Lundi 30 novembre, Vladimir Poutine a déclaré que la Turquie a abattu l'avion russe le 24 novembre dernier afin de protéger le trafic de pétrole de l’État Islamique. Si la raison du pourquoi n'est pas encore confirmée, deux astrophysiciens ont réussi a démonter les théories turques et russes concernant cette attaque.
Une attaque mystérieuse
Mardi 24 novembre, un avion russe a été abattu de sang-froid par la Turquie près de la frontière syrienne. Aussitôt, les deux pays en cause ont tenté de se justifier en indiquant d'un côté que l'avion n'a jamais survolé l'espace aérien turc tandis que de l'autre, le pilote a été averti à 10 reprises durant 5 minutes et a violé l'espace aérien turc durant 17 secondes.
En entendant tout ça, nous sommes tentés de dire que l'une des deux parties cache quelque chose. C'est ce à quoi ont tenté de répondre deux astrophysiciens de la Katholieke Universiteit Leuven, en Belgique, en se penchant tout simplement sur la mécanique newtonienne. Après avoir survolé l'espace aérien turc pendant 17 secondes, un bombardier russe a été abattu. La Turquie affirme avoir envoyé pas moins de 10 avertissements en seulement 5 minutes, mais selon les deux astrophysiciens, cette revendication est très suspecte.
Les revendications turques sont suspectes
En effet, en analysant la séquence vidéo de l'attaque en question, les deux astrophysiciens ont indiqué que l'avion a atteint le sol 30 secondes après avoir été touché par le missile. En supposant que le pilote a immédiatement perdu le contrôle de l'engin, le mouvement vers le bas ne dépend que de l'accélération gravitationnelle. Ils ont alors pu calculer l'altitude à laquelle volait l'avion (environ 4 500 mètres).
La Turquie a indiqué que le site du crash se trouvait à 8 kilomètres de l'endroit de la frappe et que l'avion avait volé pendant 17 secondes sur 2 kilomètres au-dessus du pays. Cependant, les astrophysiciens ont spécifié que l'avion volait à 980 km/h et qu'il ne pouvait être resté dans l'espace aérien que pendant 7 secondes.
De plus, durant les 5 minutes d'avertissement, l'avion a parcouru une distance de 80 kilomètres, donc les 10 avertissements turcs ont été lancés alors qu'il est fort possible que l'avion n'était déjà plus dans l'espace aérien turc. Et, il semble peu plausible que 10 avertissements aient été lancés en seulement 7 secondes, temps de passage dans l'espace aérien.
Les revendications russes sont aussi suspectes
Si les revendications turques sont assez suspectes selon les dires des deux astrophysiciens, celles de la Russie le sont tout autant. La carte russe montre que l'avion a changé de cap à 90° lorsqu'il a été frappé par le missile. Les astrophysiciens expliquent qu'un tel changement de cap ne peut être produit que par un missile beaucoup plus lourd et rapide que l'avion. Cependant, un tel missile n'aurait pas pu causer ce changement de cap. Ils en déduisent donc que ce changement a été opéré par le pilote.
Dans le cas où il n'y aurait pas eu de missile, le pilote n'aurait certainement pas changé de cap pour éviter l'espace aérien turc.
Par Clément, il y a 8 ans :
Ouai, c'est pas trop clair non plus. Le pilote aurait très bien pu changer de cap sans le missile. Aucune preuve !
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