5 réalités surprenantes sur le jeu vidéo à travers le monde
Le jeu vidéo est devenu un matériel tout a fait commun en Europe comme aux Etats-Unis au fil des années. Nous avons tendance à percevoir cet objet comme quelque chose d’acquis, faisant partie de notre quotidien. Cependant, l’industrie vidéoludique semble entretenir des rapports bien différents avec le reste du monde. La pratique de jeux vidéo est tellement ancrée dans notre culture qu’on se demande comment ce loisir peut-être perçu dans les autres pays. Voici quelques exemples.
#1 - La Chine ne rigole pas avec les hackers
Vous pouvez peut-être facilement tricher ou hacker un jeu sans vous faire prendre, mais il faut savoir qu’en Chine, tout est bien plus surveillé et régularisé par l’entreprise Tencent, spécialisée dans les services internet et mobiles. PlayerUnknown’s Battlegrounds est un jeu mulltijoueur très populaire depuis un an qui compte plus de 27 millions d’utilisateurs dans le monde. Mais ce jeu est également victime de nombreuses tricheries que Tencent ne peut tolérer. De ce fait, l’entreprise a fermé plus d’1,5 million de comptes depuis janvier. Les autorités se sont également associées avec la société, afin de limiter les activités du marché noir virtuel, en arrêtant près de 120 personnes qui vendaient des artefacts pour 20 dollars. La police chinoise a aussi arrêté plusieurs hackers majeurs qui profitaient financièrement à d’autres joueurs, en utilisant un virus leur permettant de contrôler leur PC. Nous pouvons aussi mentionner le duo de hackers, Wang et Cai, qui ont été condamnés à deux ans de prison pour cybercriminalité. Ils avaient acquis des informations privées d’un certain Monsieur Ma, en se connectant sur son compte de Dungeon Fighter Online.
#2 - L’iran arrive à développer des jeux vidéo malgré certaines restrictions
La Révolution iranienne de 1979 a interdit beaucoup de choses dans le pays, comme l’utilisation des jeux vidéo. Cette industrie n’arrivait pas à s’installer, notamment parce que les développeurs n’avaient pas les licences, ni les machines pour créer leurs jeux. Il était aussi impossible pour eux d’utiliser des plateforme de crowdfunding ou Google Play pour mettre en avant leurs productions. Néanmoins, cela n’empêche pas les iraniens de jouer aux jeux vidéo. Un sondage réalisé en 2016 révèle que 23 millions d’entre eux (sur 80 millions) sont des joueurs, faisant de ce pays le plus actif du Moyen-Orient. En général, la population achète des copies piratées ou des versions éditées par l’ESRA, une agence iranienne qui note les jeux vidéo. Les principaux titres locaux à relever sont Missile Strike, un jeu mobile qui consiste à guider des missiles vers des sites israéliens, et Garshasp : The Monster Slayer qui reprend un peu le principe de God of War.
#3 - Les prix des consoles de jeux au Venezuela sont exorbitants
Depuis pas mal de temps l’économie du Venezuela engendre beaucoup de problèmes à ses habitants, principalement à cause de la chute du prix du pétrole, d’un gouvernement qui contrôle excessivement les entreprises privées, et le marché noir ne résout en rien les soucis du pays, bien au contraire. La nourriture coûte extrêmement cher (une douzaine d’oeufs peut coûter 150 dollars par exemple), alors on vous laisse imaginer le prix des consoles de salon. La Xbox One vaut pas moins de 37 000 dollars, et la Playstation 4, 56 000 dollars. N’essayez même pas de prendre un iPhone qui coûte presque 100 000 dollars…
#4 - La Russie, capitale du piratage
La Russie est devenue le quartier général de nombreux piratages. Une étude de NewZoo en 2011 a révélé que plus de 75% des Russes achetaient illégalement leurs consoles et jeux vidéo. Sur 40 millions de joueurs, seuls 25 millions dépensent leur argent pour acheter les différents produits. Ces chiffres sont assez parlants quand on constate à combien s’élèvent les prix des jeux qui peuvent coûter jusqu’à 80 dollars. La Russie a adopté toutes sortes de lois contre le piratage ces dernières années, mais cela n’empêche pas les utilisateurs de contourner ces interdictions.
#5 - Quels sont les jeux développés en Corée du Nord ?
La Corée du Nord est le pays le plus militarisé au monde, dirigé par un régime totalitaire qui suit des règles très différentes des autres pays. On se demande donc quels jeux ils pourraient bien développer, surtout que cette industrie est assez récente. Pyongyang Racer est le premier jeu à être sorti, en 2012. Il a été réalisé par un groupe d’étudiants de l’Université de Kim Chaek, en coopération avec des informaticiens de Nosotek. Le principe est de visiter la capitale de la République populaire démocratique de Corée à bord d'une voiture. Depuis quelques temps, les Coréens s’intéressent bien plus aux jeux mobiles. Ils ont notamment développé en 2016, The Boy General, qui s’inspire de la série animée éponyme. Le but du jeu étant de vaincre les ennemis de Swoeme, un chef-guerrier qui commandait la péninsule coréenne il y a plus de 1300 ans.
a 1,5020 €/l de Diesel (En Belgique). Je me demande ce que vous direz quand les prix s'envoleront !