5 raisons de ne pas faire confiance à son cerveau !

Vous êtes habitués à voir des illusions d'optique dès votre plus jeune âge. Ce sont des petits trucs sympathiques qu'on regarde sur internet, qu'on regarde en se disant "hé c'est bizarre !" et qu'on oublie deux minutes après. Et c'est dommage, parce que ces images exposent des manques flagrants dans le sens fragile de la réalité de notre cerveau. Voyez donc...

#5 Notre cerveau change ce que nos yeux voient afin de le rendre réaliste

Cette illusion est tellement bizarre que vous allez crier au fake même après qu'on vous l'ait expliquée. Vous voyez les carrés A et B ? Les carrés sont exactement de la même nuance de gris. Oui oui, les carrés, pas les lettres.

Vous ne nous croyez toujours pas ? Regardez ce montage où on a copié le bloc B juste à côté du A.

Alors ? Vous affrontez la vérité maintenant ?!

Une explication simple : on voit avec notre cerveau, pas avec nos yeux. Quand vous observez le monde, vos yeux ne sont pas que des écrans qui ne font que transmettre ce que vous voyez. En effet, le cerveau ajuste les images en fonction du contexte. Dans ce cas précis, le cerveau filtre ce que vous voyez par rapport aux connaissances que vous savez sur les ombres.

#4 Notre cerveau prédit le futur pour qu'on puisse vivre l'instant présent

Ces deux lignes sont parfaitement parallèles, mais on dirait qu'elles divergent au milieu.

Les lignes bleues trompent le cerveau, le faisant croire que l'on avance vers l'image. Un peu comme quand on dessine, on fait des lignes pour faire croire à un phénomène de mouvement. Le cerveau interprète les lignes comme un mouvement.

Mais cela n'explique pas pourquoi les lignes rouges bougent. Les lignes bougent car notre cerveau pense qu'elles ressembleront à ça dans le futur. Bizarre, n'est-ce pas ? Notre cerveau calcule en environ un dixième de seconde ce qu'on va vivre, ce qui fait que nous vivons un dixième de seconde dans le passé. On est tous des super-héros en fait !

#3 On interprète ce que l'on voit petit bout par petit bout

Voici une photo d'Obama à l'envers. Vous le reconnaissez tout de suite et rien ne paraît bizarre. Jusqu'au moment où vous retournez la photo.

Ah, pas si friendly que ça finalement ! Explications. Le cerveau analyse le visage et le compose avec les parties qu'il connait. Quand vous regardez un visage, vos yeux voient un visage. Mais votre cerveau reconnait les parties d'un visage (yeux, bouche, nez, etc...). Chaque partie est reconnue séparément et même si Obama est à l'envers, sa bouche et ses yeux ne le sont pas, donc tout va bien. Cependant, l'inverse ne marche pas puisqu'on voit qu'il y a un problème avec ses yeux et sa bouche.

#2 Voir quelque chose et le reconnaître sont deux choses différentes

Celle-là, tout le monde l'a vue. Vieille femme ou jeune ? Cette illusion date des années 1880, c'est dire à quel point c'est vieux. Maintenant, essayez de voir les deux en même temps. Impossible, n'est-ce pas ? Vous pouvez uniquement changer de l'une à l'autre.

L'explication est que tout simplement les faits de voir et reconnaître sont différents. Ces deux perceptions sont différentes mais vous continuez toujours à "voir" les deux. C'est juste que vous ne "reconnaissez" pas les deux en même temps. Cela est très distinct justement parce que les parties "voir" et "reconnaître" du cerveau sont situées à deux endroits différents.

#1 On a plusieurs pensées que notre cerveau unifie (et ça crée un bordel pas possible)

Là aussi vous n'allez pas nous croire, mais ces tables ont exactement les mêmes dimensions. L'une des deux a simplement été tournée à 90°. Allez-y, mesurez-les, vous verrez.

Là encore, un montage pour vous montrer de la véracité de ce qu'on avance.

Le cerveau a 30 sections différentes qui interprètent ce que l'oeil voit. Certaines s'occupent des formes, d'autres de la profondeur, de la couleur, etc... Ces tables sont un exemple de ces pensées qui sont en désaccord dans notre cerveau. "Est-ce que c'est une table longue et fine ou une grosse carrée ?" Avec les différentes pensées qui se mettent en place, le cerveau ne peut pas trop se décider.