7 faits violents qui n'ont rien à voir avec les films : mines, drogues, chloroforme...

Le cinéma n'est que fiction. C'est un fait avéré. Seulement, parfois, ce dernier emprunte des raccourcis à la réalité qui pourraient altérer le regard des spectateurs. Des pieds de nez à la science qui se doivent d'être rectifiés. Sans plus attendre, voici 7 faits violents qui sont légèrement modifiés pour le cinéma. 

7. Le chloroforme

Utilisé mainte fois au grand écran, le chloroforme est un anesthésiant qui permet d'endormir quiconque en respire une trop forte dose. Au cinéma, le chloroforme agit en moyenne en quelques secondes. Le ravisseur place généralement un tissu imbibé du composé chimique et laisse le produit faire son effet. Pas le temps de dire "ouf" que sa cible est déjà dans les vapes.

Seulement, la réalité est bien moins clémente. Réussir à endormir quelqu'un via ce procédé dure entre deux et trois minutes. De quoi laisser aux spectateurs assez de temps pour finir leur popcorn et regarder l'heure. Si l'on imagine la scène, il faudrait que la personne parvienne à maintenir un tissu imbibé sur la bouche et le nez de son ravisseur durant environ 150 secondes tout en évitant les coups de coude et les appels à l'aide, une épreuve digne des Jeux Olympiques. Quoiqu'il en soit, un bon coup derrière la nuque met tout le monde d'accord.

6. Les couvre-chefs

Les scènes de guerre médiévales que vous pouvez contempler dans la série Game of Thrones ou encore dans la trilogie du Seigneur des Anneaux sont peu fidèles avec les habitudes guerrières de l'époque. Prenons un exemple simple pour débuter. Lorsque vous regardez une scène de bataille et que vous vous demandez où sont passés les personnages principaux, tournez-vous simplement vers ceux qui ne portent pas de casques. Quelle idée de porter une armure de la tête aux pieds dans le feu de l'action en même temps. 

Aventurons-nous sur le côté climatique maintenant. Ceux qui ont regardé Game of Thrones connaissent inévitablement le climat froid et impitoyable qui se situe aux abords du Mur (bien plus froid que sur l'image). Eh bien sachez que même sous -20°C, une soufflante glacée sur le visage et de la neige plein les sourcils, Jon Snow ne compte toujours pas se protéger les extrémités. 

Seulement, un fléau ne compte pas laisser son visage faire si bonne figure. J'ai nommé : les engelures. Lorsque votre corps est sujet à l'hypothermie, instinctivement, ce dernier fait affluer le sang vers les organes vitaux. Vos extrémités comme vos doigts, orteils, oreilles ou encore votre nez sont délaissés, les laissant à la merci des engelures. Malgré sa tignasse bouclée et sa barbe épaisse, Jon Snow aurait dû dire adieu à ses oreilles ou encore à son nez. Seulement, un gentil sans nez, ce n'est pas vendeur. 

5. Les mines 

Dans la majeure partie des séries ou films actuels, lorsqu'un protagoniste pose son pied sur une mine, ses amis doivent soit la désarmer, soit trouver un objet assez lourd pour faire contre-poids. Seulement, les mines d'aujourd'hui sont bien moins clémentes que leurs cousines de fiction. A défaut de faire dans le côté dramatique, les mines actuelles n'hésitent plus à exploser dès que le détonateur est enclenché, évitant la scène dramatique où le fameux "click" retentit et que nos héros sont sur leurs gardes. 

Cette idée reçue vient de l'allemande Mine-S ou plus communément appelé Betty la bondissante. Cette dernière, présente également dans de nombreux jeux se déclenche d'une façon bien particulière. Dès qu'un malotru déclenchait le premier détonateur, la mine vicieuse attendait environ 4,5s avant de déclencher le second, qui la propulsait  à une hauteur de 90 cm à 150 cm avant d'exploser et d'envoyer une bonne dose de shrapnel à tout le monde.

4. Les portes de voitures pare-balles

Au cinéma, lorsqu'une fusillade éclate à côté de voitures, les tireurs ont tendance à se réfugier derrière les portières de ces dernières. Seulement, même si les vitres font de très bonnes ouverture pour tirer sur vos adversaires, vous n'êtes absolument pas protégés des balles qui fusent.  

Même si le grand écran a tendance à nous montrer que les balles ne traversent pas les portières. Certains s'y sont essayés et y ont perdu des plumes. Ces dernières sont conçues pour être légères et principalement des coupe-vent esthétiques dotés de rétroviseurs. Du grand art. Seulement, elles n'ont pas pour but premier de stopper les balles de pistolet ou de fusil. Par précaution, jamais derrière une portière. 

3. La drogue, c'est mal

Au cours de certains épisodes de séries télévisées, certains personnages se sont amusés à "goûter" la drogue saisie afin de savoir de quel type il s'agissait. Ne reproduisez jamais ceci ! Prenons un exemple simple : comparons ensemble le sucre, le sel, le cyanure ou encore la cocaïne. 

C'est poudreux, blanc et potentiellement mortel à trop forte dose. Ce n'est pas le sucre mais bien le cyanide. La dose mortelle pour un humain est de 1,5 mg/kg. Même si y tremper le doigt ne vous tue pas, vous n'aurez plus assez de dents pour manger votre prochain steak. Encore une fois, Hollywood raccourcit la réalité au profit de la fiction.

2. Les forces de police

"Défoncer la porte et courir dans un lieu inconnu l'arme loin du corps". Une réalité pourtant bien présente dans certaines séries et films. Seulement, les forces de police ne réagissent pas de cette façon lorsqu'il faut visiter un bâtiment inconnu. Au cinéma, les agents se mettent à courir de façon semi-organisée, les bras bien droit et l'arme à 1m du torse.

Vous connaissez l'histoire, coup sec sur l'intérieur des coudes, l'agent se fait désarmé et pouf, dodo. Heureusement pour eux, les forces de l'ordre connaissent la technique des malfaiteurs et ne se ruent pas à l'intérieur d'une bâtisse sans pouvoir observer chaque coin de mur. Car oui, depuis l'invention des coins de murs, les méchants s'y cachent de temps à autre. 

1. Pourquoi toujours la main ?

Lorsque du sang doit être versé, la main est toujours la première coupée. Prenez Pirates des Caraïbes premier du nom, Jack Sparrow s'entaille la main. Dans le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours, pareil, un homme jure allégeance à Saroumane en se coupant la main. Surtout à cette époque, des combats à l'épée ou au sabre étaient monnaie courante, de quoi se tirer une balle dans le pied avant même d'avoir commencé. 

Vous comme moi le savons, une coupure sur la main est certainement une des tortures les plus horribles qu'il soit. Sans exagération bien évidemment. Coupez-vous la main avec une feuille de papier et vous aurez le temps de rembourser votre prêt étudiant avant de voir la plaie cicatriser. Pour ceux qui devront un jour se couper quelque chose pour obtenir un peu de sang, prenez l'épaule, ou encore l'omoplate, mais pas votre main.