7 scènes qui prouvent que Hollywood ne comprend rien aux nouvelles technologies !

Dans les séries, on trouve des trucs intelligents. D'ailleurs, vous en conviendrez que les meurtres les plus inventifs sont inventés à la télé, même si le meurtrier se fait TOUJOURS choper (un peu abusé). Sauf que certaines séries policières font dans l'originalité et introduisent des criminels des internets, des cracks de l'informatique : des hackers ! Ouuuuh les vilains pas beaux geeks qui font des trucs pas jojo derrière leurs ordinateurs ! Alors qu'en fait la plupart du temps c'est juste des mecs qui trichent sur Call of Duty.

7) NCIS : Abby et McGee sur le même clavier

OK, admettons que vous n'avez jamais touché à un ordi de votre vie (comme ma grand-mère de 82 ans). Eh bah même elle, elle trouverait cette scène débile, parce qu'elle a déjà utilisé une foutue machine à écrire.

Et le pire, c'est que Gibbs croit vraiment qu'éteindre un ordinateur permet de déconnecter le hackeur du serveur. En plus, le hackeur pourrait accéder aux données sans se faire voir. Bravo, Hollywood.

6) Hackers (1995) : le hack c'est comme un jeu vidéo

Passons déjà sur le fait que ce film a l'air vraiment bien pourri (un peu comme dans la plupart des films avec Angelina Jolie dans les années 90). Quand on rentre dans une scène de hack, on nous emmène dans un truc qui ressemble vaguement à Tron, avec des immeubles en images de synthèse dégueulasses.

C'est assez poétique de voir le hacking d'une telle sorte, il est vrai. Par contre, ce qui est plus bizarre, c'est quand on s'aperçoit que c'est ce que le hackeur voit sur son écran.

Hé, vous avez fumé quoi, là ? Chercher un fichier dans un système, c'est pas contrôler une caméra dans Tron hein. C'est à cause des films comme ça que des articles à la con sortent, du genre "Voilà pourquoi les informaticiens sont sujets aux crises d'épilepsie". Bon, après, ce serait quand même sympa si c'était comme ça de naviguer dans l'arborescence de fichiers...

5) Masterminds (1997) : le hack est réellement un jeu vidéo

Tous les films avec Patrick Stewart ne sont pas forcément bons, en témoigne Masterminds. Là, on peut hacker en étant dans un jeu vidéo. Tout ce qu'il y a à faire, c'est naviguer dans un château, passer des portails... Et quand le jeu remarque que c'est un hackeur, il lui donne 2 minutes pour trouver une entrée valide.

Et en plus, au lieu de le déconnecter ou un truc du genre, il l'informe juste qu'il est en train de le traquer.

Le mec doit littéralement se chier dessus.

Si c'était comme ça, j'aimerais hacker tous les jours.

4) Les Experts Manhattan : ils traquent des IP avec un truc inutile

Messieurs les scénaristes, s'il vous plaît, à l'avenir, n'utilisez pas un générateur de termes informatiques quand vous essayez de donner des explications. Merci d'avance.

Un "GUI" c'est une interface graphique utilisateur. En gros, un truc basique qu'on a tous sur notre ordinateur, parce que ce sont les boutons et tous les autres trucs avec lesquels vous interagissez. Et ils veulent créer une interface GUI (qui contient déjà "interface" dans l'acronyme, mais c'est pas grave), pour localiser une IP. Bravo, les gars.

3) Numb3rs : des hackeurs parlent en crypté sur des chats

IRC en anglais, ça veut dire Internet Relay Chat. Donc des discussions chat sur internet. Pour Numb3rs, les hackeurs sur des IRC sont comme les dealers de drogue qui font leurs deals en bateau. Ils se cachent pour parler de leurs trucs privés, dans un langage crypté que personne ne comprend.

La police est inquiète quand elle doit s'occuper de ces hackeurs, car quand ils parlent entre eux, personne ne comprend jamais rien. Heureusement, celle qui explique sa théorie des bateaux sait parler comme eux. En kikoolol, on imagine.

2) Les Experts Manhattan : course-poursuite dans Second Life

Encore eux... Les policiers essaient de traquer un mec sur Second Life, en croyant qu'il n'était plus actif dans le jeu. Sauf qu'ils le retrouvent. L'un d'eux doit le distraire pendant que l'autre doit "ping son IP". À quoi est-ce que cela pourrait bien servir de ping son IP ? À savoir s'il est en ligne ?! Ensuite, il entame une conversation avec le personnage (qui est en fait justement l'avatar de la victime tuée). Que fait l'imposteur ? Il se déconnecte ? Il désactive le chat vocal ? Non. Il s'en va en courant, et c'est ainsi que démarre la course-poursuite la plus épique depuis toutes celles de Starsky et Hutch.

Quoi de mieux quand on veut ignorer quelqu'un dans un jeu que de se barrer en courant ?

1) Life : les gamers sont des magiciens abrutis

On a en fait trouvé pourquoi les scénaristes se foutent de tous ces détails : ils jugent qui si vous vous attardez là-dessus, c'est que vous êtes un loser. Comme dans Life, quand ils essaient de chercher un fichier DANS UNE XBOX.

Au départ, ils font une petite investigation, et se rendent compte que "une console de jeux, c'est comme un ordinateur, non ?!" Donc le seul moyen d'accéder à un fichier caché est de jouer à Prince of Persia 2 au niveau 10 (parce que tous les jeux ont des niveaux numérotés comme Super Mario Bros.), et à un certain moment le fichier devrait s'afficher. Parce que toutes les consoles sont équipées de Windows, Office et le hackeur a bien évidemment la capacité de réécrire le code du jeu pour activer cette fonctionnalité.

Moralité ? Peut-être qu'un jour, les jeux vidéo se moqueront des films et séries policières. Un peu comme Battlefield Hardline, mais en plus ridicule.