Alice au pays des merveilles : la version horreur se dévoile
Depuis Winnie the Pooh: Blood and Honey, la version film d'horreur de Winnie l'ourson, les versions horrifiques des contes pour enfants se succèdent au cinéma. Avant Winnie-the-Pooh: Blood and Honey 2, Cendrillon ou encore Peter Pan, nous aurons ainsi droit à Alice in Terrorland.
Alice au pays des cauchemars
Winnie the Pooh: Blood and Honey, la version film d'horreur de Winnie l'ourson, a été un énorme succès commercial. Avec un budget famélique, mais un concept accrocheur et gentiment subversif, ce film ultra fauché a même réussi à atteindre les salles des multiplexes de France. Cette opération, bien plus commerciale qu’artistique, a ainsi inspiré la concurrence.
Si Winnie the Pooh: Blood and Honey 2, qui doit sortir cette année, s’annonce un peu mieux fini que son prédécesseur, les autres maisons de production, elles, préfèrent s’aligner sur le premier opus. Ainsi, la petite compagnie américaine Horror Brains proposera dès le 14 février 2024 sa version horrifique, mais surtout fauchée, d’Alice au pays des merveilles. Le synopsis est évidemment assez prévisible :
Après la mort tragique de ses parents, Alice va vivre chez sa tante dans la somptueuse maison familiale Wonderland. Mais des événements de plus en plus curieux se produisent alors qu'Alice commence à voir des figures étranges dans la maison et finit par disparaître dans un terrier de terreur.
On se rend vite compte ici que la trame du livre d’origine ne sera qu’un prétexte pour habiller un film de maison hantée. La bande-annonce ne fait pas de mystère sur l’aspect fauché du projet. À noter d'ailleurs que ce n’est pas vraiment la première fois qu’Alice inspire les esthètes de l’hémoglobine et des "jump scares".
Les Alices de l’horreur
Le livre Alice aux pays des merveilles, sorti en 1865 et écrit par Lewis Carroll, est déjà à l’origine un conte assez inquiétant. Ce livre, qui s’amuse de situations grotesques et de personnages décalés, flirte lui-même avec une certaine forme d’étrangeté qui n’est pas si éloignée de l’épouvante. Ce texte, perpétuellement sur le fil, a d'ailleurs régulièrement nourri les cauchemars de nombreux autres artistes.
Dans ces nombreuses adaptations effrayantes, on ne peut que vous conseiller le Alice du réalisateur Jan Svankmajer, ou encore le remake du Massacre à la tronçonneuse de 2003, qui s’inspire énormément des écrits de Lewis Carroll jusqu'à en proposer une version trash de l’heure du thé avec le chapelier fou. Évidemment, Tim Burton s’est aussi amusé de cet univers en le revisitant pour Disney en 2010. Mais le meilleur exemple de reprise horrifique de cet univers, reste les jeux vidéo American McGee's Alice. Ces jeux extrêmement réussis ont nourri l’imagination de nombreux joueurs dans les années 2000 et continuent d’inspirer de nombreux créatifs aujourd’hui.
De son côté, Horror Brains, qui produit ce Alice in Terrorland, est une toute petite boîte de production et distribution de films. Jusqu'à présent, elle propose des films assez différents. Si le gros de leur catalogue est principalement composé de films Z comme Jurassic Triangle, où l’on découvre que survivre au triangle des Bermudes peut vous emmener dans une dimension remplie de dinosaures, elle propose aussi des projets plus intéressants comme Stop Motion. Stop Motion se rapproche d’ailleurs aussi d’une version horrifique de Alice au pays des merveilles avec une petite fille qui doit survivre aux personnages effrayants qui peuplent un étrange film d’animation.
Malheureusement, en découvrant les premières images d’Alice in Terrorland, il semble y avoir peu de chances que le résultat soit vraiment probant. Toutefois, on vous laisse évidemment en juger par vous-même en découvrant la bande-annonce juste là.
Et si vous aimez les jolies histoires qui deviennent des cauchemars, découvrez notre article sur les films Disney qui ne devaient pas avoir de Happy End juste là.