L'Apple II gs reçoit une mise à jour 30 ans après sa sortie

Apple vient de battre un nouveau record de longévité pour l'un de ses appareils, puisqu'une équipe de bénévoles, baptisée Call-A.P.P.L.E, vient de mettre à jour le système d'exploitation de l'ordinateur IIgs, 30 ans après sa commercialisation.

Le plus puissant des Apple II

Pour rappel, l'Apple II est le premier ordinateur personnel produit à grande échelle pour le grand public et la version IIgs sortie en septembre 1986 était la station de travail la plus puissante de la gamme.

Voici les caractéristiques techniques afin de pouvoir vous faire une idée de la puissance à l'époque par rapport à vos ordinateurs d'aujourd'hui :

• Processeur : Western Design Center 65SC816 16 bit cadencé à 2,8 MHz
• RAM : 256 ko, extensible jusqu'à 8 Mo
• Mémoire interne : 128 ko, extensible jusqu'à 1 Mo
• Résolution : 640 x 200 pixels (couleur 2 bits) - 320 x 200 pixels (couleur 4 bits)
• Lecteur disquette : 5 ¼" 143 Ko ou 3 ½" 800 ko externe
• Slots d'extension : 7 ports propriétaires
• Connectivité : prise péritel, 2 ports série, port pour lecteur externe, 1 port ADB, 1 port manette ou joystick, port écran
• Système d'exploitation : ProDOS 16, GS/OS

Impressionnant n'est-ce pas ?

Concernant le système d'exploitation, il fut l'un des premiers à utiliser une interface graphique moderne commandée par une souris après le Lisa sortie en 1983 et les Macintosh les années suivantes.

Le suivi du système d'exploitation a été fait jusqu'en 1993 avec la sortie de la version 6.0.2 avant d'être délaissé par Apple.

Une communauté toujours active

L'association Call-A.P.P.L.E spécialisée dans les revues et les disquettes pour Apple , devenue par la suite une communauté de bénévoles, est toujours active et elle le démontre en publiant une mise à jour du système d'exploitation de l'Apple IIgs corrigeant de nombreux bugs (HFS.FST, PASCAL.FST, DOS33.FST), en ajoutant un pilote Ethernet, l'outil d'animation Tool037 et tout cela 22 ans après la dernière mise à jour d'Apple.

Cet exploit a pour seul but de démontrer que les gros éditeurs comme Apple, ou encore Microsoft pourrait faire confiance à un tiers pour continuer à suivre et à mettre à jour leurs OS, mais il y a peu de chance qu'ils acceptent.