Apple poursuivi en justice pour avoir rendu un homme accro au porno
Les américains sont souvent moqués pour leur tendance à faire des procès pour tout et n'importe quoi. Et cette affaire ne risque pas de démentir ce cliché. Plutôt habitué aux attaques pour violation de la vie privée, Apple est désormais accusé de ne pas avoir limité l'accès aux contenus pornographiques sur son navigateur Safari. C'est l'accusation faite par Chris Sevier qui serait de ce fait devenu accro au porno, ruinant sa vie et son mariage. La marque à la pomme laisserait donc trop de liberté aux utilisateurs de son navigateur. Accusation pour le moins farfelue mais qui va de pair avec le personnage.
Pour vous situer, sachez que Chris Sevier est un avocat qui a été suspendu du barreau pour des raisons psychiatriques. Il affirme avoir 36 ans alors que son état civil lui en donne 26. Là ou ça devient vraiment fort c'est au moment des explications du plaignant. Selon lui, sa dépendance serait née d'une petite erreur de frappe. Il aurait tapé "fuckbook" au lieu de "facebook" dans la barre de recherche. Bien évidemment, il est tombé sur des contenus peu adaptés aux plus jeunes mais n'a pu s'empêcher de cliquer, encore et encore jusqu'à devenir accro. Campé sur sa position l'homme affirme même dans sa plaidoirie que "Sans l'utilisation du produit Apple, la qualité de vie du plaignant aurait été bien meilleure" et que le "Le produit Apple n'était pas équipé de façon appropriée de mesures de sécurité qui auraient permis de bloquer les intrusions injustifiées de contenus pornographiques qui ont systématiquement empoissonné sa vie."
De ce fait, Apple aurait même créé, toujours selon ses dires, une "concurrence déloyale" entre les actrices de films X et sa femme "qui n'a plus 21 ans" avant de conclure par "L’échec de son mariage a fait connaître au plaignant une telle détresse émotionnelle qu’il a dû être hospitalisé." Il demande donc que tous les sites pornos soient bloqués par défaut sur Safari et que les utilisateurs de plus de 18 ans souhaitant avoir accès à ce contenu doivent en faire la demande à la firme de Cuppertino en signant un document où ils indiquent prendre conscience des risques. C'est tout de même pas moins de 50 pages qui ont été rédigées à ce sujet, de quoi probablement faire rire tous ceux qui auront la chance de les lire.