Overwatch : quand l'Assemblée Nationale évoque le jeu
Le jeu vidéo et en particulier l'e-sport a encore bien du mal à être pris au sérieux dans notre société. Certains n'hésitent pas à se moquer ou à juger tout ceux qui vont suivre un tournoi mondial de tel ou tel jeu vidéo avec passion, alors que pleurer de joie pour un ballon étant rentré les filets d'un but paraît tout à fait normal et accepté.
Pourtant, depuis quelques années maintenant, l'e-sport fait son chemin et surtout, le milieu du jeu vidéo rapporte de plus en plus et cela n'échappe pas à quelques députés de l'Assemblée Nationale comme Denis Masséglia, député de La République en Marche qui a évoqué le sujet hier lors de la séance hebdomadaire des questions au gouvernement !
Un député de la République en Marche s'exprime sur le jeu vidéo
#QAG @denis_Masseglia (LREM) interroge le Gvt sur les modalités de son soutien au dvpt de l'industrie vidéoludique suite à la #ParisGameWeek pic.twitter.com/9IJjIjBW8m
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 8 novembre 2017
Ce dernier interpelle le Premier Ministre sur la place ridicule accordée aux jeux vidéo dans la Loi pour une République numérique d'Axelle Lemaire qui a été votée en 2016. Il commence son discours en saluant la performance de l'équipe de France d'Overwatch qui a été classée 4ème lors de la Coupe du Monde d'Overwatch qui s'est déroulée la semaine dernière à Los Angeles. Un événement qui a été très suivi dans le milieu, mais qui a été très peu, voire pas du tout, relayé par les médias traditionnels.
Lorsque le sujet est évoqué, en tant que gamer ou simplement amateur de jeu vidéo on ne peut s'empêcher de grincer des dents en entendant certains députés ricaner à l'évocation d'un divertissement auquel ils n'entendent rien (qui ce serait permis de faire ça pour un événement sportif plus classique ?).
Cette intervention met le doigt sur le fait que le chemin est long vers l'acceptation de l'e-sport comme une activité de divertissement aussi "sérieuse" que les sports classiques comme le football ou le basket. Mais pour ne pas être trop pessimiste, notons quand même les applaudissements qui ont clôturé le discours et soyons confiants en l'avenir du jeu vidéo dans notre société !
Sa loi n'était pas parfaite mais en premier lieu chacun était libre de contribué au projet via une concertation en ligne depuis 2014 et surtout il s'agissait d'un premier pas.
Cette loi créer des ouvertures, qui méritent évidemment d'être amélioré mais les événement esportif ont vus leur organisation simplifiés et les joueurs ont désormais un vrai statut social. Il y a encore du boulot mais il faut bien un premier pas.
Le rédacteur fustige ici un travail précurseur de manière aussi injuste que gratuite alors que personne -et surtout pas le gouvernement précédent- n'avait envisagé de l'engager jusqu'alors.
En espérant que Denis Masséglia pourra améliorer les choses.
Les lois vont aider a structuré. La structure, elle, va générer de l'intérêt et accroître l'apport culturel, créatif, l'organisation d'événement. Tout ça, ça va aider à changer les moeurs et à démocratiser l'univers jeux vidéo, esport et geek aux yeux de tous.
Il n'y a pas que des contraintes dans un projet de loi ^^
On gaspille des milliards pour construire des stades éphémères, on assèche des zones humides, on détruit des villages entiers en foutant à la rue leurs habitants, on accélère la désertification, on utilise des esclaves, parmi lesquels des enfants, qui se tuent littéralement au travail...
Tout cela bien entendu pour admirer des gens courir après un ballon ou sauter très haut au dessus d'une barre ou courir très vite et sans oublier pour enrichir des pourritures déjà plus riches qu'on ne le sera jamais et faire plaisir aux princes arabes et leur permettre d'agrandir leur collection de faucons et de chevaux.
Un bien beau monde dans lequel nous vivons... :)