Avatar 2 : ce petit détail auquel il faut faire attention avant de choisir votre séance
La semaine dernière, nous vous avions révélé les raisons qui pouvaient justifier la sortie tardive du récent film Avatar : La Voie de l'eau, qui n'est autre que le deuxième opus de la saga du célèbre réalisateur James Cameron, sorti plus tôt dans le mois. Et alors que le film est toujours en salles, il est possible de le visionner de différentes manières, notamment en 2D ou en 3D. Et justement, il y également un nouveau détail, pouvant changer la façon dont vous profiterez du long-métrage.
un petit détail : le hfr
Sorti le 14 décembre 2022, Avatar 2 fait suite au premier opus de la franchise, qui a fait ses débuts sur grand écran en 2009. Le film nous ramène sur la luxuriante Pandora, où l'on retrouve Jake Sully dans son rôle de chef de la tribu Na'vi des Omaticaya. On découvre ainsi que Sully a fondé une famille avec sa compagne Neytiri, le couple ayant eu plusieurs enfants ensemble. Mais le retour des humains sur Pandora va de nouveau bouleverser la vie des Na'vi, alors que les humains sont bien décidés à reprendre le contrôle du territoire.
Tout comme son prédécesseur, Avatar : La Voie de l'eau offre une nouvelle fois un spectacle grandiose, avec des effets spéciaux impressionnants qui n'ont pas manqué de défrayer la chronique. Comme à son habitude, le film est également disponible en 3D, pour une immersion encore plus totale. C'est à cette occasion que certains spectateurs ont pu bénéficier d'une technologie encore un peu controversée, à savoir le HFR.
Le High Frame Rate, ou HFR, désigne une technologie permettant une augmentation du défilement d'image grâce à la projection d'un film à 48 images par seconde. Normalement, le standard actuel du cinéma est fixé à 24 images par seconde. Comme l'explique nos confrères de chez Allociné, cette technologie permet ainsi d'améliorer le confort de visionnage du spectateur, notamment sur les films projetés en 3D, en réduisant considérablement l'effet de saccade par exemple.
Mais en réalité, le procédé n'est pas révolutionnaire, puisqu'on a déjà pu le retrouver dans de précédents long-métrages, à l'instar de la trilogie Le Hobbit de Peter Jackson, ou encore Gemini Man (2019) de Ang Lee. Mais jusqu'à présent, son utilisation avait été quelque peu critiquée, ayant alors des difficultés à s'imposer auprès des spectateurs. Il semblerait que cela puisse s'expliquer en partie par l'habitude du public pour les films en 24 images par seconde, et dont la transition sur du 48 images par seconde entraîne ainsi chez certains des effets visuels indésirables, surnommé le "soap opera effect".
Toutefois Cameron, ayant apparemment conscience du problème, a semble-t-il trouvé une solution pour palier cela. En effet, le réalisateur a fait appel à une technologie, baptisée TrueCut Motion, lui permettant alors d'alterner entre les deux formats en fonction des séquences. Cela permet ainsi de conserver le format standard pour les scènes plutôt "statiques", et d'utiliser le HFR pour les séquences plus dynamiques, où l'image a besoin d'être le plus fluide possible.
Mais le fait est que tous les cinémas ne sont pas équipés pour le HFR. En effet, seuls les projecteurs numériques de nouvelle génération sont capables d'adapter le nombre d'images par seconde, ce qui n'est pas nécessairement le cas de tous les cinémas.
Et pour découvrir cette condition pour laquelle James Cameron pourrait prévoir des spin-off de la saga Avatar sur Disney+, consultez notre précédent article sur le sujet, juste ici.
En tout cas, c'est une vraie claque visuelle ce film, très bon travail.
Le HFR est perturbant, ca donne un effet cinematique de jeuxivdeo mais on s'y fait vite et dirant les scenes d'action la fluidité est incroyable.
A coté de ça le film est génial malgré un scenario plutôt basique.