Avec l’arrivée de League Of StarCraft II, il était difficile pour les gamers de se retrouver dans un endroit pour suivre les compétitions de leur jeu favori. Il existait la méthode de l’appartement, les potes, la bière et le streaming, tel un bon match de foot, mais il manquait encore quelque chose... C’est donc naturellement que sont arrivés les Barcraft !
Qu’est-ce que c’est que les Barcraft, hein ?
Un Barcraft est donc un bar, à influence un peu Geek à la base, qui organise de temps en temps des diffusions de matchs E-sport dans l’enceinte de son établissement. Ce phénomène est apparu en 2011 aux Etats-Unis et s’est rapidement démocratisé dans le monde entier !
Aujourd’hui, on parle plus de bar E-sport. La différence ? Un Barcraft n’a pas comme activité principale la diffusion de matchs E-sports, alors que le bar E-sport, si ! Enfin, pas que… Ce type d’établissement propose aujourd’hui des compétitions de jeux en LAN, des compétitions de rétro-gaming, des beers-pong (parce que tout le monde aime les beers-pong), des événements impliquant des joueurs professionnels, et bien évidemment des diffusions de matchs E-sport.
Cocorico, les Français précurseurs du mouvement
C’est en 2012 qu’est apparu le bar E-sport premier du nom. Fondé en 2012 à Paris par Manolack Sana Nikone, Yann-Cédric Mainguy, et Sophia Metz, ce nouveau-né a vu le jour dans un petit bistrot de la rue Albert Thomas à proximité de la Place de la République (Paris !). Son petit nom, le MeltDown, se fait rapidement une place au sein de la communauté Geek. L’engouement est tel que deux nouveaux bars sous l’enseigne MeltDown font leur apparition à Dublin et à Londres. La franchise se développe rapidement en 2014 et 2015. Elle compte aujourd’hui plus de 11 enseignes entre la France, l’Angleterre, l’Allemagne et la Belgique.
En parallèle, d’autres enseignes se développent (en France toujours). Le bar Respawn, à Lyon, fait beaucoup parler de lui dans le milieu et accueille régulièrement des grands événements E-sport. Côté ouest, le Game Over à Nantes et WarpZone à Rennes ont également vu le jour. Le concept reste le même dans la gestion du bar : des partenaires, des streams, des compétitions, de la convivialité, et même du cosplay ! La seule différence reste peut-être au niveau du WarpZone, qui veut affirmer son côté breton en ne choisissant que des partenaires bretons.
Mais qu’est-ce que j’attends pour lancer mon propre bar E-sport ?
C’est peut-être ce que certains d’entre vous se disent derrière leur écran en ce moment même ! Il est évident que le concept plait. Un endroit convivial où des personnes ayant les mêmes centres d’intérêts peuvent échanger, partager et s’affronter entre eux, ça fait rêver ! D’autant plus qu’il est assez simple de convaincre la banque pour pouvoir lancer son activité (je le confirme par expérience).
Je m’explique, l’année dernière, la finale du championnat du monde de League Of Legends a réuni près de 12 millions de personnes devant leur écran et s’est déroulée au Stade Sang-am en Corée du Sud, célèbre pour avoir abrité la finale de la coupe du monde de la FIFA en 2002. Il est clair qu’un tel engouement fait se frotter les mains des banquiers. Il faut également évidemment démontrer la faisabilité du projet au niveau local, mais il est clair que les bars E-Sports n’ont pas fini d’évoluer et ont encore de beaux jours devant eux !
Note de l’auteur : J’ai vraiment essayé pendant tout mon article de ne pas parler de League Of Legends, mais j’ai cédé au dernier moment. Seigneur pardonnez-moi.
Par jeanLucasec, il y a 9 ans :
Très bonne adresse le Game Over !
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