Batman : Christopher Nolan évoque la machine commerciale que sont les films de super-héros

20 novembre 2020 à 15h20 dans Cinéma

À l'occasion de la sortie aux États-Unis de son livre The Nolan Variations : The Movies, Mysteries, and Marvels of Christopher Nolan, Christopher Nolan est revenu sur l'ensemble de sa carrière de cinéaste. Ce dernier se confie notamment sur la chance dont il a bénéficié pour réaliser sa trilogie sur le Chevalier Noir avant l'arrivée en trombe des films Marvel en 2008, qui ont chamboulé le paysage super-héroïque au cinéma. 

Batman : Christopher Nolan évoque la machine commerciale que sont les films de super-héros

La belle époque 

En 2005, Christopher Nolan entamait une trilogie autour du célèbre Chevalier noir, avec la réalisation de Batman Begins érigeant le super-héros au rang de véritable icône du cinéma. Une réputation magnifiquement souillée par les médiocres Batman Forever (1995) et Batman et Robin (1997). Ce regain de popularité atteint même son paroxysme en 2008 avec la sortie de The Dark Knight sublimé par la prestation magistrale de Heath Ledger en Joker. Des oeuvres majeures prenant place au sein d'un nouveau cycle super-héroïque au cinéma, initié par les sagas X-Men et Spider-Man au tout début des années 2000. Les précurseurs d'un genre qui va caractériser le paysage cinématographique de toute une époque, exacerbé par l'arrivée du Marvel Cinematic Universe en 2008 et son premier long métrage Iron Man. 

Christopher Nolan fait ainsi part de son ressenti vis-à-vis de cette époque bénie selon lui. Il exprime notamment son soulagement d'avoir été en mesure de produire sa trilogie The Dark Knight 

C’était le bon moment pour raconter cette histoire. L’origin story de Batman n’avait jamais été utilisée au cinéma. On n’avait pas de règles particulières à suivre. Il y avait un vide à combler. Superman avait eu son récit définitif avec Christopher Reeve et Richard Donner. L’équivalent pour Batman n’avait jamais été fait. On voulait faire le récit d’une personnalité extraordinaire dans un monde ordinaire.

Par ailleurs, le réalisateur d'Inception revendique la totale liberté dont il jouissait dans son processus de création. Il témoigne ainsi du laps de temps qui lui était laissé afin de produire les suites des aventures du Chevalier noir. 

L’autre avantage qu’on avait, c’était qu’on pouvait prendre notre temps entre les suites. Quand on a fait Batman Begins, on ne savait pas quand on allait en tourner un autre. Et ça a pris trois ans pour le faire, et quatre ans avant celui d’après. On avait le luxe du temps. Ce n’était pas une machine commerciale pour le studio. 

Êtes-vous d'accord avec les propos tenus par Christopher Nolan ?

Source(s) : IndieWire
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Commentaires (1)
ça se tient en effet !
photo de profil de HERODOTOS Par HERODOTOS, il y a 4 ans Répondre
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