Boruto : la production met en garde les fans contre certaines arnaques
Boruto : Naruto Next Generations est la suite logique dans l'aventure Naruto, permettant aux fans de suivre les personnages vieillissants et leurs enfants dans un monde ninja désormais en paix. Si la communauté est plutôt bienveillante, ce n'est pas le cas de tous et il existe de nombreuses arnaques autour du manga de Masashi Kishimoto
Boruto : attentions aux arnaques !
La série Boruto : Naruto Next Generations est disponible en France depuis 2017 et comptabilise actuellement 16 tomes. Durant les aventures de Boruto et de ses amis, l'auteur du manga nous a livré certains des moments les plus touchants de toute l'histoire de la série, dont celui-ci qui a fait pleurer beaucoup de fans, que nous ne spoilerons pas, puisqu'ils sont suffisamment importants pour être vécus durant un visionnage. Pour les producteurs de la série, c'est également l'occasion de proposer toujours plus de produits dérivés, comme de nouveaux personnages dans des jeux de combats, des figurines Funko Pop, des posters et tant d'autres goodies ayant l'imagination -et le financement- comme seule limite. Pourtant, l'une d'entre elle, en plus d'être onéreuse et dans l'ère du temps, est à la limite de la légalité.
En effet, ces dernières années ont vu naître une pratique aussi floue que spéculative : les NFT, pour Non-Fongible Token, des objets, des artefacts, des dessins numériques uniquement dont il est possible d'acheter la propriété exclusive sur Internet. Hors, cette pratique n'est pas encore réglementée et de très nombreuses dérives existent. Des petits malins n'ont pas hésité à exploiter le filon, en récupérant par exemple des oeuvres d'autres artistes pour en proposer des NFT à leur nom, ce qui s'apparente ni plus ni moins à de la violation du droit d'auteur, du plagiat. Et malheureusement, les licences célèbres comme Naruto et Boruto n'échappent pas à la règle. Un point tel que le producteur de la série animée a tenu à mettre les points sur les i et à rappeler aux fans désireux de se procurer de tels objets qu'il n'existe à ce jour aucun NFT officiel Naruto :
\u26a0\ufe0fWe have been receiving inquiries regarding the authenticity of the information that spreads via the Internet about “officially” licensed NFT artifacts and games based on NARUTO. No license has been issued to authorize such products. Please watch out for false information.
— ã¢ãã¡ BORUTO-ãã«ã-ãå ¬å¼ã (@NARUTOtoBORUTO) March 11, 2022
Nous avons eu des demandes concernant l'authenticité des informations diffusées sur Internet concernant des NFT et jeux sous licence "officielle" NARUTO. Aucune licence n'a été délivrée pour autoriser ces produits. Veuillez faire attentions aux fausses informations.
NFT plagiats et arnaque, comment faire attention ?
La plateforme OpenSea, l'une des plus grandes banques de NFT du monde a révélé n'être composé en réalité qu'à 80% de plagiats et de spams. Un chiffre qui -ironiquement- pourrait être bien plus élevé selon les auteurs de l'enquête. Depuis de nombreux mois, beaucoup d'artistes se plaignent du nombre grandissant de vol d'oeuvres numériques qu'ils produisent, en France par exemple, le dessinateur Boulet (Raghnarok, Womok, Notes, Bolchoi Arena) et également connu pour son générateur d'avatars numérique le Bouletmaton a averti sur Twitter qu'un utilisateur d'OpenSea utilisait son générateur d'avatars pour vendre des NFT sans autorisation.
Tiens, encore un gentil-cryptobro-qui-veut-aider-les-artistes et qui s'approprie mon travail sans autorisation.
— -Boulet- (@Bouletcorp) January 30, 2022
Merci à l'internaute qui me l'a signalé.https://t.co/DofM3q0rZ8https://t.co/cCrqNaraBz
Les plateformes essaient de se prémunir face à ce genre de comportement. La plateforme DeviantArt par exemple dispose d'un outil capable de traquer les œuvres volées identiques sur Internet et d'en avertir l'auteur. OpenSea avait également annoncé vouloir limiter à 50 le nombre de NFT gratuits publiable sur son service, avant de faire machine arrière suite au tollé des pro-NFT, très attaché à ce service. Autrement, si vous désirez acheter une oeuvre numérique, on ne peut que vous conseiller de vérifier l'origine de celle-ci en faisant par exemple une recherche d'image via l'outil de Google Image. Il s'agit d'un moyen simple de vérifier la source d'une œuvre ou la première fois qu'elle a été publiée sur le net.
Il faut vraiment qu'ils arrêtent avec ça sinon ils vont tuer l'animé définitivement !