Un virement frauduleux d'un milliard de dollars a évité de justesse grâce à une simple faute de frappe. Cette histoire totalement insolite a été rapportée par la Réserve Fédérale de New York qui aurait pu connaître son pire cyber-braquage de l'histoire.
Fandation au lieu de Foundation
Cette banale faute de frappe a évité le plus gros braquage numérique de l'histoire. En effet, constatant la faute dans un ordre de virement, la Réserve Fédérale de New York a bloqué le virement afin d'analyser l'erreur. Le virement d'un montant record d'un milliard de dollars a ainsi pu être stoppé. Cette affaire, qui s'est passée il y a un mois, incluait également la banque centrale du Bangladesh. Toutefois, les hackers ne sont pas pour autant partie bredouille, puisqu'ils ont réussis à dérober la coquette somme de 80 millions de dollars.
Une méthode bien huilée
Pour tenter ce piratage, les hackers sont passés par la banque centrale du Bangladesh et ont dérobé les références pour les paiements par virement. Ils ont ensuite lancé plus de trente requêtes de transfert d'argent à la Réserve Fédérale de New York, le tout vers les Philippines et le Sri Lanka. Les quatre premières requêtes sont passées sans problème (81 millions de dollars). La cinquième requête, dont le virement était destiné à l'ONG Sri lankaise Shakila Foundation, a été bloquée en raison d'une faute d'orthographe au mot Foundation. Conséquence, les 32 autres requêtes ont été bloquées empêchant un transfert de 870 millions de dollars.
La faute a été repérée par la Deutsche Bank qui en a informé la banque centrale du Bangladesh. Pour information, il n'existe aucune ONG Sri lankaise du nom de Shakila Foundation et la banque du Bangladesh a bien peu de chance de revoir un jour l'argent dérobé. A l'heure actuelle, les hackers n'ont toujours pas été identifiés.
Par jeanLucasec, il y a 8 ans :
Fallait bosser à l'école les gars
Répondre à ce commentaire
80
6