Un squelette de vampire déterré en Pologne
Les vampires, sources de légendes, de mythes et de divertissement depuis des siècles, déchaînent les passions encore aujourd'hui. Toutefois, il y a des siècles, la menace d'un vampire était prise très au sérieux par les villageois, à tel point qu'ils ont développé des rituels pour se protéger de ces entités. Ces derniers jours, des chercheurs de l'Université Nicholas Copernicus de la ville voisine de ToruÅ ont fait l'étonnante découverte qui nous permet d'en découvrir davantage sur ces entités.
Un squelette de femme avec une faucille sous la gorge
Le cadavre n'avait pourtant pas grand chose de différent avec les autres squelettes du cimetière du XVIIe siècle. Toutefois, il y avait une faucille située seulement à quelques centimètres autour de son cou. Cette pratique a été démocratisée dès le XIe siècle dans les pays de l'Est, car la population avait développé une véritable crainte des vampires. Cette technique d'enterrement permettait de trancher la gorge du dit vampire dès qu'il levait la tête pour sortir de son tombeau.
Capture d'écran YouTube Chtivo24
Ces entités avaient selon les histoires et contes des capacités de résurrection et se nourrissaient du sang de leur victime à la nuit tombée. Le septième art a largement diffusé ces idées avec des œuvres telles que Entretien avec un vampire, avec Tom Cruise et Brad Pitt, ou encore Dracula avec Gary Oldman, Anthony Hopkins et Winona Ryder.
Une femme au statut social élevé
Les archéologues ont émis l'hypothèse que la femme avait un rang social élevé, car les restes étaient accompagnés d'un chapeau de soie. Les scientifiques ont également trouvé une serrure autour de son orteil, ce qui consolide l'hypothèse selon laquelle il s'agissait bien d'une personne qu'on accusait d'être un vampire, et que tout était fait pour l'empêcher de se relever.
Janek Skarzynski (AFP)
Cette découverte, bien que surprenante, est loin d'être la première. Depuis les années 1990, les scientifiques ne cessent de découvrir de très vieux restes d'individus qu'on aurait jugé il y a des siècles comme étant des vampires. Certains cadavres se retrouvaient avec les jambes ou la tête coupées. Cette peur des vampires, notamment dans les pays de l'est, venait de la méconnaissance de certaines maladies comme la tuberculose, qui provoquait chez le malade un teint pâle et un amaigrissement, des traits de caractère que l'on retrouvait dans la description d'un vampire.