City of Darkness : ce film d'action hongkongais fait l'unanimité
Avec le cinéma sud-coréen, le cinéma hongkongais compte parmi les plus passionnants au monde. Et ce nouveau film, dévoilé au Festival de Cannes, semble le prouver de la plus belle des manières, à en croire les premières critiques unanimes.
City of Darkness, le film qui tabasse le public cannois
Tandis que le cinéma Hollywoodien semble de plus en plus lasser une partie du public occidental, de nombreux spectateurs ont trouvé dans le cinéma asiatique un nouvel El Dorado. Chez Hitek, nous avons régulièrement évoqué notre passion pour le cinéma sud-coréen (comme en témoigne cette sélection de 15 chefs-d'oeuvre) ou pour le cinéma japonais (cette autre sélection de 15 films est assez éloquente). Mais nous n'évoquons pas suffisamment le très riche cinéma hongkongais, qui excelle aussi bien dans les drames amoureux poétiques - avec comme figure tutélaire le gigantesque Wong Kar-wai (In the Mood for Love, As Tears Go By) - que dans les thrillers et films d'action nerveux (la trilogie Infernal Affairs d'Andrew Lau et Alan Mak, The Killer de John Woo, Time and Tide de Tsui Hark).
Fort heureusement, certains événements nous poussent à corriger notre erreur, et la sortie au Festival de Cannes du nouveau film de Soi Cheang fait partie de ceux-là. Le réalisateur, qui s'est taillé une solide réputation avec son thriller crasseux Limbo, revient cette année avec City of Darkness, un film d'action ébouriffant selon les premiers avis, nous racontant les aventures de Chan Lok-kwan, un clandestin qui se réfugie dans la Citadelle de Kowloon - une enclave chinoise transformée en zone de non-droit - pour échapper aux hommes d'un boss des Triades.
Distribué en France par Metropolitan FilmExport - à l'instar du western pharaonique de Kevin Costner, dont on a découvert la bande-annonce exceptionnelle -, City of Darkness sortira dans les salles obscures françaises à partir du 4 septembre 2024. Sur la Croisette, les chanceux qui ont eu l'occasion de le découvrir sont unanimes : le film est un uppercut, qui met à l'amende une grande partie du cinéma d'action hollywoodien.
Il est impossible de ne pas être galvanisé par le dynamisme de #CityOfDarkness, qui associe la précision d'un Time and Tide à l'exubérance (décalée) d'un Miike. Féroce, brutal, mais aussi beau voire épique, c'est la petite bombe d'énergie rebelle qui réveille le @Festival_Cannes. pic.twitter.com/HyglPMb5wj
— Louan N (@nloun_nvs) May 17, 2024
Soi Cheang renoue avec son amour de la baston et un casting colossal pour raconter un chapitre passionnant de l'histoire Hong-Kongaise.
— Xidius (@foxhouet) May 17, 2024
Ma première critique pour Konbini : #CityofDarkness (ou #WarriorsoftheTwilightWalledIn) projeté hier à #Cannes2024.https://t.co/YH8KAwuirv
Impressionnant la citadelle, bagarre de hautes voltiges, mais par moments un chouia grotesque. On pardonnera aisément à Soi Cheang, car le film dégage une vraie tendresse pour ces personnages. #CityOfDarkness #cannes2024 pic.twitter.com/MeJ2ELRJW4
— Jon (@JonathanPichot) May 17, 2024
Entre du Tsui Hark et du Stephen Chow, #CityOfDarkness de Soi Cheang (Limbo) c'est surtout les meilleures bastons vues dans le cinéma HK depuis 20 ans. Le cadre de Kowloon offre une dimension sociale bienvenue, même si l'arc du protagoniste reste léger. Belle pioche!#Cannes2024 pic.twitter.com/8N8gfF8Rbl
— Charley James \ud83c\udf9e \ud83d\udcfd