Certains d'entre vous doivent attendre très impatiemment de découvrir Conjuring : Sous l'emprise du Diable, et d'ailleurs, peut-être même qu'une partie de nos lecteurs ont déjà découvert ce nouveau film d'horreur au moment où ils lisent ces lignes. Nous vous proposons, de notre côté, de revenir sur les principaux axes présentés dans ce film (sans spoiler bien évidemment), et de vous donner l'avis de la rédaction concernant ce nouvel opus de la célèbre franchise. Si vous êtes prêts à avoir un avant-goût des Enfers avec cette nouvelle histoire de possession, nous débutons sans plus tarder !
Le synopsis de Conjuring : sous l'emprise du diable
Conjuring : Sous l'emprise du Diable est le huitième film de l'univers cinématographique Conjuring, et le troisième de la série principale, après Conjuring : Les Dossiers Warren et Conjuring 2 : Le Cas Enfield. Nous y retrouvons Ed et Lorraine Warren, qui ont été appelés en renfort dans un cas de possession particulièrement violente. Pourtant très aguerri, le couple sera ébranlé par cette enquête, et basculera dans un monde terrifiant.
Pour sauver David Glatzel (l'enfant que l'on voit dans la bande-annonce, et qui est interprété par Julian Hilliard), les époux Warren feront de leur mieux. Très vite cependant, ces derniers seront dépassés par les événements. Le synopsis de départ peut rappeler d'autres films d'horreur qui ont pour thématique la possession et l'exorcisme, mais ce dernier nous réserve cependant quelques surprises, que nous allons vous détailler (sans vous spoiler, bien évidemment).
Mention spéciale à un rythme particulier
Il semblerait, ces temps-ci, que les créateurs de jeux d'horreur (comme Resident Evil Village) et de films d'horreur cherchent directement à nous plonger dans une ambiance macabre. Les premières minutes de Conjuring : Sous l'emprise du Diable sont vraiment intenses en effet, et nous permettent de rentrer directement dans l'univers horrifique que l'on attend.
Le son, surtout, est très impressionnant. Les premières notes tambourinent jusque dans notre coeur, et nous font sursauter au moment adéquat. La scène d'entrée de ce Conjuring est vraiment intéressante, puisque nous sommes lâchés dans cette histoire, et que nous nous accrochons à tous les détails qui y sont présentés pour tenter de reconstruire le puzzle. Nous ignorons d'ailleurs si tout ce que l'on voit est bel et bien la réalité, ou si quelques scènes sont de l'ordre de l'imaginaire de David Glatzel. La réponse arrive un peu plus tard, au moment opportun.
Le fait de rentrer dans une histoire au beau milieu d'un événement stressant pour les personnages (et donc, pour le spectateur) a du charme, mais c'est surtout le rythme global de ce Conjuring qui est intéressant. L'ambiance sonore du film colle en effet parfaitement avec le degré de possession d'un personnage. Plus la personne est en état de "possession avancée", plus la musique, saccadée, rapide, vous le fera comprendre, et ce, même avant que tout ne vous soit révélé. On alterne ainsi entre des phases rapides et des phases lentes, nécessaires pour créer un pic d'angoisse lors des phases rapides.
L'acteur Ruairi O'Connor est au rendez-vous
Le fait que plusieurs personnes distinctes soient possédées dans ce nouvel opus nous permet de voir leurs similitudes, et crée un lien particulier et authentique entre eux. Le personnage de Arne notamment est particulièrement intéressant, puisqu'il est une figure que l'on connaît bien : celle du chevalier blanc, qui cherche à aider plus faible que lui, et qui ira jusqu'à se mettre lui-même en danger pour délivrer l'autre de ses maux.
Il aura la lourde tâche de porter ce fardeau sur ses épaules. La prestation de l'acteur Ruairi O'Connor est à la hauteur de ce que l'on attendait de lui. Il s'agit d'un jeune homme d'apparence chétive qui semble porter sur ses épaules, d'un coup d'un seul, toute la misère du monde. Le personnage est certainement le plus marquant des "nouveaux personnages" présentés ici, qui excluent la famille Warren.
L'avis de la rédaction
Comme vous venez de le lire, nous avons notamment été surpris (en bien) par le rythme de ce troisième opus de Conjuring. Pour profiter au mieux du spectacle, nous vous recommandons par ailleurs de le découvrir au cinéma, ou, si vous souhaitez le regarder depuis chez vous, d'avoir une installation qui vous permettra d'apprécier pleinement la qualité sonore du film. Sans cela, le rendu ne sera pas le même, et vous ne pourrez apprécier à sa juste valeur l'ambiance qui souhaite être installée. Les sons sont parfois les meilleurs screamers, et Conjuring : Sous l'emprise du Diable nous le prouve bien.
Après avoir évoqué la qualité sonore du film et son rythme plaisant, il nous faut cependant maintenant adresser quelques reproches à ce troisième opus, et la plupart d'entre eux concernent le final de ce Conjuring. Alors que le film se tenait à merveille, la fin nous a laissé... sur notre faim. Le dénouement final, en effet, est très prévisible. Le spectateur imagine un scénario probable de fin plus d'une dizaine de minutes avant que celui-ci ne se réalise, ce qui nous laisse un goût amer en bouche, après avoir passé un bon moment.
Mais ce final est-il totalement à oublier pourtant ? Eh bien non. Les toutes dernières images qui nous sont présentées font en effet le pont entre le film et ce qu'il s'est passé dans la réalité, puisque le scénario a été écrit en ayant pour base des faits réels. Les enregistrements liés à cette histoire nous sont ainsi présentés, et nous pouvons enfin dire, à ce moment-là, que nous terminons ce visionnage avec de véritables sueurs froides, celles que nous voulions ressentir en regardant un film d'horreur tel qu'un Conjuring.
Et vous, de votre côté, comptez-vous voir le film Conjuring : Sous l'emprise du Diable ? Nous vous laissons répondre à cette question via notre sondage, ainsi que dans notre espace commentaires ! Et si vous adorez les films d'horreur, vous pourriez être curieux de savoir quel est le seul film d'horreur que Stephen King n'a pas pu regarder en entier.
Par Graillou, il y a 3 ans :
Ca me donne envie d'aller le découvrir plus en détails celui-là tiens !
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