Après vous avoir présenté dans les deux premières parties des dessins animés tels que Le Dernier Maitre de l’Air, La Légende de Korra, Wakfu ou encore Skyland, nous allons aujourd’hui parler de deux séries d’animation très différentes l’une de l’autre : Code Lyoko et Galactik Football.
Code Lyoko
"On ira, on saura, sauver notre existence, se donner une chance, de tout effacer…". 97 épisodes à entendre cet air, ceux qui auront regardé la série se souviendront de ces paroles de générique inoubliables !
Saviez-vous d’ailleurs qu’une suite de la série avait vu le jour sous le nom de Code Lyoko Evolution ? Non ? Grand bien vous en fasse ! Cette suite avec de "vrais acteurs" (enfin vrai, ça reste à prouver) est tout simplement ridicule ! Primo, on ne touche pas à Code Lyoko et deuxio, quitte à prendre des acteurs autant en choisir qui sont capables d’exprimer un minimum d’émotion !
Ça raconte quoi ?
Jeremy, Ulrich, Yumi et Odd (dur à porter comme nom) sont quatre collégiens découvrant un superordinateur dans une usine abandonnée. En l’allumant pour la première fois, ils activent par la même occasion XANA, un programme cherchant à prendre le contrôle du monde humain. Pour combattre la menace, les adolescents utilisent des scanners permettant de les matérialiser sur Lyoko, un véritable monde virtuel, à l’intérieur du supercalculateur. Leur mission : désactiver les tours mémorielles activées par XANA pour agir sur le monde humain. Sur Lyoko, nos héros feront la connaissance d’Aelita, une intelligence artificielle bien étrange…
Pourquoi regarder ?
Devinez d’où ça vient ? Gagné, c’est encore nous, brillants esprits français, qui sommes à l’origine de cette série d’animation ! Série qui a d’ailleurs su en convaincre plus d’un puisqu’elle a été diffusée dans une petite dizaine de pays et notamment aux Etats-Unis et au Japon.
Originalité du concept : parce que des programmes informatiques qui veulent conquérir le monde et qui se font rétamer par des collégiens entrant dans des ordinateurs pour se battre avec des supers pouvoirs sur des maps différentes, ça ne court pas les rues. Sans mentionner la possibilité de remonter le temps (bien pratique) après chaque attaque pour éviter les ennuyeuses questions des gens contrôlés par XANA. On pourrait trouver cela farfelu, mais la série mélange plusieurs genres de manière très réussie ! Mieux, au fur et à mesure qu’on nous donne des explications sur l’origine du supercalculateur, on en vient à trouver cela logique tout en se demandant pourquoi on n’est toujours pas capable de faire la même chose en vrai !
Des styles de combat très différents pour chaque personnage. Sur Lyoko, les adolescents sont pourvus d’armes et de pouvoirs spéciaux les aidant dans leur lutte contre XANA. Ulrich, le samourai, manie le sabre comme personne et n’hésite pas augmenter ses capacités offensives à l’aide de son super sprint. Yumi, la geisha, utilise régulièrement son pouvoir télékinétique pour modifier la trajectoire de ses deux évantails mortels. Odd, le garçon-chat, combine ses flèches lasers et son bouclier à son agilité féline pour atteindre ses cibles.
Personnage secondaire très présent dans la série, Jim Moralès assume à la fois la casquette de surveillant et celle de prof de sport. Son rôle se borne à faire rire le spectateur par le ridicule : entre son comportement maladroit et ses histoires d’une autre vie dont il préfère ne pas parler, on en vient souvent à plaindre le pauvre bougre souvent victime de XANA.
Galactik Football
Avec cette série d’animation on est (très) loin du cultissime Olive et Tom. Ici, il est question du football comme discipline intergalactique, de différentes races d’aliens, de supers-pouvoirs et d’équipes de 7 joueurs uniquement. Les aficionados de foot considèreront sans doute cela ridicule, mais les profanes comme moi trouveront certainement cela plus divertissant qu’un match de foot ordinaire.
Ça raconte quoi ?
Dans un univers où les individus maitrisent des pouvoirs fantastiques, le football est un sport permettant d’utiliser ces pouvoirs pour remporter des matchs. Aarch revient sur sa planète d’origine, Akillian, pour y monter une équipe de Galactik Football : les Snow Kids. Sa jeune équipe pleine de talent va devoir affronter les meilleures équipes de la galaxie et réapprendre à utiliser le Souffle, un pouvoir disparu il y a longtemps, s’ils veulent réussir à remporter la Galactik Football Cup. Entre matchs pour remporter la victoire, problèmes familiaux venant mettre en péril l’équipe et histoires d’amour entre joueurs, les Snow Kids ont intérêt à rester soudés pour remporter la Cup.
Pourquoi regarder ?
Frenchie : bon je pense que vous avez compris depuis le temps, la série est aussi d’origine française, on entretient une vraie passion pour ce secteur !
Equipe mixte. Je ne ferai pas un grand discours sur l’égalité des sexes, le fait que les femmes sont aussi capables que les hommes... Simplement, je trouve cela très positif de présenter des équipes composées d’hommes et de femmes. La question de cette mixité n’est même pas abordée et coule de source dans la série, chaque personne possédant des pouvoirs ou des attributs spécifiques, les joueurs sont tous sur un pied d’égalité quel que soit leur race ou leur sexe. Dans la même idée, l’équipe des Snow Kids est représentative de la mixité culturelle en intégrant différentes ethnies.
Des extraterrestres au design recherché : qu’ils soient humanoïdes, hybrides, mécaniques ou simplement humains, les différents peuples qui prospèrent dans la série ont tous des caractéristiques bien particulières souvent liées aux conditions de vie sur leur planète d’origine. Chacun possédant en plus des pouvoirs spécifiques. On découvre ces différentes planètes au fil des épisodes et des matchs que disputent les Snow Kids.
Les Pouvoirs : le Smog de l’équipe des Shadows est sans doute le pouvoir qui semble vous assurer une victoire certaine pour chaque rencontre. Il permet aux joueurs de se téléporter comme bon leur semble. Comment perdre dans ces conditions ? A vous de regarder, vous verrez. Le Cri de Métal des Rykers n’est pas mal non plus dans son genre : les cris de ces joueuses assomment ou paralysent les membres de l’équipe adverse. On retrouve également des fluides permettant de semer la confusion dans l’esprit des joueurs adverses (l’Onde Cérébrale des Cyclopes) ou de les piéger dans des bulles (la Fournaise de Xenon des Xenons). D’une manière générale, les joueurs possèdent une grande force de tir quand ils ont recours au fluide et font également des sauts de plusieurs dizaines de mètres. Avec ça, on se demande encore comment les goals parviennent à arrêter les ballons qui foncent vers leurs cages et encore plus comment ils arrivent à ne serait-ce que voir le ballon arriver.
Par jeanLucasec, il y a 9 ans :
Moins fan de ces deux là que ces des autres sélections
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