Black Widow : l'énorme erreur stratégique de Disney face à Scarlett Johansson
Nouveau rebondissement dans l'affaire qui oppose l'actrice Scarlett Johansson à Disney. Si aujourd'hui, la justice n'a toujours pas tranché en la faveur de l'une des deux parties, cette histoire aurait pu ne jamais arriver.
Les faits
Petit rappel des faits : Scarlett Johansson a saisi la justice à l'encontre de la firme aux grandes oreilles suite à une baisse de ses revenus, et le nom respect de son contrat liés à la chute dans le box-office du film Black Widow, puisque sorti à la fois en salles et en streaming. On sait que la sortie du film aurait fait perdre 50 millions de dollars à l’actrice, selon ses dires. Depuis, c'est la guerre ouverte.
Les avocats de Scarlett Johansson pointent la position versatile de la défense de Disney, qui ignore tour à tour avant de se montrer agressive. On sait qu'en mars 2019, Disney avait annoncé que les sorties Marvel seraient disponibles sur Disney+ immédiatement après leurs sorties au cinéma. L'équipe de Scarlett Johansson avait demandé au géant de garantir que Black Widow serait épargné. Disney a ignoré la demande, mais a aussi contrarié Marvel puisque l'avocat de ses derniers avait annoncé que Disney misait sur une sortie en salle massive. Pour Marvel, ce procès nuit fortement à leur image, selon les mots du président Kevin Feige. Un véritable enlisement, donc personne ne sort gagnant.
La main tendue à Disney
Pourtant, tout ceci aurait pu être évité. En effet, les avocats de Scarlett Johansson auraient tendu la main à Disney pour un accord à l’amiable, que le géant n'aurait pas pris en compte, selon nos confrères d'IGN. Si Disney avait accepté cet accord à l'amiable, et donc le chèque proposé, l'affaire serait sans doute close à l'heure actuelle. Le montant du chèque ? 100 millions de dollars. Selon IGN toujours, Disney aurait fait l'autruche sur cette proposition négociable, sans proposer de nouvelle offre et ainsi assainir les relations.
C'est ensuite face à cette position que l'actrice aurait saisi la justice pour rupture de contrat. Si Disney affirme que le contrat de l’actrice a été honoré, certaines informations dévoilent que la firme aurait pu éviter cela. En effet, selon le Wall Street Journal, Disney aurait été en pourparlers avec Johansson concernant son changement du contrat après la sortie hybride du film, (on sait que le contrat de Johansson était basé sur des bonus au box-office). En conséquence, les 100 millions proposés auraient très bien pu mettre un terme à l'affaire.
Cette frilosité entache sérieusement l'image de Disney aujourd'hui. Et si cet accord est tombé à l'eau, c'est parce que personne ne semblait vouloir prendre la responsabilité d'une telle démarche, et ainsi salir sa réputation. On ne sait pas si l'heure est au regret chez Disney, ou si le géant du streaming est confiant pour sortir victorieux du procès.
Disney seul contre tous, plie
Ce n'est pas la première fois que les choses se tendent entre Disney et ses acteurs. Citons Emma Stone, qui a obtenu une contrepartie suite à la sortie simultanée de Cruella en salles et en streaming. Cela fait beaucoup pour la firme aux grandes oreilles, qui a récemment fait face aux soutiens de plusieurs personnalités, comme les frères Russo, Denis Villeneuve ou encore Elizabeth Olsen, en faveur de Scarlett Johansson.
Face à tout cela, Disney a décidé de rétropédaler en annonçant renoncer à sortir ses films simultanément au cinéma et sur la plateforme Disney+. Une décision lourde de sens en faveur des acteurs, mais aussi pour les autres filiales de Disney, qui voient la sortie de leurs films sur Disney+ comme inquiétante. Une première grosse victoire face à l'ogre du 7ème art ?
Un personne qui voudra voir un film le plus vite possible ira forcément le voir au cinéma (et le téléchargera peu être par la suite pour le revoir, mais il aura au moins payé sa place de ciné).
ça limite un peu la casse.
Sauf que pour eux c'est rare que leur film sorte au cinéma en plus de leur plateforme.
On ne doit pas dépasser les 5%, donc disney n'a pas grand chose à craindre de ce coté la je pense.