Disney : Disneyland Paris, Fortnite, Alien, la firme victime d'un hack massif

Après Sony, Disney est à son tour victime d'un énorme leak. Plusieurs contenus relatifs à Disneyland Paris, Fortnite et un futur jeu Alien ont été dérobés.

Après rockstar et sony, au tour de disney

Personne n'est épargné par les leaks en 2024. Même les plus grosses firmes du divertissement. Rockstar en a fait les frais lorsque une tonne de fichiers relatifs à GTA 6 a fuité sur Internent en 2022.

Cette fois-ci, c'est au tour de Disney d'être visé. Un groupe de hackers se revendiquant sous la bannière de Nullbulge ont dérobé plus d’un téra octet de données compromettantes, prélevées depuis le logiciel de communication professionnel Slack, la plateforme utilisée en interne par l’entreprise.

Des revenus de Disneyland Paris, un jeu alien et du contenu de fortnite récupérés

L'information a été dévoilée par The Wall Street Journal ce 15 juillet (hier). Le média rapporte que«des discussions sur des campagnes publicitaires, des technologies utilisées par les studios et des entretiens professionnels» ont fuité en ligne. L’action a été revendiquée par «un groupe autoproclamé de hackeurs» anonymes qui se fait appeler Nullbulge, précise le site spécialisé The Verge.

Parmi les fichiers dérobés, on compté «des conversations sur la maintenance du site de Disney, le développement de logiciels, des photos des chiens des salariés et des données qui remontent au moins à 2019». Il est aussi rapporté que des résultats d’entretiens d’embauche ou des revenus de Disneyland Paris ont également fuité. D'autre part, et d'après Eurogamer, des fichiers relatifs à une future collaboration avec Epic Games sur Fortnite et des informations à propos de la suite d'un jeu Alien récent sont également parvenus dans les mains des hackeurs. Il s'agirait d'Aliens: Fireteam Elite 2, jeu prévu pour 2025.

Derrière cette attaque, une revendication. Le groupe ne demande pas d'argent, mais veut punir l'entreprise, «défendre les droits des artistes» et «choisir leurs cibles en fonction de critères sociaux, économiques ou politiques». Le porte-parole du collectif déclare que Disney était visé «à cause de sa gestion des contrats des artistes, sa politique en matière d’IA et son manque de respect flagrant du consommateur. Dans un duel, il vaut mieux tirer en premier», poursuit le porte-parole.

Dans The Wall Street Journal, le chercheur américain en cybersécurité Eric Parker révèle que ce groupe serait en réalité l’œuvre d’une seule et même personne. «Il ne fait pas cela pour l’argent, je pense donc que c’est une façon d’attirer l’attention».

De son côté, Disney a annoncé enquêter sérieusement sur cette affaire, sans précision supplémentaire quant à l'état qui règne au sein de la firme aux grandes oreilles, ni sur les circonstances du vol. Cette cyberattaque rappelle le piratage de Sony Pictures Entertainment en 2014, dirigé par des pirates nord-coréens qui ont volé plus de 100 To de données.