Dragon Ball : 13 fois où l'anime a dû être censuré
La version animée du manga Dragon Ball a subi de nombreuses fois la censure aux Etats-Unis, mais aussi en France. Racisme, violence, nudité : les motifs sont nombreux et ont parfois donné lieu à des modifications pour le moins insolites. En effet, le programme pouvait se retrouver au beau milieu d'une plage horaire à destination des enfants, ce qui s'est avéré pour le moins inadapté s'agissant d'une œuvre qui tire son essence des combats !
maître roshi, le senior borderline
Maître Roshi, également connu sous le nom de Tortue Géniale, n'a jamais caché son penchant pour les jolies femmes. Il passe d'ailleurs le plus clair de son temps libre à lire des revues érotiques. Ces dernières ont fait l'objet d'une censure dans la version américaine, dans laquelle elles ont été remplacées par des magazines génériques.
A plusieurs occasions, des scènes ont montré le vieil homme touchant les seins ou les fesses de protagonistes féminins comme Bulma ou encore C-18. La volonté des Japonais d'en faire un véritable hentai - pervers - n'a visiblement pas plu aux USA. En effet, ces scènes s'apparentent à du harcèlement sexuel et ont été coupées au montage en conséquence.
lE CAS MONSIEUR POPO
Monsieur Popo est probablement le personnage le plus sujet à polémiques de toute la série. En effet, ses traits sont grossiers et font immédiatement penser à une caricature des noirs à l'époque à laquelle ignorance et stupidité amenaient de nombreuses personnes à les considérer comme une "race inférieure".
L'image parle d'elle même. Peau couleur noir pétrole et grosses lèvres rouges : tout y est et rappelle la pratique du blackface. La version américaine de l'anime a donc vu son personnage recoloré en bleu, ce qui règle le problème raciste, mais pas celui du ridicule ! Le pokémon Lippoutou, très similaire, avait lui aussi fait l'objet d'un changement de couleur, passant du noir au violet.
de la violence, oui, mais pas de sang
Malgré l'extrême violence de certaines scènes de combat, il était habituel pour les versions américaines de Dragon Ball de retirer le sang ou de le colorer, ce qui pouvait donner des résultats pour le moins … surprenants. Des guerriers ultra musclés dégoulinant de sueur (ou de plasma, tout dépend de votre perspective), voilà qui donne envie !
L'alcool, c'est de l'eau
Si cela apparaît relativement rarement, il arrive à nos chers confrères de la team Z de savourer une bonne pinte de blonde entre amis, entre deux sauvetages de la planète.
De la bière dans un programme pour enfants ? Vous connaissez la suite : censure immédiate, le précieux liquide doré a donc été remplacé par du bleu.
Le trou dans la poitrine de goku
A la fin du premier arc de Dragon Ball Z, Goku est contraint de contenir son frère Radditz alors que Piccolo prépare son célèbre Makankosappo. Le laser surpuissant les ayant traversés tous les deux, Goku s'est retrouvé avec un trou béant au niveau de la poitrine.
La blessure, particulièrement violente, n'a pas passé le test de la censure américaine. Le jeune public aurait-il apprécié cette scène horrifique ? Rien n'est moins sûr…
Le massacre d'innocents : nappa et vegeta, Dodoria
Avant leur affrontement contre Goku, l'ancien duo de vilains a pris un malin plaisir à détruire plusieurs villes, tuant au passage de nombreux citoyens innocents.
A la place de ce déchaînement de violence, les Américains ont plutôt opté pour des dialogues mentionnant l'évacuation d'une ville, et la supposée désertion d'une autre "parce que c'était un dimanche". On aura trouvé plus convaincant ! Dans le même registre, la scène dans laquelle Dodoria transperce littéralement un pauvre Namek au plexus a été remplacée par un simple coup de poing dans le dos.
Le doigt d'honneur de Recoome
Même un geste pour le moins anodin peut s'avérer sujet à la censure. C'est le cas de ce doigt d'honneur du membre de la team Ginyu destiné à Goku ! Too much, vous avez dit ?
Le nom de Mr. Satan changé
Tout est dans le titre. Mr. Satan a ainsi été renommé Hercule !
trunks montre ses fesses, nudité zéro
Le fils de Végéta est décidément un incorrigible garnement. Même face à des ennemis surpuissants tels que le légendaire Sayajin Broly, il n'hésite pas à faire tomber le pantalon pour les mettre en colère.
Afin de pallier le problème, la parade consistait à faire un zoom sur le visage du petit Trunks. Dans le même genre, les scènes de nudité ont toutes été modifiées, parfois en ajoutant des éléments de décor tels que des plantes.
des morts oui, mais pas de corps !
Lorsque la team Z affronte pléthore d'ennemis plus puissants les uns que les autres, il arrive que certains ne survivent pas très longtemps. Cela nous amène à des morts iconiques comme celle de Yamcha, à l'origine de bien des memes.
Malheureusement pour les Américains, il ne leur a pas été possible d'assister à cette célèbre PLS Yamcha-style. A la place, un cratère vide était laissé. Quand on meurt, on disparaît.
périple en enfer
Lorsque Goku meurt, il est vu au "Paradis", sorte de monde parallèle dans lequel il se retrouve forcé de courir un marathon sur une voie nuageuse. Une fois tombé par inadvertance - et ce malgré de nombreux avertissements - notre héros se retrouve en enfer en compagnie de démons aux gros muscles.
Les démons en question portaient des débardeurs avec une simple mention "HELL" dessus. Il n'en fallait pas moins pour censurer : les habitants de l'enfer "dragonballesque" se sont donc retrouvés avec des débardeurs estampillés "HFIL" ce qui devait prétendument signifier Home For Infinite Loosers !
la résurrection d'hitler
Lors de l'ouverture des portes de l'Enfer, de nombreux méchants ont été autorisés à revenir sur Terre. Parmi eux se trouvait Hitler, en personne ! En fonction des versions, on pouvait le trouver sans certains signes distinctifs (la croix gammée entre autres) ou carrément absent des épisodes.
pas d'auréole sur la tête
Les personnages officiellement décédés peuvent refaire apparition sur Terre, avec une auréole témoignant de leur statut "d'invité". Aux Etats-Unis, ces dernières ont été remplacées par de simples orbes lumineuses.
dragon ball super et censures françaises
Après avoir fait un petit tour des "meilleures" censures américaines de Dragon Ball Z, il est temps de s'intéresser au cas de Dragon Ball Super. Diffusé en 2017 par la chaîne Toonami, ce nouvel anime n'a pas échappé à la règle. Parmi les censures recensées : une petite séquence dans laquelle il y a du sang supprimé, le combat de Trunks "raccourci" au minimum, la scène de Tortue Géniale où ce dernier demande « s'il est possible d’acheter des vidéos de jeunes filles plantureuses ».
Les combats opposant Beerus et Goku n'ont pas non plus été épargnés, en témoignent plusieurs scènes censurées de l'épisode 11 comme la bagarre "cartoonesque" (en photo ci-dessus) ou encore l'énorme boule d'énergie que Goku doit retenir de ses mains. Au total, ce sont presque une trentaine de passages qui ont été censurés par la chaîne, entre l'épisode 1 et 12 uniquement.
Cette dernière s'est défendue en invoquant la jeunesse du public, mais a tout de même fini par diffuser les épisodes dans leur version d'origine à la suite des plaintes de la communauté. Pousser un coup de gueule, ça a du bon parfois !
Non à la censure, qu'importe qui la subit !
Je regarder quand j'avais 9ans avec la permission de mes parents et j'adorais et j'aime toujours... Donc voilà si l'enfant et jeune et fragile faut surveiller à ce qu'il regarde faut arrêter de massacré les œuvres a cause des parents inconscient !!!
*Toute ressemblance avec des éléments que vous ayez vécus serait purement fortuite*