Dragon Ball Super, épisode 130 : l’épisode parfait ?

À un petit épisode de la fin d’un arc palpitant, les créateurs ont balancé tout ce qu’ils avaient sous la pédale. 

Rebondissement sur rebondissement, sur rebondissement. La fin du Tournoi du pouvoir n’a jamais semblé aussi proche, et pourtant, l’arc n’a jamais semblé aussi bon. Beaucoup ont pensé (et moi le premier) que l’épisode 131 ne serait qu’une sorte de pâle conclusion, mais au final, il sera décisif. Même avec de brefs spoilers qui ont gribouillé le scénario de cet épisode immanquable, la Toeï a délivré un concentré de tout ce que DBS pouvait offrir de mieux. Enthousiaste, très, très enthousiaste à l’aube de terminer cet arc.

Un combat explosif

On aurait pu croire que ce serait terminé. Que Son Gokû avec sa nouvelle forme amplement maîtrisée aurait écrasé Jiren en un rien de temps. Ça a commencé à être le cas, et j’ai eu peur. Mais au final, Jiren a très vite dévoilé sa pleine puissance et l’épisode a pris une tournure "badassement" incontrôlable. J'ai d’ailleurs beaucoup aimé l’utilisation de la couleur tout au long des vingt minutes. Le bleu pour Gokû avec des flammes qui colorent l’écran à chaque attaque, et le rouge pour Jiren. Une sorte d’entité qui construit une opposition épique où les attaques s’enchaînent à vitesse grand V sans que qui que ce soit ne se sente obligé d’expliquer ce qu’il se passe. Du grand Dragon Ball. Du vrai.

Mention spéciale à quelque chose qu’ils avaient très peu réussi à faire jusque-là : construire de véritables enjeux. Et surtout, développer le personnage, notamment celui de Jiren. Le membre de l’univers 11 voit sa force décuplée alors qu’il est confronté à son ultime phobie : être surpassé. Lui-même découvre alors sa véritable puissance, qui, heurtée à celle de Gokû n’est pas suffisante. Sa démonstration de force, entrecoupée de flashbacks permet d’en apprendre un peu plus sur son personnage. Si énervé, si assoiffé de force, il en est même venu à renoncer à ses principes de justice en s’en prenant au public. Déchaînant dans le même coup la rage d’un Gokû incroyable.

Freeza, le retour

Hallelujah ! On l’a retrouvé ! Après de longs épisodes, Freeza a repointé le bout de son nez à un moment un brin attendu, mais important. Nos théories étaient donc véridiques : la Toei a souhaité nous faire oublier l’antagoniste pour mieux jouer le twist. C’était d’ailleurs grossièrement exagéré à l’image de Vermoun criant "Termine Gokû et tu auras gagné". Mouais. Autre surprise : il est accompagné de C-17. C’est gros, certes. Le fait qu’ils aient été dans l’ombre tout ce temps, alors qu’il se passait des trucs de dingue dans l’arène, sans même se soucier du reste, sans même être repérés par la moindre personne… oui, c’est gros. Mais au moins, on ne s’y attendait (presque) pas.

La mention spéciale de cet épisode revient à ce «"contre-coup" des Dieux sur Gokû pour l’Ultra Instinct. Génialement trouvé, cela permet un ultime rebondissement qui maintient le suspense vif pour le tout dernier épisode. Gokû serait donc incapable de combattre tandis que Freeza et C-17 vont devoir redoubler de force pour gérer le time-out. Une brève inquiétude : celle que la fin soit bâclée. Il ne reste donc qu’un épisode et il y a énormément de choses à traiter : le combat final, la fin du tournoi, le voeu du gagnant, les retrouvailles avec les familles, etc. Beaucoup, beaucoup de choses. D’ailleurs, peut-être même que le voeu ne sera pas fait dès maintenant et sera gardé pour la suite ?