DreamWorks : l'interprète de Shrek propose cette nouvelle idée pour relancer la franchise

Entre 2001 et 2010, les fans des productions DreamWorks ont pu découvrir les aventures de Shrek, réparties en quatre films. Un ogre laid et misanthrope qui apprécie la solitude de son marais avant d'être alpagué dans une aventure extraordinaire. Et alors que les fans attendent désormais la suite, voilà que Mike Myers, l'interprète de Shrek dans la saga, a une idée pour relancer la franchise. 

le retour au marais

En quelques décennies seulement, DreamWorks est parvenu à se faire connaître comme l'un des studios d'animation les plus populaires au monde. Sa force ? Des licences désormais cultes, de Shrek à Kung-Fu Panda en passant par Madagascar et Dragons, le studio américain a encore su séduire cette année avec Les Bad Guys, sorti le 6 avril dernier dans les salles de cinéma de l'Hexagone et dont la première semaine d'exploitation y a cumulé 259 472 entrées. 

Un studio acclamé dont l'une des plus grosses sagas n'est nulle autre que Shrek. Quatre films diffusés entre 2001 et 2010 qui auraient pu être accompagnés d'un cinquième opus. Un projet annulé depuis quelques années qui a vu naître une idée de reboot avec le casting original. Mike Myers, la voix originale de Shrek, devrait ainsi être de retour pour ce reboot, aux côtés de Cameron Diaz (Fiona), Eddie Murphy (l'Âne) et d'Antonio Banderas (le Chat Botté). 

Mais alors que Shrek ne quitte plus son marais depuis plus d'une décennie maintenant, d'autres membres du casting, eux, comptent bien être de retour dès cette année dans Le Chat potté 2 : La Dernière Quête, prévu pour le mois de décembre prochain. Mais dans une interview pour le compte de GQ, Myers a partagé son amour pour le personnage de Shrek, de même qu'une idée pour relancer la franchise :

"J'aimais l'idée de prendre un conte de fées et de le tourner à l'envers, et de faire en sorte que tous les méchants traditionnels soient des gentils, et que tous les gentils traditionnels soient des méchants. Et j'ai réalisé que c'était un rôle dramatique. À la moitié du film, je me suis dit : "Il y a un centre émotionnel ici. Vous connaissez la vieille blague : "Je ne voudrais pas être membre d'un club qui m'accepterait comme membre" ? C'est ce que j'ai toujours ressenti. Le concept de passer d'un ogre qui se déteste à un ogre qui s'accepte était significatif pour moi. J'adore jouer Shrek. Si je devais faire un Shrek par an, je serais ravi."

Une idée qui fait sens ?

Un Shrek par an ? Voilà une idée qui risque de plaire à DreamWorks. Et pour cause, Shrek, c'est deux premiers films à 487,9 millions et 928 millions de dollars de recettes. Une poule aux œufs d'or qui pourrait bien pousser Comcast, propriétaire du studio depuis 2016, à rentabiliser son acquisition de 3,8 milliards de dollars en augmentant drastiquement la sortie de films façon Marvel et Disney. Par chance, Mike Myers est d'ores et déjà partant pour augmenter la cadence à hauteur d'un film par an. 

Bien évidemment, un film Shrek par an finirait par lasser les spectateurs, d'autant que Shrek 4 n'a pas fait aussi bien que ses prédécesseurs. Néanmoins, avec son casting de personnages hauts en couleurs, la franchise pourrait multiplier les spin-off, à l'instar de ce que DreamWorks fait déjà avec Le Chat Potté. La saga n'est pas prête de disparaître, en particulier avec un Mike Myers prêt à reprendre du service aussi souvent. Reste à savoir ce qu'il adviendra de ce reboot. Réponse dans les années à venir.