Voici comment écouter de la musique gratuitement sans faire fondre sa Data

La musique est un art qui compose nos vies à tous. Toutefois, pour y avoir accès, il ne suffit pas de claquer des mains ou de taper des pieds. Sur smartphones et PC, il faut généralement s'affranchir des légendaires 10 euros par mois pour pouvoir profiter d'une écoute illimitée et surtout, offline. Toutefois, il existe des solutions gratuites, pour profiter de musiques en vidéo, ou audio, directement sur votre smartphone et ce, hors-ligne. 

De nombreuses solutions existent

Spotify, Deezer, Soundcloud, ces grands noms du service Freemium vous permettent d'écouter de la musique gratuitement, en échange de la diffusion de pubs entre plusieurs écoutes. Bien évidemment, les pubs sont redondantes et surtout, brisent votre état d'esprit, de même que vos tympans. Pour palier ce problème, il existe des solutions. Ces solutions peuvent mener à des usages illégaux, il est important d'en prendre conscience. Mais dans un premier temps, les internautes peuvent profiter d'un convertisseur YouTube ou d'un convertisseur MP3, qui fonctionnent aussi bien sur smartphones que sur PC, via votre navigateur.

Une manière de retrouver votre musique directement sur votre appareil, le tout gratuitement. Certains services profitent également de solutions de recherche, permettant aux utilisateurs de rechercher leur musique préférée directement depuis cette page, sans avoir à continuellement devoir copier/coller des liens. Leur utilisation est extrêmement simple et accessible à tous. Tous les smartphones et ordinateurs peuvent y accéder, du moment que vous profitez d'une connexion Internet et d'un navigateur qui fonctionne.

En mai dernier, YouTube a décidé de s'inscrire dans le paysage payant des services de streaming musicaux en transformant YouTube Red en YouTube Premium. Ce service permet d'esquiver les publicités, lire les vidéos en arrière-plan, les télécharger pour en profiter hors-ligne et apprécier les contenus YouTube Originals, le tout pour 11,99€/mois. Si les utilisateurs préfèrent se cantonner à la musique, l'offre YouTube Music existe. Pour 9,99€/mois, vous bénéficiez des bonus précédemment cités, mais seulement pour la plate-forme YouTube Music. 

À côté de ça, il existe également des applications, majoritairement sur Android, pour pouvoir apprécier vos musiques sans avoir à jongler entre divers onglets de navigateur. Cependant, ces applications sont disponibles en dehors des clous du Play Store, pour éviter que leur existence ne soit éphémère. Videoder et TubeMate sont deux d'entre elles et permettent de télécharger vos vidéos YouTube directement depuis la vidéo en question. L'utilisateur peut ensuite choisir le format, audio ou vidéo, ainsi que la qualité du fichier. Les fichiers téléchargés sont enregistrés directement dans votre smartphone et peuvent être ouverts dans une application tierce comme Google Play Musique, par exemple. 

Entièrement gratuit, mais interdit par YouTube

Le principal intérêt de ces manipulations, est de pouvoir sauver sa Data. Depuis un réseau Wi-Fi, vous pouvez télécharger les musiques que vous voulez, sans limite, et ce gratuitement. Toutefois, comme vous vous en doutez, cette utilisation n'est pas bien vue par YouTube. En suivant les étapes indiquées par les sites ou applications précédemment citées, vous violez les conditions d'utilisation de YouTube : "'Streaming' désigne la transmission numérique simultanée de données par YouTube via Internet, sur un appareil doté d'un accès à Internet et géré par l'utilisateur, de manière à ce que ces données soient visualisées en temps réel et non à être téléchargées (que ce soit de façon permanente ou temporaire), copiées, stockées ou redistribuées par l'utilisateur". Télécharger gratuitement par ce biais empêche également les créateurs de ces contenus d'être rémunérés pour leurs oeuvres. 

Ce que YouTube prohibe par dessus tout, c'est que les oeuvres téléchargées soient ensuite réutilisées à des fins commerciales. Le téléchargement illégal d'une oeuvre protégée vous expose à des risques de sanction pénale. Ce "délit de contrefaçon" peut être puni de 3 ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende. Les risques sont infimes, mais cet usage reste interdit, sur le papier.