Ce n'est malheureusement pas demain la veille que les Etats-Unis aluniront ... Le pays a enregistré de nombreux échecs mais celui qui vient de se produire ce mardi 9 janvier met totalement fin aux ambitions lunaires des américains.
Un retard important dans la course vers la Lune pour les Américains
En effet, la start-up américaine Astrobotic Technologies a construit un atterrisseur lunaire baptisé Peregrine mais l'engin a connu une anomalie moteur et n'est pas parvenu à orienter ses panneaux solaires en direction du Soleil.
Commandé par la Nasa, Peregrine avait pour mission de se poser sur la surface de la Lune, au niveau du pôle Sud le 23 février prochain. Malheureusement, après sa séparation avec l'étage supérieur de la fusée, les équipes ont remarqué qu'il n'était pas possible de diriger l'engin vers le Soleil en raison d'un problème au niveau des propulseurs. Si finalement, les scientifiques ont réussi à corriger l'orientation de l'engin lunaire, le verdict tombe : Peregrine ne sera jamais en mesure de se poser en douceur à la surface de notre satellite naturel.
Suite à cet incident technique, l'agence spatiale américaine a déclaré que les deux prochaines missions lunaires seront reportées d'un an. Ainsi, les Etats-Unis prennent un retard considérable dans Artémis, le programme de retour sur la Lune. Cette mission avortée, si elle se soldait par un succès, devait marquer les 50 ans du premier alunissage d'un appareil américain. De ce fait, Artémis 2, qui prévoit l'envoi de quatre astronautes dans l'espace pour faire le tour de la Lune sans y atterrir, voit sa fenêtre de tir prévue entre la fin 2024 et septembre 2025. De son côté, la mission Artémis 3 au cours de laquelle des astronautes fouleront la surface lunaire pour la première fois depuis la fin d'Apollo devrait avoir lieu entre fin 2025 et septembre 2026.
Malgré cet échec, la Nasa reste optimiste
Cette mauvaise nouvelle devrait interroger la Nasa qui a préféré se diriger vers le secteur privé en commandant par exemple un alunisseur à SpaceX qui n'est autre qu'une version modifiée du vaisseau Starship qui n'est pas forcément prêt car lors de ses deux vols effectués en 2023, l'engin a fini sa course par une explosion. En optant pour cette économie, l'agence espère avoir des services moins chers que si elle se chargeait elle-même du développement. Sauf que cette tactique fait que la Nasa est se retrouve dépendante de partenaires extérieurs.
L'objectif d'atteindre la Lune en premier est primordial pour les Etats-Unis car l'étape d'après est d'envoyer un équipage en direction de Mars. Mais le pays n'est pas le seul à se lancer dans cette course lunaire. La Chine souhaite y envoyer des humains et y construire une base à l'horizon de 2030. Bien que les USA enregistrent un retard dans leur programme Artémis, Bill Nelson, administrateur de la Nasa depuis mars 2021, se veut optimiste en déclarant que les chinois ne parviendront pas à atterrir sur la Lune avant les américains. Si ces derniers sont les seuls a avoir réussi à envoyer des humains à la surface de notre satellite, les chinois sont parvenus à poser trois engins et les indiens ont fait alunir l'atterrisseur Chandrayaan 3 sans problème. Cependant, les tentatives des israéliens, russes et japonais se sont tous écrasés. Notons que Jaxa, l'agence spatiale japonaise prévoit de faire alunir une mission d'ici deux semaines.
Par Marco, il y a 9 mois :
Je pige pas ... en 69 on avait pas autant de moyens et ils ont réussi et là en 2024 c'est impossible ?
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