Mercredi dernier, l’Inde a effectué un test de missile antisatellite sur l’un de ses satellites qui avait été lancé plus tôt dans l’année. Les États-Unis et plus précisément la NASA s’inquiète des débris dans l’espace pouvant endommager d’autres satellites.
Un grand nombre de débris
Le satellite Microsat-R, qui pesait tout de même 740 kilos et qui se déplaçait à la vitesse de 35 000 kilomètres par heure à 282 kilomètres au-dessus de nos têtes, a été détruit 3 minutes après le lancement du missile antisatellite indien.
Ce test était sur tous les écrans de la NASA et même si la simulation de l’entreprise Analytical Graphics Inc. annonçait que l’explosion du satellite allait provoquer plus de 6500 débris d’une taille supérieure à 0,5 cm, l’agence spatiale américaine se dit inquiète. Elle a dénombré pas moins de 270 morceaux juste après le contact du missile puis plus de 400 par la suite. D’ailleurs, une soixantaine de débris de plus de 10 centimètres ont été détectés et seront surveillés. Certains ont même été projetés au-delà de l’orbite de la Station spatiale internationale (ISS) soit à 400 kilomètres d’altitude, alors que le satellite détruit était bien plus bas. Pour les fragments restants, ils disparaîtront en rentrant dans notre atmosphère.
En 2007, la Chine avait effectué le même type de test sur l’un de ses satellites météo baptisé Fengyun 1C et qui se trouvait à 800 kilomètres d’altitude. L’explosion avait créé pas moins de 3000 débris dont certains sont encore en orbite autour de la Terre. Aujourd’hui, seuls quatre pays peuvent prétendre à cet exploit : les États-Unis, la Russie, la Chine et maintenant l’Inde.
Par JPP, il y a 5 ans :
missile antisatellite c'est la même chose qu'un missile intercontinentale ?
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