Selon le New York Times, Facebook ne pratiquerait la liberté d'expression que quand ça l'arrange. Le réseau social de Mark Zuckerberg aurait fait fermer des pages qui publiaient des caricatures de Mahomet.
L'attentat de Charlie Hebdo a fait émerger un mouvement pour la liberté d'expression à travers le slogan #JeSuisCharlie. Le monde entier s'est rallié aux cotés des français pour les soutenir contre les actes de terrorisme qui se sont attaqués à un principe fondamental de la République Française. Même Mark Zuckerberg y est allé de son message de soutien sur son réseau social, il écrivait le 8 janvier "Facebook a toujours été un lieu où les gens du monde entier partagent leur point de vue. Nous respectons les lois de chaque pays, mais nous ne laisserons jamais un pays ou un groupe de personnes dicter ce que les gens peuvent partager à travers le monde".
Un message félicité par de nombreuses personnes, mais qui serait en réalité très démagogique. En effet, le réseau social qui aime mettre tout le monde dans sa poche, n'aurait pas respecté ce que son dirigeant déclarait le 8 janvier dernier. La semaine dernière le tribunal d'Ankara avait demandé la fermeture de pages qui "offensaient le prophète Mahomet", sinon le réseau social serait interdit en Turquie. Zuckerberg a donc préféré les 40 millions d'utilisateurs turques plutôt que la liberté d'expression. On ne connait pas le nombre de pages qui ont connu une fermeture, mais elles ont bien eu lieu.
Heureusement qu'il déclarait "qu'ils ne laisseraient jamais un pays ou groupe dicter ce que les gens peuvent partager à travers le monde". Pour le fondateur de Facebook l'argent est donc plus important que la liberté d'expression. Une triste nouvelle dans ce climat où s'exprimer devient de plus en plus difficile et que les réseaux sociaux permettent justement de dire ce qu'on a dire. Il ne faut pas oublier que le Printemps Arabe a pu être possible en 2011, notamment grâce aux réseaux sociaux.
Par Ben, il y a 9 ans :
La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
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