L'utilité secrète des boutons de "réaction" Facebook ou comment le réseau social vous espionne
Depuis le mois de février, le célèbre bouton like de Facebook est désormais accompagné de cinq autres boutons de "réaction". Ces nouveaux petits copains, dont on peut même changer l'apparence pour les faire ressembler à des Pokémon, sont j'adore, haha, wouah, triste et grrr. Vous pouvez maintenant exprimer vos humeurs et vos réactions à certains posts de façon plus variée grâce à ses nouveaux emojis. Mais vous êtes vous demandé ce qui a poussé Facebook à vous donner ces nouveaux boutons en dehors de la demande populaire ? Pensiez-vous que c'était uniquement pour faire plaisir aux utilisateurs ? Détrompez-vous, sur Internet les clics ne sont jamais anodins et vos réactions sur les réseaux sociaux encore moins. En réalité Facebook se sert également de ses boutons pour vous ficher gentiment en se cachant derrière les smileys.
Les réactions dessinent votre profil
Les six boutons de Facebook ne sont ni décoratifs, ni simplement distrayants. Derrière eux se cache en réalité des algorithmes qui collectent vos données en toute discrétion, clic par clic. Le bouton j'aime permettait déjà au réseau social de connaitre les contenus qui retenaient votre attention. Maintenant, avec cinq emojis de plus, il peut enregistrer des réactions plus nuancées.
Grâce aux icônes que vous choisissez d'afficher, vous donnez sans le savoir des informations à Facebook sur ce que vous adorez ou ce qui vous met en colère. En regroupant toutes ces données, le réseau social peut donc dresser un profil détaillé de vos goûts et votre personnalité.
D'après Slate, Sammi Kug, le product manager de cette fonctionnalité, affirme que pour le moment l'entreprise utilise les algorithmes derrière ses boutons uniquement pour voir comment les gens s'en servent et pour proposer plus tard des contenus plus ciblés. Mais qu'est ce que cela implique ? Que fera Facebook des informations sur vous ? C'est très simple, le réseau social va s'en servir pour gagner de l'argent et vendre de la publicité très probablement.
Des clics qui se vendent
En connaissant vos préférences, Facebook va vous afficher des contenus similaires à ceux que vous "aimez" et tenter de vous proposer moins de publications qui vous déplaisent dans votre fil d'actualité. Et tout ça pour quoi ? Pour que vous cliquiez plus... Si vous voyez plus de publications qui vous plaisent vous allez forcement un moment ou un autre cliquer dessus. N'oubliez jamais que vos clics représentent de l'argent sur Internet. Cela permettra donc à Facebook de rassurer les annonceurs et marchander vos clics potentiels. Si le réseau social vous propose une publicité entre deux publications qui vous rendent heureux, vous avez plus de chance de cliquer, ou d'associer un produit à quelque chose de positif.
La semaine dernière sur les ondes de la radio belge Classic 21, le commissaire Olivier Bogaert, spécialiste de la cybercriminalité a mis en garde les auditeurs contre ces boutons de Facebook. Il rappelle que les utilisateurs sont des produits pour le réseau social et qu'il faut réfléchir avant de cliquer. Vous pouvez retrouver son intervention très intéressante dans la vidéo ci-dessous.
-Dans ton cul !
-Tu paieras pour cet affront !
Pas changer assiette pour fromage
La fete est fini, ils ont retirés.
Aprés, on l'aura peut etre en france pour le we du 29 mai.
Par contre, répondre en sous-entendant que l'open-source est gratuit, ça c'est irréfléchi. Je te laisse chercher pourquoi.
En revanche je pointe du doigt cette mode de reprendre à outrance des punchlines qu'on a déjà entendu plein de fois, souvent pour faire des généralités faciles, parfois sans savoir pourquoi elles existent ni d'où elles viennent, et peut-être pour passer pour l'intello de la meute, sans jamais faire avancer le schmilblick.
En l'occurrence, à propos de l'open source (je voulais juste trouver un contre exemple), j'avais en tête Blender où le fait de le rendre libre et gratuit ne rendait aucunement l'utilisateur en produit, et que la seule fin de la gratuité était le prospère développement du soft (le gain est pour tout le monde). J'admets ne pas connaître entièrement le monde de l'open source, ni ses différent fonctionnements, mais si tu peux me dire en quoi utiliser Blender me transforme en produit ça ma'intéresse.
En ce qui concerne Blender, c'est le principe des dons. On fait un outil gratuit, personne n'est rémunéré pour le mettre à jour car la communauté se charge de le faire gratuitement, et la notoriété engendrée par la publicité gratuite générée par sa propre communauté permet de récolter des dons qui seront utilisés pour maintenir les infrastructures (site web, serveurs, etc.) qui, elles, sont à la charge de la fondation -qui est à but non lucratif, soit dit en passant.
Le rôle de produit de l'utilisateur se limite ici à la réputation qu'il génère. Le lien est donc moins évident que par une simple revente de données. Par contre, cette réputation rassure les investisseurs quand la fondation veut sortir un dvd de leurs films d'animation, et ce qui permet d'en payer le producteur qui se trouve être l'auteur originel de Blender lui-même. Après, savoir comment est utilisé cet argent... Est-il réinjecté dans la fondation ou pas ? Aucune idée.
Mais dans tous les cas, plutôt que d'un outil, il était surtout question d'un service. Maintenir une plateforme de service n'est pas gratuit, et si on ne la fait pas payer, il faut bien se faire rémunérer autrement. Un outil c'est pas la même chose, une fois créé, son coût est nul. C'est uniquement le processus de création qui est coûteux. Les licences sont là pour gagner de l'argent afin de payer les développeurs mais, pour reprendre le cas de Blender, dans le cas où on ne les as pas payés on peut se permettre de distribuer l'outil gratuitement.
Après, ma remarque sur le fait que 'open-source' était différent de 'gratuit' était surtout là pour souligner qu'on peut très bien avoir un outil open-source dont le code compilé est payant. En pratique rien ne l'interdit et dans les fait ça existe, même si c'est rare.
Sinon plus radicale, ne pas utiliser fessebouc... Ou moins radicale, ne pas exprimé ses émotions, agir comme un vulcain. En temps que geek, je vous propose cette expérience.
;-)
j'aime rien ou presque.je "like" rien^^ j'ai juste changé ces tronches merdiques avec le reaction pack ^^ (GamerCat) .les pubs c'est chiant.
Et puis si c'est juste pour nous faire de la pub ciblé qu'on nous espionne, qu'est-ce qu'on en a à foutre. x)
Tout ça pour dire que l'on s'en balance un peu c'est pas comme si tout les sites et grande surface n'utilisait pas ce genre de pratique ;)
En gros d'après l'article, les emojis permettent à Facebook de pouvoir identifier ce qu'on aime ou pas, et donc de nous proposer des trucs qui nous correspondent un peu plus, donc il est où le problème là dedans..? Je vois beaucoup de gens qui mettent en garde contre le soi disant espionnage des réseaux sociaux, mais y'a rien de privé la dedans enfin en quoi ça pose problème que Facebook dise à un vendeur de chaussures vertes que vous aimez les chaussures vertes ?
La pub permet à beaucoup de choses d'être gratuites sur internet et c'est ça qui fait que c'est un média dans lequel tout le monde peut se lancer, après c'est sur qu'il faut pas en abuser (#pop-up hitek) mais je trouve pas ça justifié d'être aussi effrayé par la pub ciblée
Mais un autre vrais risque, c'est que ton profil deviennent public pour divers raison même si il y a une politique de confidentialité. Et là, certaine personne n'hésiterons pas à utiliser ton amour pour les chaussures vertes afin d'arriver à leur fin.
Après, il faut toujours faire attention à ce que l'on mets sur internet. J'ai toujours appris que chaque chose peut se retourner contre nous. C'est comme tourner la langue 7 fois dans sa bouche avant de parler.
Le problème, c'est que toutes ces données peuvent être utilisées autrement, comme ... pour "observer" tes achats, ton alimentation, ta santé ... t'imagines l'utilisation pour les assurances ? Ou même pour les mutuelles santés : "vous ne prenez pas soin de votre corps, vous mangez de telle manière, nous vous préconisons de faire ceci. Si vous ne le faites pas, vous payerez plus cher". Ce genre de trucs. En gros, c'est un outil de contrôle supplémentaire, l'information, c'est le contrôle, et c'est également une violation de la vie privée et de la liberté des individus. Ca va jusqu'à une normalisation du corps, de l'alimentation, un contrôle sur tes choix et ta vie.
Au delà des achats, les likes facebook révèlent des choses sur nos intérêts, nos positions ... et on peut se dire que peut importe que ces données soient récoltées, avec le célèbre "j'ai rien à cacher" ou encore "qui s'intéresse à ce que je pense ?", mais imaginons ... que ... un parti politique extrême arrive au pouvoir, et qu'il soit tenté de faire taire les opposants encore plus que ce qui se fait déja, il suffit d'utiliser ces données pour savoir qui surveiller, qui mettre sur écoute, qui "faire taire" pour éviter révoltes, manifs et autres. Et le problème, c'est que énormément de gens travaillent aujourd'hui sur comment utiliser cette masse de données, ce big data au mieux, avec des algorithmes, ces données ne sont pas justes stockées, laissées là parce que "qui irait s’intéresser à mes données ?". Encore une fois, l'information, c'est le contrôle.
Et puis pour finir, la vie privée est un droit fondamental, primordial, et une condition à la liberté. Et donc il mérite d'être protégé, c'est même une nécessité.
Pfiou...
" Facebook va vous afficher des contenus similaires à ceux que vous "aimez" et tenter de vous proposer moins de publications qui vous déplaisent"
quand je lis ça, c'est plutôt positif non ?
http://www.fbpurity.com
Pourquoi on doit se le reprendre dans la tronche ici pour ne rien apporter de neuf ?
Alors que sur Hitek.fr les pubs pleine page et les liens vers des contenus externes d'une médiocrité navrante sont juste là pour faire joli, évidemment. C'est purement désintéressé, non ?
Troll off: Je suis heureux que la pub existe parce qu'elle me permet de lire gratuitement des contenus sur des sites comme Hitek, site que je n'aurais pas découvert sans FB