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Disney, Ghibli, 10 films d'animation qui ont marqué la décennie

De Alix Odorico - Posté le 3 octobre 2023 à 16h59 dans Cinéma

Entre du cinéma d'animation japonais, des productions Pixar (via Disney), ou un étonnant chef d'oeuvre français, voici notre classement, subjectif, des dix films d'animation qui ont marqué la décennie.

spider-man across the spider-verse.

Le cinéma d'animation, toujours plus beau, et toujours plus profond

Autrefois destinés uniquement aux enfants comme vecteur d'éducation, les films d'animation sont aujourd'hui davantage considérés. Parce que les techniques en matière d'animation se sont largement développées, et que des thèmes plus profonds ont été intégrés à la narration, le genre s'est élargi à différents publics, bien aidé par l'explosion du média sur les plateformes de streaming au cours de la dernière décennie. Les grands studios d'animation en sont les principaux garants. Disney bien sûr, mais aussi Pixar, Sony Pictures ou le mythique studio Ghibli pour l'animation japonaise.

Le garçon et le Héron

10) LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA (2013)

Une pépite de l'animation japonaise au style très singulier. Ghibli sort de sa zone de confort en 2013 pour mettre sur pellicule l'un des contes les plus populaires racontés aux jeunes japonais : celui de Kaguya, « la princesse lumineuse », petit être découvert dans la tige d’un bambou par un couple de vieux paysan qui l’élèvent dans la campagne lointaine. La considérant comme un don du ciel, le couple l'emmène à la capitale, conscient que cette beauté leur rapportera fortune. Rapidement devenue une jeune femme, la princesse se retrouve piégée par les diktats imposés par la société et va se construire en faisant face à des thèmes comme la rébellion, la difficulté de s'adapter aux codes sociaux et moraux, ou le bonheur impossible à atteindre. Un film sérieux sublimé et allégé par une poésie certaine et une animation faite au crayon, à l'esquisse, et aux couleurs à l’aquarelle.

LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA

9) LE VENT SE LÈVE (2013)

Alors que l'on attend tous de pied ferme le prochain long-métrage de Hayao Miyazaki, Le Garçon et le Héron (la bande-annonce est sortie hier), annoncé pour le 1er novembre prochain au cinéma, la dernière production du maître de l'animation japonaise Hayao Miyazaki a marqué le coup en 2013 pour son ambiance moins onirique, mais plus réaliste que ses prédécesseurs. Un film qui contraste avec le meilleur du diaporama de Miyazaki comme Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké ou Le Château Ambulant aussi parce qu'il est considéré comme le film le plus personnel du réalisateur japonais, notamment dans l'écriture du personnage principal Jiro, si passionné par son métier qu'il en oublie tout le reste.

LE VENT SE LÈVE

8) VICE-VERSA (2015)

Lorsque l'on parle d'émotions dans le cinéma d'animation, Vice-Versa est certainement l'une des références en la matière. Le film du studio Pixar (mais racheté par Disney depuis 2006) prend place dans la vie de la petite Riley, ou plutôt dans sa tête, où cinq émotions y établissent leur quartier général et tentent de guider la jeune fille dans ses choix. La force du film, c'est certainement la façon dont il s'adresse au spectateur et ravive à travers son propos tout un tas de souvenirs et d'émotions. Un long-métrage pour tout public déguisé en film pour enfants.

VICE-VERSA

7) LE GARÇON ET LA BÊTE (2015)

Après la Traversée du Temps en 2006 et Les Enfants Loups Ame et Yuki en 2012, Mamoru Hosoda prouve une fois de plus qu'il est l'une des relèves du cinéma d'animation japonaise avec Le Garçon et la Bête. Si depuis, il a réalisé Miraï, ma petite soeur et Belle, le film qui met en scène le binôme formé par le jeune Ren et l'homme-ours Kumatetsu reste le plus abouti : L'histoire est prenante, la narration est intelligemment menée, les personnages sont très attachants, et l'animation est très qualitative.

LE GARÇON ET LA BÊTE

6) COCO 2017

Deux ans après le succès de Vice-Versa, Pixar frappe de nouveau les esprits avec Coco, film consacré à la traditionnelle fête des morts au Mexique. En plus de rencontrer un immense succès (notamment au Mexique) le film dévoile une animation ultra réussie et une direction artistique de haute volée.

COCO

5) DRAGONS 3 (2019)

Après deux premiers opus déjà salués pour leur propos et leur animation, Dragons 3 va encore plus loin, en se plaçant comme la fin du voyage initiatique du personnage principal d'Harold, qui doit désormais faire face à ses responsabilités d'adultes. Une belle conclusion avec, en toile de fond, la survie des dragons, l'arrivée de Grimmel un tueur de dragons et la relation amoureuse entre Krokmou et la furie blanche. D'autre part, Dreamworks a encore poussé plus loin son animation, à tomber par terre.

dragons 3

4) SOUL (2020)

Soul est certainement l'un des longs-métrages les plus sombres de Pixar. On y suit Joe Gardner, passionné de jazz et de professeur de musique dans un collège qui est malencontreusement propulsé dans le "Grand Avant", un endroit fantastique où les nouvelles âmes acquièrent leur personnalité. Son but : retrouver son âme, et la vie. Un film dans la lignée d'un Vice-Versa (les émotions, le deuil), Soul se révèle être très touchant, et questionne le sens de la vie.

Soul

3) LE SOMMET DES DIEUX (2021)

Inspiré d'un récit paru au Japon entre 1994 et 1997, lui-même adapté en un manga de 5 tomes publié et disponible en France aux éditions Kana, Le Sommet des Dieux est une véritable claque à la fois visuelle, narrative et humaniste. À Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l'histoire de l'alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. Sublimé par une animation extrêmement bien travaillée, le film livre un scénario (bien qu'adapté) impeccable à la narration bien ficelé, des personnages très profonds et une bande-son qui applique une couche d'émotion en plus de la beauté des monts escarpés que parcourent les alpinistes tout au long du film.

LE SOMMET DES DIEUX

2) SUZUME (2022)

Au-delà d'être le premier film d'animation japonais en compétition à la Berlinale depuis Le Voyage de Chihiro, Suzume mérite sa place dans ce classement pour mêler subtilement entre eux des thèmes chers au Japon et au cinéma d'animation du pays au soleil levant : l'écologie et les catastrophes naturelles, l'adolescence, la romance, les dimensions parallèles ou le mélodrame. Ceci sous le vernis d'une direction artistique de toute beauté, l'animation des paysages et des personnages a rarement été aussi réaliste et poétique.

Suzume

1) SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE (2023)

Si la dernière trilogie portée par Tom Holland n'est pas exempte de nombreuses critiques, les deux films d'animation sortis entre 2017 et 2023 sont des bijoux d'animation, en plus de réécrire l'histoire du super-héros à travers un nouveau héros : Miles Morales, et de proposer un véritable propos sur le multivers et les devoirs qui incombe au sauveur de l'humanité (via cette fameuse phrase "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités"). Cinq ans après le premier volet, Across The Spider-Verse reprend cette esthétique d'une hybridation des styles (comics, street-art, photoréalisme) avec une nervosité et une superposition toujours juste, jamais étouffante. Si on additionne à cela une bande-son audacieuse et une écriture très profonde des personnages, la suite des aventures de Miles Morales et Gwen Stacy n'a rien à envier à celle de Peter Parker. Bien au contraire.

SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE

De votre côté, n'hésitez pas à proposer vos films d'animation préférés de la décennie en commentaire ci-dessous.

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Mots-Clés : filmCinemaanimationfilms d'animationJaponaisanimétop 10classementSuzumeHayao MiyazakipixarDisneyspider-man

Enfant des nineties qui a grandit avec DBZ, Ocarina of Time et Malcolm, et depuis devenu expert en armes à feu sur Resident Evil. Voue un culte à James Bond et ses smokings.

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Commentaires (6)

Par spektrum City, il y a 7 mois :

Le sommet des dieux quelle oeuvre ! magistrale

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Par Wow, il y a 7 mois :

Soul, c'est pour remplir les quotats?

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Par Neko60, il y a 7 mois (en réponse à Wow):

Les noirs n'ont pas le droit d'exister dans les les films original disney. Ils devraient être relégué au rang de figurant.

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Par Wow, il y a 7 mois (en réponse à Neko60):

Raciste

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Par Poutou, il y a 7 mois :

Your name ?

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Par JeanNeymar, il y a 7 mois :

Et dire que les modos Hitek t'autorise avec ces propos racistes.... Juste WOW

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