Gears of War 4 : on y a joué 2h30, voici ce qu'on en a pensé !

En avril, nous vous faisions déjà état de ce que pouvait donner la Bêta du jeu. Aujourd'hui, nous avons pu, lors d'un évènement presse, tester Gears of War 4 en version complète, c'est-à-dire tel qu'il sortira le 11 octobre sur Xbox One et Windows 10.

Les graphismes sont d'une meilleure qualité que sur cet extrait ! 

Un Gears of War pur et dur !

Un Gears of War 3 pur et dure pour être précis ! Mais la forme y est, on va tout droit, on dézingue tout ce qui bouge et on oublie de se couvrir pour éviter les balles de son adversaire. Là où le jeu m'a bluffé, c'est d'un point de vue graphique. Bien que le jeu ait été testé sur Xbox One S, il y a eu un véritable changement par rapport à la version Bêta. Malheureusement, le risque encouru est que la beauté graphique ne puisse se contempler que sur One S avec grand écran. Vous ne risquez pas de voir ces changements avec une configuration autre.

Nous nous sommes intéressés uniquement à la campagne solo du jeu avec le prologue et la première mission qui consiste à récupérer un Transformator dans une base CGU ! Durant ces 2h30 de jeu, nous avons pu constater plusieurs choses. Premièrement, le système de visée est assez difficile à manier. La visée est très sensible, malgré les différents réglages opérés, et vous pourrez vite constater, qu'en bougeant à peine le joystick, cette dernière partira faire des volées au-dessus ou à côté de vos ennemis.

Une IA en demi-teinte

Autant vos coéquipiers peuvent, à certains endroits, être assez utiles, autant, parfois, ils ne le sont absolument pas. Quant à l'IA des ennemis, elle n'est pas dangereuse, loin de là ! Si vous maîtrisez assez bien le déplacement de couverture en couverture, vous n'avez qu'à attendre que vos ennemis avancent vers vous, prendre le destructor, un très gros fusil à pompe, et avancer. En toute honnêteté, nous avons pris la difficulté normale et un novice devrait pouvoir s'en sortir avec, il y a un léger manque de challenge. 

Mais pour une licence qui a 10 ans, qui repose sur le même gameplay depuis longtemps, on ne s'ennuie pas, et c'est la bonne nouvelle. On se retrouve avec une nouvelle histoire, des nouveaux personnages, mais liés aux anciens (le fils de Fenix) et on garde pourtant le même plaisir à tronçonner son ennemi. Pour tous les fans de la série cover-TPS, je vous le conseille ! Si vous n'y aviez jamais joué, mais que vous hésitez, prenez-le, pour débuter, il est parfait. Les gunfights s'enchaînent, mais sont trop prévisibles. Le rythme reste assez bien géré, car le jeu sait parfois nous calmer. On retrouve cette ambiance angoissante où, dans les couloirs d'un hôpital, nous allons nous attendre à voir débarquer nos ennemis.

Une histoire qui a le mérite de créer quelque chose

Nous ne sommes pas à des années-lumières du "détruit tout sur ton passage", mais l'histoire a de quoi faire réfléchir un peu, ce qui est louable. 25 ans après les évènements du troisième opus, Locustes et Lambients ne sont plus, et tout le monde vit dans la paix. Le problème réside dans les conditions climatiques de Sera, pas conçues pour une planète peuplée d'hommes, et dont la dite population n'est plus très nombreuse...

La CGU est désormais gouvernée par une femme du nom de Jinn, qui met en place une politique de repeuplement. Pour résumer, tu es une femme, fais des gosses. Elle aseptise complètement les concitoyens en les coupant de toute construction, laissant cela aux automates et nos protagonistes ne veulent pas avoir affaire à cette CGU et décident de vivre dans des campements, en dehors de toute cette politique. Gears of War 4 n'est pas révolutionnaire, il n'apporte rien de véritablement nouveau à la licence dans le fond, mais il reste très plaisant à jouer.