Harry Potter : pourquoi Albus Severus est un parfait serpentard
Comme on dit, tel père, tel fils ! En effet, Harry et son second garçon, Albus Severus, partagent un point commun hautement symbolique, à savoir leur crainte de ne pas être envoyés, une fois à Poudlard, dans la « bonne » maison... Ci-dessous, on décrypte le sens de l'affectation du jeune garçon. Attention, spoilers à tout va !
Quand y en a plus, y en a encore
L'auteure de la célèbre saga magique a, visiblement, eu du mal à dire adieu aux personnages comme à l'univers sortis de son esprit. Ainsi, après la parution du septième et dernier tome des aventures du petit sorcier à lunettes, Rowling a sorti un nouvel ouvrage, plus précisément une pièce de théâtre. Baptisée Harry Potter et l'enfant maudit, elle est le fruit de la collaboration de la romancière avec Jack Thorne et John Tiffany. Pour rappel, l'intrigue se déroule peu après l'épilogue des Reliques de la Mort, dans lequel on découvre les personnages désormais adultes, alors qu'ils accompagnent leur progéniture sur le fameux quai de King's Cross...
L'histoire tourne ensuite autour des aventures d'Albus Potter, qui rejoint l'académie de magie, et permet de renouer avec nombre d'éléments d'ores et déjà connus : en tête de liste, le choixpeau magique, que le fils d'Harry et de Ginny redoute plus que de raison, effrayé, comme son père avant lui, à l'idée de rejoindre la maison Serpentard. Seulement, à l'inverse de son paternel, Albus Severus est, à la surprise générale, bel et bien envoyé dans cette dernière. Mais alors, comment expliquer la décision de l'artefact magique ?
Une définition péjorative
Pour commencer, il est bon de noter que, de par les personnages rencontrés dans la saga, nous avons, en général, une vision très négative de la maison. Pourtant, les qualités valorisées pour intégrer Serpentard sont la ruse, l'ambition et l'ingéniosité. Des valeurs qui peuvent très bien être positives : après tout, le grand Merlin lui-même était un Serpentard ! On peut aussi citer Severus Rogue, évident anti-héros de la saga, dont les actes ont, finalement, permis le triomphe des héros. Rappelons les paroles d'Harry à son fils avant la rentrée de ce dernier : "Tes deux prénoms t'ont été donnés en souvenir de deux directeurs de Poudlard. L'un d'eux était un Serpentard et sans doute l'homme le plus courageux que j'aie jamais rencontré"...
L'ambition et la fierté sont deux autres valeurs majeures, et Albus Severus les possède sans nul doute. D'abord, le jeune homme, qui ressemble beaucoup à son père au niveau de son caractère – un fait qui ne simplifie pas leur relation – veut justement sortir de l'ombre de son paternel, assumer son identité et créer son propre héritage : ainsi, au fil de l'ouvrage, il assume peu à peu son individualité. Sa fierté, qui lui joue parfois des tours, le pousse à faire fi des critiques quant à son amitié avec Scorpius, le fils Malefoy. Cela prouve également sa loyauté, autre qualité commune aux sorciers orientés vers Serpentard.
La boucle est bouclée
Il est évident que l'on peut trouver nombre de parallèles entre le destin d'Albus Severus – même si, comme évoqué plus haut, il s'en empare et en devient le maître – et celui de son père. Tous deux partagent tant de traits communs : taiseux durant l'enfance mais capables de se dépasser sous la pression ainsi que de fédérer, ils ont rencontré leurs meilleurs amis respectifs de la même manière, au détour d'un compartiment du Poudlard Express. Ce n'est pas un hasard si Albus Severus est envoyé à Serpentard, et l'on peut même y voir un propos inspirant, puisqu'il s'y épanouit plus que de raison : la maison ne fait pas le sorcier. Comme dirait un certain Directeur, ce sont nos choix qui comptent...
Selon de nombreux fans, Albus Severus est, en fait, l'enfant maudit évoqué dans le titre : maudit par un héritage trop lourd à porter et cette orientation surprise à Serpentard, tandis que son aîné, James, est à Gryffondor. En l'envoyant dans cette maison dotée d'une mauvaise réputation, les auteurs offrent une conclusion tout sauf manichéenne aux inquiétudes du jeune homme, comme à celles de son père avant lui ! La boucle est alors bouclée, et ce, de la plus forte des manières.
Et vous, quelle maison de Poudlard a votre préférence ?
Drago et ses potes sont chez les Serpentard comme à peu près tous les Mangemorts. Mais non, au fond, ça peut être des bons gars. Lesquels à part les deux exemples cités ? Si des gars des autres maisons avaient un peu plus été explicitement "méchants", on aurait pu croire que Serpentard servait pas à caser tous les mauvais garçons.
Sirius Black fait sécession de sa famille et donc n'est pas un Serpentard, mais non aucun lien...
" De par " est une faute de français. Je sais bien, quand on a 20 ans, que l'on fait ses classes, on surcompense, on en rajoute parce que ça fait bien... Un peu à la manière d'un Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
Mais non... Désolé... " De par " est une faute, qui de plus alourdit inutilement la phrase.
À la place de " de par les personnages rencontrés dans la saga " il eût fallut écrire " par les personnages rencontrés dans la saga ".
Non seulement seule tournure syntaxique exacte, elle propose l'avantage d'être moins lourde et plus élégante.
L'usage de " de par " est vieillit, c'est une locution médiévale utilisait spécifiquement pour annoncer et énoncer la parole d'un roi.
" De par le roi " est la seule façon correcte d'utiliser " de par ". Évidemment l'usage que l'on en fera actuellement sera rare. On ne parle plus guère au nom du roi.
Il existe une tolérance (j'ai bien dit tolérance) avec l'expression " de par le monde ".
Un autre usage est donc nécessairement une faute de français élémentaire.
Pitié, de grâce, arrêtez avec vos " de par " disgracieux. Quand on maîtrise mal la syntaxe de sa propre langue, on va au plus simple.
" Par " au lieu de " de par ", je vous en saurais gré.