Harry Potter : ces cinq théories de fans vont vous déchirer le cœur

Malgré une sortie il y a désormais plus de vingt ans, Harry Potter continue de fasciner : pour preuve, la récente annonce du reboot de la saga en série, sous la houlette de la chaîne HBO. Si l'univers des romans de J. K. Rowling propose aux lecteurs une impressionnante richesse, de nombreux fans ont tenté de lire entre les lignes tout au long des ouvrages. En ce sens, nous vous proposons aujourd'hui de découvrir cinq théories très suivies. Attention toutefois, les plus sensibles pourraient avoir besoin de mouchoirs... 

Le sens caché de cette réplique de Rogue

Dans Harry Potter à l'école des sorciers, la première séquence dans laquelle Harry et Rogue échangent n'est pas franchement un succès pour le jeune sorcier. L'inquiétant professeur de potions le prend à parti devant la classe entière et l'interroge sur des notions qu'il est plus que loin de maîtriser. Parmi les différentes questions posées par son aîné, la suivante pourrait être lourde de sens...

Qu'est-ce que j'obtiens quand j'ajoute de la racine d'asphodèle en poudre à une infusion d'armoise ?

Si la bonne réponse n'est autre que La Goutte du Mort-Vivant, somnifère particulièrement puissant, intéressons-nous aux différents éléments de la phrase. Selon le "langage des fleurs", l'asphodèle signifie "mes regrets vous suivront dans la tombe". Une affirmation intimement liée à la mort tragique du grand amour de Rogue, à savoir Lily, la propre mère d'Harry. Aussi, il est bon de rappeler que l'asphodèle n'est autre qu'une variété de Lys, qui se traduit... par "lily". L'armoise, en anglais "wormwood", évoque pour sa part l'amertume, le chagrin. Somme toute, cette désagréable invective peut, finalement, symboliser les subtiles excuses d'un homme éperdument amoureux et rongé par la culpabilité... 

L'épouvantard de Drago Malefoy

Une théorie très suivie atteste que le fils de Lucius et Narcissa a, au cours de la saga, été transformé en loup-garou par le terrifiant Fenrir Greyback. En effet, Voldemort menaçait régulièrement ses sbires de voir le sanguinaire Mangemort s'en prendre à leurs rejetons. Du point de vue des amateurs de cette idée, l'épouvantard de l'ennemi du trio principal pourrait donc être une telle créature ! Cependant, un autre candidat très sérieux au titre d'épouvantard peut être trouvé en la personne du propre père de Drago, que le garçon tente, durant la majeure partie de la saga, de contenter. Le jeune Serpentard voue une admiration sans faille à son géniteur, mais le craint aussi plus que de raison. Il serait donc tout à la fois logique et triste que la plus grande peur de compère de Crabbe et Goyle soit celui qui lui a donné la vie.

Les déboires de Neville expliqués ?

On a beau adorer le jeune Londubat, force est de reconnaître que, hormis la botanique (qui devient d'ailleurs son métier, une fois adulte), il n'est clairement pas celui qui maîtrise le mieux sa baguette. Pour autant, quand il est contraint d'en changer dans le cinquième tome, ses capacités semblent s'améliorer à vitesse grand V. Comment expliquer pareil phénomène ? Selon la théorie proposée par les fans des livres, tous les problèmes de Neville sont cristallisés dans cet objet. Ainsi, l'élève utilise de prime abord une baguette appartenant à son propre père, qui n'en a malheureusement plus l'utilité à Sainte-Mangouste... Vous l'aurez compris, l'enfant élevé par sa grand-mère après l'attaque des Mangemorts sur ses parents n'est nullement allé, comme la plupart de ses petits camarades, rendre visite au célèbre Ollivander ! On connaît toutefois l'importance de l'adage de ce dernier, qui assure que "la baguette choisit son sorcier". Neville ne pouvait donc espérer s'améliorer en se servant de celle de son géniteur, qui ne le "reconnaît" sûrement pas. C'est peut-être pour cela qu'il est si talentueux en botanique, discipline dans laquelle la baguette magique n'occupe pas une place centrale.

toujours se fier à sybille trelawney

Celle qui a révélé la prophétie auto-réalisatrice au sujet du Seigneur des Ténèbres à Dumbledore, et ce, dans l'enceinte de la Tête de Sanglier, a également annoncé, du moins, aux yeux de beaucoup d'aficionados, le décès du Directeur tant aimé. Au cours d'Harry Potter et du Prisonnier d'Azkaban, l'enseignante rejoint tardivement la tablée du fameux repas de Noël. En avisant les douze personnes déjà présentes, Sybille glisse que, quand treize convives s'assoient autour d'une table, le premier à se lever rencontre la mort en premier. Fort heureusement, tel n'est pas le cas dans la situation que nous évoquons... Du moins, en apparence ! En effet, tous ignorent que Croûtard, également présent, n'est pas un rat de compagnie mais le traître Peter Pettigrow. Si on compte ce dernier, le nombre d'êtres attablés quand Trelawney arrive s'élève donc à 13. Vous voyez où l'on veut en venir ? Quand l'atypique professeure s'approche, Albus Dumbledore se lève pour l'accueillir... Quelques années plus tard, il sera le premier à rencontrer la mort.

Le plus cher de tous les désirs

Le Miroir du Riséd est un objet magique phare de la saga. Pour rappel, quiconque se place devant l'imposante psyché voit alors, dans son reflet, ce qu'il ou elle désire le plus au monde. Une perspective certes fascinante, mais, comme le rappelle le sage Dumbledore, ô combien dangereuse. En le contemplant, Harry se découvre entouré de ses parents, tandis que le propriétaire de Fumseck annonce y voir une paire de chaussettes en laine. Si cette affirmation peut sembler amusante, une théorie très suivie lui accorde un lourd sous-texte, à l'image de la réplique de Rogue évoquée plus haut. En effet, beaucoup pensent que les chaussettes seraient en fait le cadeau d'une personne disparue et terriblement chère au cœur du puissant sorcier : sa sœur, Ariana, décédée alors qu'elle n'était encore qu'une jeune fille. Une mort tragique dont Albus, rongé par la culpabilité, ne s'est jamais remis. On sait d'ailleurs que la malheureuse a entretenu un rapport plus que complexe à sa magie. Après avoir été agressée par des moldus - ce qui a entraîné la vengeance du patriarche Dumbledore et son envoi à Azkaban -, elle n'a jamais été en mesure de maîtriser ses puissants pouvoirs. Recluse dans la maison familiale, il n'est pas aberrant d'imaginer qu'elle aurait pu fabriquer pareil cadeau à destination de son aîné, qu'elle aimait et admirait tant...

Alors, aviez-vous eu vent de ces différentes théories ?