Harry Potter Hogwarts Legacy : Warner Bros. Games ne dénonce pas la transphobie de J.K. Rowling
A l'occasion du tunnel de trailers présenté lors du PlayStation Showcase dédié à l'officialisation des prix de la PS5, Warner Bros. Games a levé le voile sur son RPG Harry Potter baptisé Hogwarts Legacy. Une licence ternie par les récents propos transphobes de son auteure, J.K. Rowling, dont les opinions ne semblent pas chambouler plus que ça David Haddad, CEO de la division gaming du géant américain.
Une opinion répréhensible
A l'occasion d'une session de questions/réponses au sein de Warner Bros. Games, David Haddad a été questionné par ses employés concernant les visions transphobes de J.K. Rowling. Des opinions qui ont été dénoncées par des personnalités comme Emma Watson ou encore Daniel Radcliffe. Un feuilleton qui continue d'être alimenté par les publications épisodiques de l'auteure sur Twitter. Quant à Haddad, sa réponse a été relativement évasive :
"Je pense que la manière dont je souhaiterai répondre à cette question, c'est en faisant écho à quelque chose que vous avez entendu de la bouche de notre executive leadership le plus ancien.
Bien que J.K. Rowling soit la créatrice d'Harry Potter, et que nous donnions vie à son œuvre grâce à la puissance de Portkey, elle est également un simple citoyen. Et cela signifie qu'elle peut exprimer ses opinions personnelles sur les réseaux sociaux. Il est possible que je n'approuve pas ces propos, et il est également possible que je ne sois pas d'accord avec elle sur de nombreux sujets, mais je suis d'accord sur le fait qu'elle ait le droit de partager ses opinions."
Plus tard, durant cette session de questions/réponses, Haddad a répondu à une question concernant la diversité et l'inclusion en expliquant que Warner Bros. Games travaille avec des organisations défendant les droits des personnes LGBTQ. Une nouvelle fois, J.K. Rowling et ses opinions ne font pas l'unanimité. Mais chez Warner Bros. Games, la direction ne semble pas pressée de prendre partie, probablement pour ne pas se mettre à dos l'auteure britannique, bien que son implication dans le développement de Hogwarts Legacy soit minime.
A partir du moment où on accepte que Rowling s'exprime librement, la cohérence exige qu'on accepte que ses détracteur puissent aussi s'exprimer tout aussi librement.
De toute façon l'argument de la liberté d'expression (aka "meuh on peu pu rien direuuuh *burp* "), c'est juste un écran de fumée qui ne sert qu'à masquer le fond du débat et à éteindre toute remise en cause d'un propos polémique.
Et dans le fond, la question du genre est très idéologique, tant que tu traites de la meme manière homme, femme ou autre, ca importe peu.
Serais temps de remettre tout ces débiles a leur places, c'est a dire dans les asiles, dans les PMU et les bars du coin a emmerder les barmans
Je les ai vu ces tweets ( en anglais ) et je trouve pas que c'est transophobe... ( Mais oui ça manque de tact )
Et comme l'opinion publique a tranché, c'est l'option facile pour les médias
Paie ton intégrité journalistique. NON, une opinion n'est JAMAIS répréhensible. C'est le principe de la liberté de pensée.
Ne pas être d'accord avec la transidentité n'est PAS une forme de haine. C'est un DESACCORD.
La haine envers quelqu'un, c'est les tabasser dans la rue. C'est chercher à leur ruiner la vie. C'est chercher à les faire taire, à ignorer leurs droits (tout en prétendant se battre pour les droits des gens, comme le font les nombreux libtards, pardon, les SJW).
Rowling n'est pas transphobe. Elle n'est simplement pas d'accord avec la façon dont ils définissent leur genre. C'est comme si on vous appelait "platophobe" parce que vous contredisez les platistes.
Il est temps d'arrêter l'hypocrisie libérale que représentent la Cancel Culture et la Justice Sociale. Vous prétendez vouloir défendre les droits de chacun, mais vous bafouez les droits des gens que vous attaquez sans le moindre scrupule. Vous détruisez des réputations et des carrières ; vous détruisez des vies.
Mais ça, vous n'en avez rien à cirer, parce que tout ce que vous voulez, c'est vous créer une vie purement illusoire où vous êtes un chevalier combattant pour les faibles.
PS : Et avant que vous veniez me contredire: d'après votre propre définition de la haine, si vous n'êtes pas d'accord avec moi, c'est que vous êtes haineux envers moi (et donc, envers tous ceux qui sont d'accord avec moi) ; mais bien sûr, vous allez simplement ignorer cette contradiction flagrante!
même façon que le reste de la civilisation.
Eux, leur truc, c'est la culture du "cancel", ou du "call-out".
On prend une cause, on y applique notre moralité bien pensante, on trouve quelqu'un qui n'y adhère pas - et c'est encore mieux lorsqu'il s'agit d'une personnalité publique -, on se met en bande, on accuse, et surtout on hurle plus fort que tout le monde, comme ça c'est notre opinion qui va primer.
Et pour le coup, de l'extérieur, oui, ça les rend dégénérés.
Sans même rentrer dans le fond du débat on voit qu'il y a un problème avec cette façon de faire.
Et là on voit le cancel en plein action : t'es pas d'accord ? T'es un collabo.
Toujours un plaisir de lire des bonnes actus geek sur Hitek
... Eh ben. Quelle gravité.
J.K.Rowling est transophobe. Je vous invite à vous renseigner, elle ne s'en cache même plus, prône son appartenance à un groupe affirmant que les personnes trans sont des mecs infiltrés qui veulent baiser des lesbiennes, entre autre choses. Ça n'en retire rien au fait que son œuvre est l'œuvre d'une génération, ça ne retire rien à ce qu'elle a fait, toujours qu'aujourd'hui elle multiplie les sorties sur ce genre de sujet et d'autres tout aussi tendu.
Concernant la liberté d'expression, ce qu'il est reproché à Warner ici n'est pas d'être pour la liberté d'expression mais bien de ne pas prendre parti et donc au final d'indirectement prendre parti pour J.K.. ça aurait été un immense pas en-avant qu'une grande compagnie se place du côté des personnes trans.
Et puis même, la liberté d'expression est un sujet bien plus complexe que "Chacun a le droit de dire ce qu'il veut". Si je dis "Les femmes c'est juste des objets bon à pondre et à faire des sandwichs" je vais me faire lyncher et rare seront les gens qui viendront me défendre en disant "Ah ça vaaaa, laissez le s'exprimer" et pour cause, il est aujourd'hui (globalement par ici en tout cas) que le femmes sont quand même un peu plus que ça. Mais le sujet des personnes trans est encore beaucoup moins clairement admis et le soucis est là.
Bref, faites vous des bisous, aimez vous les uns et les autres, et laissez les gens faire ce qu'ils veulent tant que ça fait chier personne.
Des bisous à tous <3
"Un groupe affirmant que les personnes trans sont des mecs infiltrés qui veulent baiser des lesbiennes", si c'était vrai ça me ferait bien marrer en tout cas :D
Oui, le classique "si tu n'es pas avec moi, alors tu es contre moi". C'est pas du tout un mécanisme de radicalisation associé à tout mouvement extrémiste dont on passe ensuite des années à regretter les débordements et à se demander, incrédules, comment ça a pu arriver.
En gros, une foule se met à balancer des pierres sur JK Rowling parce qu'elle dit des propos hérétiques, et lorsque quelqu'un dit "je ne suis pas d'accord avec elle, mais je n'ai pas envie pour autant de lui jeter des pierres", des gens comme toi viennent lui dire "soit tu lui jettes des pierres comme tout le monde, soit tu es un traître à notre cause, donc un ennemi". Le progressisme a fait un retour au fanatisme.
(Je ne vais même pas m'attarder sur la logique de culpabilité par association "elle consomme des vêtements de cette marque, et cette marque est canceled", la même logique que "il faut cancel ce type parce qu'il est abonné à la chaîne du Raptor Dissident, ou que son cousin par alliance vote FN").
Si ses propos sont problématiques, c'est parce qu'on ne fait plus l'effort de comprendre le sens d'une phrase, on est aujourd'hui plus rapide à twitter qu'à connecter les deux neurones poussiéreuses qu'il nous reste, dans la région logique et analytique de notre cerveau.
Pour reprendre ta comparaison avec le combat féministe, c'est plutôt comme si Rowling twittait quelque chose comme "c'est une réalité que les femmes sont en moyenne moins grandes et costaudes que les hommes", et que dans la tête préformatée des foules, ça a l'apparence du sexisme, ça a la forme d'une phrase sexiste, donc c'est du sexisme. Donc on publiait plein de dénonciations foireuses du style "c'est une sortie sexiste, Rowling dit que les femmes c'est juste des objets bon à pondre et à faire des sandwichs". Non désolé, elle n'a jamais dit tout ce qu'on lui attribue sur les transgenres. Essayons de comprendre le sens de ses phrases, avant juste de réagir intuitivement au fait que ça parle des transgenre et que ça critique quelque chose, donc que forcément, pas besoin de réfléchir, elle est transphobe et homophobe.
J'ai lu ses twits problématiques dans leurs intégralité, plutôt que juste des morceaux de phrases extraits de leur contexte publiés sur des articles clickbaits ou militants pour qu'on n'en comprenne pas le sens global mais qu'on fasse confiance au titre de l'article qui nous dit "Rowling est transphobe". Selon moi, je ne sais pas si ses propos sont vrais, mais en tout cas ils ne sont pas problématiques.
Entre autres, elle dénonce le fait qu'on dirige parfois spontanément les gens qui ne se sentent pas cisgenre vers une transition physique (hormones, opérations, etc) car ce serait très mal vu d'être contre. Ce qui convient très bien à certains (et elle le reconnaît), mais pas à tout le monde, et ça devient dramatique pour d'autres qui regrettent leur décision prise un peu vite et qui se retrouvent sans possibilité de revenir en arrière. Est-ce que critiquer des problèmes comme celui-ci revient à être transphobe? Est-ce que être progressiste implique de renoncer à tout esprit critique envers son propre camp car ce serait trop mal vu et ça ferait instantanément de nous des réacs? Si c'est le cas, si on renonce consciemment à surveiller les dérives de nos avancées sociales, on va forcément en causer, car il sera tabou de les dénoncer, jusqu'à ce que le mal soit déjà fait.
Bien sûr que non, elle n'a jamais dit ça. C'est le même raccourci que font ceux qui entendent "il y a des violeurs parmi les hommes", et qui déforment ce propos en disant "en gros vous dites que tous les hommes sont des violeurs".
Ce qu'elle dit, c'est que beaucoup de femmes sensibilisées aux violences systémiques sexistes, peut-être même qui en ont été victimes, se sentent plus en sécurité entre femmes (pour des raisons évidentes), mais que si on accepte dans ces safe-space les personnes nées-hommes qui s'identifient femmes, on donne aussi involontairement la possibilité à d'éventuels prédateurs de prétendre qu'ils sont des femmes pour entrer dans ces cercles. Ce qui détruit le bénéfice d'une safe-space. Imagine une femme qui s'est faite violer et qui cherche à se confier à un collectif de femmes, mais qui se sent mal parce qu'en apparence il y a un homme autour de la table, vas lui dire "vas-y, tu ne dois rien craindre d'elle, elle nous a juré qu'elle était une femme".
Ou, dans un registre moins grave, comment tu fais le tri dans les vestiaires pour femmes d'un gymnase, entre les femmes transgenres et les voyeurs?
Il faut vraiment y mettre de la mauvaise foi pour comprendre que Rowling dit que les transgenres sont des prédateurs infiltrés. Elle dit juste qu'en acceptant les premiers, on ne peut pas se protéger des seconds, puisqu'on ne peut pas faire la différence entre un transgenre et un imposteur, à l’œil nu.
Entre les titres putaclics et les contenus clairement engagés, on commence vraiment à s'éloigner d'un journal High-Tech et Geek.
On peut aussi voir que l'article d'origine dit que "JK rowlings a le droit d'avoir ses opinions" transformé par le journaleux au rabais de hitec en WB ne dénonce pas la "transphobie de..."...
Dites moi Hitek, vous ne dénoncez pas la faim dans le monde ou les meurtres de noir aux USA, vous êtes donc racistes ?
Voilà, voilà.... JK Rowling ne partage pas les mêmes idées que vous, sur la réalité qu'il y a derrière le genre. ça n'en fait pas une mauvaise personne. Contrairement aux SJW elle n'insulte personne, elle ne harcèle personne, elle ne pourrit la vie de personne, elle respecte les transgenres de son entourage, mais c'est juste contraire à sa croyance de dire que le genre est uniquement une question d'identification intérieure. Ce n'est pas parce que c'est un blasphème contre le dogme actuel de la société, qu'il faut la lapider.