L’autrice J.K. Rowling, célèbre pour avoir donné naissance à Harry Potter, vient de monter au créneau contre une nouvelle loi écossaise qui soutient la communauté transe.
J.K. Rowling s’énerve contre l’écosse
Cela fait maintenant quelques années déjà que J.K. Rowling, la célèbre autrice derrière la saga Harry Potter, publie des tweets haineux à l’encontre de la communauté transsexuelle. Elle estime que cette communauté n’a pas sa place dans notre société et empiète sur le droit des femmes. Elle vient de nouveau de s’illustrer dans ce sens ce lundi 1er avril à travers une série de publications sur son compte X.
En effet, l’artiste a réagit suite à la promulgation d’une nouvelle loi, en Écosse, qui vient renforcer les droits des transes. Une nouvelle loi qui vient accentuer la législation déjà présente qui vise à condamner toute incitation à la haine envers la transidentité.
Un tweet problématique
Dès son entrée en vigueur, cette loi a largement divisé le peuple écossais. Certains détracteurs sont montés au créneau, et ont mis en avant, selon eux, les dangers d’une telle loi envers la jeunesse, le droit des femmes et la liberté d’expression. J.K. Rowling a été la porte-parole de ce mouvement en prenant position sur les réseaux sociaux. Elle a notamment partagé un tweet avec la légende suivante :
Scotland's Hate Crime Act comes into effect today. Women gain no additional protections, of course, but well-known trans activist Beth Douglas, darling of prominent Scottish politicians, falls within a protected category. Phew! 1/11 pic.twitter.com/gCKGwdjr5m
April 1, 2024
La loi écossaise sur les crimes haineux entre en vigueur aujourd'hui. Les femmes ne bénéficient bien sûr d’aucune protection supplémentaire, mais la célèbre activiste trans Beth Douglas, chérie d’éminents politiciens écossais, entre dans une catégorie protégée.
Dans une série de messages sur X, elle a continué en disant que :
La législation laisse une grande porte ouverte aux abus de la part de militants qui veulent réduire au silence celles d’entre nous qui dénoncent les dangers de supprimer les espaces protégés réservés aux femmes.
Elle appuie ses propos en partageant différentes affaires autour de jeunes transsexuels accusés de viol ou d’agressions sexuelles sur de jeunes femmes. Elle estime que ces individus qui changent de sexe sont un danger pour les femmes elles-mêmes :
Il est impossible pour nous de décrire précisément ou de se défendre lorsque la violence est commise par un trans. On doit appeler un homme, un homme.
La provocation de l’autrice
Elle a poursuivi son étalage médiatique en provocant la justice écossaise directement. Elle est consciente que ses déclarations sont une discrimination directe à l’encontre de la communauté transgenre, passibles de poursuites judiciaires. Elle a souligné son impatience d’être arrêtée par les autorités écossaises pour ses propos plus que limites.
France Info souligne que la Ministre Siobhian Brown a été interrogée à ce sujet par la BBC. Elle a déclaré que, effectivement :
Cela pourrait être signalé et il pourrait y avoir une enquête. Déterminer si c’est un crime, c’est à la police de le faire.
Mais cette déclaration ne va sans doute pas arrêter J.K. Rowling qui s’enfonce de plus en plus dans la transphobie. En 2019 elle avait soutenu une femme licenciée pour des propos transphobes. En 2020 elle avait réagi à un article soutenant les transgenres en disant que les seules personnes qui peuvent avoir leurs règles sont les femmes.
Une fierté pour le gouvernement écossais
Malgré cette vive réaction de J.K. Rowling, le Premier Ministre écossais, Humza Yousaf, s’est dit très fière de cette nouvelle loi :
Je suis très confiant dans la capacité de la police écossaise à faire appliquer cette loi comme il se doit.
L’Écosse a toujours œuvré pour le droit des transgenres sur son territoire. En 2022, le Parlement écossais avait adopté une loi facilitant le changement de genre. Mais cette dernière a ensuite été bloquée par le gouvernement britannique notamment pour des risques de « complications significatives en créant deux régimes de reconnaissance du genre au sein du Royaume-Uni ». Une première !
Par Cinéphile94, il y a 5 mois :
Et bah, elle les enchaîne quand même...
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