Harry Potter : après Tom Felton, J.K. Rowling peut compter sur le soutien de ce nouvel acteur de la saga
Depuis des années, J.K. Rowling, l'auteure de Harry Potter est au cœur de polémiques transphobes. L'écrivaine est accusée par certains détracteurs de tenir des propos contre les personnes trans aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les médias. De nombreux acteurs de la franchise ont soit pris sa défense ou, au contraire, ont préféré de prendre leurs distances avec elle. Dernièrement, c'est un nouvel acteur qui a décidé de se positionner en partageant un message de soutien à Rowling sur son compte Twitter.
Les acteurs des films divisés par les propos de Rowling
Effectivement, la distribution des films Harry Potter se divise quand on aborde la question de J.K. Rowling. Il y a d'un côté ceux qui ont décidé de s'éloigner de l'auteure comme Daniel Radcliffe qui a incarné le jeune sorcier dans les huit films. En 2020, ce dernier avait pris la décision de s'exprimer suite aux propos de l'écrivaine. Il avait alors déclaré qu'en voyant de nombreux enfants et jeunes homosexuels et transgenres blessés, il voulait leur dire que ce n'était pas le cas de tous les membres de la franchise.
Du côté de Harry Melling, qui a joué le rôle de Dudley Dursley, l'acteur a affirmé son soutien à la communauté transgenre dans une interview. Prenant le soin de parler en son nom, il avait expliqué que "les femmes transgenres sont des femmes et les hommes transgenres sont des hommes" précisant au passage que "chaque personne a le droit de choisir qui elle est et de s'identifier comme elle le souhaite". Emma Watson alias Hermione Granger ne s'était pas gênée pour tacler J.K. Rowling sur la question LGBT des Bafta Awards 2022.
Au contraire, d'autres acteurs de la licence ont préféré apporté leur soutien à l'auteure comme Evanna Lynch qui joue Luna Lovegood, Helena Bonham Carter qui incarne Bellatrix Lestrange ou encore Ralph Fiennes qui prête ses traits à Lord Voldemort.
Aujourd'hui, c'est un nouvel acteur des films qui a décidé de se servir de Twitter pour apporter un soutien à Rowling. Cet acteur, c'est John Cleese, l'un des fondateurs des Monty Python et qui incarne le fantôme de la maison Gryffondor, Nick Quasi-Sans-Tête dans les deux premiers films de la saga cinématographique.
Posté ce lundi sur son compte Twitter, l'acteur a critiqué ceux qui se sont élevés contre les commentaires controversés de J.K. Rowling sur la communauté transgenre.
I've asked this question before...
— John Cleese (@JohnCleese) May 15, 2023
If I do not agree with some of the Transgender
arguments, this apparently makes me transphobic
So...if they do not agree with some of my opinions, does that make them Cleesephobic ?
Or does the hatred only flow in one direction ? https://t.co/ZCeWs4I8Qb
"J'ai une question que j'ai déjà posée ... Si je ne suis pas d'accord avec certains des arguments des transgenres, cela fait apparemment de moi un transphobe. Alors, s'ils ne sont pas d'accord avec certaines de mes opinions, cela fait-il d'eux des Cleesephobiques ? Ou bien la haine ne va-t-elle que dans un sens ?"
Une déclaration qui vise clairement toutes les personnes qui n'hésitent pas à qualifier d'"anti-trans" tous ceux qui osent dire quoi que ce soit de positif à l'égard de Rowling. D'ailleurs ces personnes ont également appelé au boycott du jeu Hogwarts Legacy sorti en février dernier. Une action qui s'est retournée contre eux puisque le jeu fut un énorme succès. D'autres menaces ont été proférées également contre le projet de série télévisée Harry Potter développée par HBO. La chaîne n'a d'ailleurs pas souhaité commenter la question de la transphobie de J.K. Rowling.
Ca commencera par eux, et ensuite ce sera tout le monde... Tous ceux qui ne penseront pas exactement comme eux.
L'idéologie woke n'est qu'une dictature déguisé en chevalier blanc.
Mais au delà de ça, cette réflexion illustre bien un problème dans la conception des discriminations :
le gars n'a qu'un prisme personnel.
Il n'envisage la question qu'au travers de sa personne, de son point de vue, il n'y a que lui.
Donc il n'appréhende ce genre de problèmes qu'en terme de personnes, à une échelle individuelle.
Malheureusement, on vit dans une société.
Oui ça peut choquer mais nous ne sommes pas seuls chacun dans notre coin et égaux en toutes choses.
On vit dans une société imparfaite qui produit des individus imparfaits et une de ces imperfections c'est les discriminations.
Bien que nous ayons la chance de vivre dans une société qui prétend assurer l'égalité en droits la vie réelle nous prouve tout les jours qu'on est pas tous égaux face à l'embauche, à l'accès au logement et à la violence d'autrui.
L'autre qui ne vit que dans son petit monde où tout va bien et qui n'envisage aucune autre perspective que la sienne, pour lui tout va bien pour tout le monde.
Mais c'est pas le cas.
Et en l'occurrence les personnes transgenre subissent plus de discriminations et de violence que lui (des violences transphobes en forte augmentation ces dernières année, +27% en 2022 selon SOS Homophobie) et son mons aidées que lui quand ils subissent ces violences.
C'est un problème qui concernent tout le monde : les personnes transgenres qui subissent et les cis qui exercent ces violences.
C'est un problème systémique.
Du coup quand le gars pleurniche "ouin ouin on me hait" dès qu'il a affaire à une contradiction qui dénonce la transphobie c'est juste ridicule.
Si il se braque c'est peut être parce qu'il n'a aucune conscience du problème systémique et ce qui est sûr c'est qu'il n'a aucune envie de le résoudre.
Comment on qualifie les gens qui n'ont aucune envie de résoudre les problèmes liés à la transphobie ?
Un indice: ce mot rappelle les heures les plus sombres de l'Histoire...
Je dirais juste que le tweet est typique d'un Monty Python.
Du non-sens et dans l'humour mais ça... Faut-il encore le comprendre :)
Son dogmatisme acharné lui impose une réflexion n'allant que dans un seul sens. A ce stade, on ne peut même plus appeler ça de la réflexion.
Il y a toutefois des programmes de déconditionnement efficaces. (comme pour sortir de l'alcool ou la drogue)
Oue c'est bien des transgenres que tu parle ?
27% d'augmentation des violences faites au trans, oui, mais celle de la france entière pour 2022 est augmenter de 15% selon les rapport tomber de l'état, la seul valenr qui a baisser quand on regarde les chiffres :
-4% pour les violences faites sans armes.
Aussi selon un article du point du 2mars 2023 :
"En 2009, 1 étudiant sur 665 se disait transgenre, contre 1 sur 56 en 2016, soit une multiplication par près de 12 en sept ans ! "