Harry Potter : 5 choses incohérentes sur le Quidditch

Le Quidditch est le sport par excellence dans l'univers d'Harry Potter. On apprend grâce au livre Le Quidditch à travers les âges, ouvrage de 93 pages écrit par J.K. Rowling, qu'il a été créé au XI ème siècle dans les marais de Queerditch par des amateurs, qui en jouaient une version très rudimentaire, dénuée de règles. Progressivement popularisé à travers les âges, le jeu se voit enfin doté de règles afin de le rendre compétitif : l'ajout de Cognards, mais aussi et surtout d'un lâché de Vivet Doré, petit oiseau de forme sphérique que les joueurs doivent attraper et tuer, signant la fin de la partie. Mais cette pratique jugée barbare amènera le conseil des sorciers à remplacer l'animal par le Vif d'Or, marquant alors la fin du processus d'évolution du jeu, tel qu'on le connaît aujourd'hui sur le terrain de Poudlard, et tel qu'il se joue à la Coupe du Monde de Quidditch. Mais malgré ses évolutions, le sport préféré des sorciers reste rempli de règles absurdes, qui le rendent même très critiquable.

#5 Le rôle trop important de l'Attrapeur

C'est sans doute le détail le plus flagrant lorsque l'on jette un oeil aux matchs de Gryffondor dans les films Harry Potter. Le poste d'Attrapeur, dont le rôle est d'attraper le Vif d'Or, qui marque automatiquement la fin de la partie en rapporte 150 à son équipe. Problème, cela rend tout le reste du jeu complètement inutile. Ce sont sans aucun doute les postes des Poursuiveurs et des gardiens qui en souffrent le plus. Les trois attaquants peuvent marquer autant de points qu'ils le veulent (un but vaut 10 points), dès que l'Attrapeur s'empare du Vif d'Or, la fin du match est sifflée. Il faudrait alors marquer au moins 16 buts pour espérer sortir victorieux de la partie, à condition que l'équipe adverse n'en marque aucun. Bref, la mission relève presque de l'impossible. 

#4 Il n'y a pas de limite de temps dans un match

C'est l'un des autres gros problèmes du jeu, l'absence d'un temps imparti dans un match. Un souci qui est donc lié au poste de l'Attrapeur, puisque c'est lui qui oblige l'arbitre à mettre un coup de sifflet lorsqu'il attrape le Vif d'Or. Ainsi, une partie peut durer des heures, des jours, voire des semaines ou des mois. Dans Harry Potter à l'École des Sorciers, il est mentionné qu'un match a duré pas moins de trois mois. On imagine déjà l'état des organismes, même si plusieurs pauses sont imposées, ainsi que la lassitude extrême des spectateurs. Décidément, l'invention de la règle du Vif d'Or cannibalise énormément l'interêt du sport. 

#3 Davantage un sport individuel

Au final, le Quidditch est un sport individuel déguisé en sport collectif. Si toute une partie d'un match est centrée autour des Poursuiveurs, qui doivent marquer des points, des gardiens qui doivent empêcher le Souaffle de traverser les buts, et des deux batteurs, chargés quant à eux d'écarter les Cognards gênants, c'est bien l'Attrapeur qui, seul, a les clés du match en main. Constamment à la poursuite du Vif d'Or, il se désinteresse de tout ce qui se déroule non loin de lui, et a pour objectif d'être plus agile et rapide sur son balai que la petite balle magique. Une course-poursuite, plus qu'un match. Certes, il doit faire attention à l'Attrapeur adverse et peut être aidé par les batteurs. 

# Les Cognards, trop gênants

En enchantant le Cognard pour cibler Harry Potter dans La Chambre des Secrets, Dobby ne pensait pas à mal, mais a sous-estimé la puissance de la balle magique. Même sans ensorcellement, le Cognard reste très menaçant pour les joueurs, au point de provoquer de vraies blessures et de remplir les infirmeries. Une règle plus stricte permettrait sans doute d'éviter autant de drames.

# Pas d'uniformisation des balais magiques

L'uniformisation des balais devrait être la norme lors d'un match de Quidditch. En l'absence d'une règle sur le contrôle des montures, chacun est libre de chevaucher le balai le plus performant. Alors lorsque le père de Lucius Malefoy commande à son fils Drago et toute l'équipe de Serpentard des Nimbus 2001, les matchs sont bien déséquilibrés durant la deuxième année d'Harry à Poudlard. À cette époque, il ne possède que la version antérieure, le Nimbus 2000. En somme, celui dont la famille est la plus riche part avec un bel avantage sur le terrain.

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