Hell's Paradise : MAPPA a censuré ces deux passages de l'épisode 2 de son nouvel anime
Lancé le samedi 1er avril 2023, l'anime Hell's Paradise est la nouvelle pépite du studio MAPPA. Mais il semblerait que le célèbre studio japonais a censuré certains passages du manga. On vous dit tout.
MAPPA à l'épreuve de la censure
Depuis plusieurs années, il est difficile, quand on est fan d'animation japonaise, de passer à côté du studio MAPPA. Fondé par Masao Maruyama, un ancien de Wit Studios, MAPPA est derrière quelques-uns des animes contemporains les plus renommés. Après l'immense succès (amplement mérité) de Chainsaw Man, MAPPA nous réserve une année pleine de hits en puissance : le final de L'Attaque des Titans, la saison 2 de Vinland Saga (en cours de diffusion), la saison 1 de Hell's Paradise ou encore la saison 2 de Jujutsu Kaisen.
Lancée depuis le 1er avril, Hell's Paradise est l'adaptation du manga éponyme Yūji Kaku, ancien assistant de Tatsuki Fujimoto (Chainsaw Man). L'anime raconte l'histoire de Gabimaru Le Vide, le plus puissant des shinobi, qui pour échapper à la peine de mort et retrouver la femme qu'il aime, accepte de se rendre sur l'Île du Paradis et d'y affronter ses nombreux dangers afin d'en ramener l'Élixir d'Immortalité, convoité par le Shogun. Dès son premier épisode, Hell's Paradise a impressionné les spectateurs, notamment pour la qualité de son animation, fidèle aux canons de MAPPA.
L'épisode 2, sorti hier, était lui aussi d'excellente facture, et a été très chaleureusement accueilli par les spectateurs. Cependant, le studio MAPPA a visiblement censuré le manga à deux reprises. Tout d'abord, dans plusieurs scènes, on peut voir l'exécutrice Sagiri, chargée de surveiller Gabimaru, nue, avec les bras de ses victimes qui escaladent son corps. Un effet de son imagination, qui montre combien elle se sent faible à chaque fois qu'elle a tué une personne. Si elles sont bien présentes dans le manga, ces scènes sont néanmoins dessinées sous un angle différent dans l'anime, afin de cacher certaines parties du corps de Sagiri (les tétons, les fesses). Ce qui est assez courant dans l'animation japonaise.
Un autre passage du manga a été censuré. L'un des représentants du shogun dresse la liste des 10 condamnés à mort qui se rendront sur l'Île du Paradis. Parmi eux, on retrouve "Hōrubō, le moine assassin". Dans la version japonaise du manga, ce personnage est surnommé "Celui qui prie Bouddha pour la Mort". Afin de ne pas froisser une communauté religieuse, MAPPA semble avoir choisi de censurer cette appellation. À noter que les éditions Kazé, qui publient le manga en France, ont fait un choix similaire, puisque Hōrubō est surnommé surnommé "le moine tueur".
Du reste, convenons que ces éléments de censure ne sont en rien problématiques : MAPPA semble respecter scrupuleusement l'oeuvre de Yūji Kaku, notamment sa grande violence graphique, comme en témoigne le massacre particulièrement sanglant que commet Gabimaru à la fin de l'épisode. Cela témoigne néanmoins des changements que les studios japonais sont parfois contraints d'effectuer dans les adaptations anime, même quand ils ont pour principe d'éviter au maximum la censure.
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