9 artistes complètement dingues qui vont vous faire cauchemarder

Si certains artistes s'attachent à reproduire la joie et la bonne humeur dans leurs œuvres, d'autres ont fait de l'horreur et de la bizarrerie leur spécialité. C'est notamment le cas des artistes suivants. Alors, oui, il est difficile de juger l'art, mais vous ne ressortirez clairement pas indemne de l'exposition qui suit. On commence tout de suite par une tente pour le moins particulière. 

Andrea Hasler et sa tente de chair fraîche

Cette artiste contemporaine suissesse a notamment réalisé cette tente pour le moins particulière et baptisée Matriarch. Cette réalisation fait référence à une manifestation anti-nucléaire qui s'est déroulée en 1981, la Greenham Common Women’s Peace Camp et qui a réuni 30 000 femmes dans un campement de fortune mis en place sur une base militaire. Pourquoi pas, sauf que l'oeuvre est loin d'être agréable à regarder puisqu'on a l'impression d'admirer un abri fabriqué avec de la peau et des entrailles. On a clairement pas envie d'y passer la nuit. Une nuit qui promet d'être très agitée dans un tel environnement. 

Un cochon qui se transforme en femme

Si l'auteur de l'oeuvre ci-dessous est inconnu, il doit très certainement être un peu dérangé. Publiée dans le magazine Hurt You Bad, sa réalisation est illustrée à travers plusieurs clichés qui montrent l'évolution du projet, le point de départ étant la tête d'un cochon décapité et l'issue la tête d'une femme blonde, elle aussi décapitée. Les étapes intermédiaires sont plus ou moins gores puisqu'on passe par de la dissection et du modelage. Notez qu'une théorie évoque que la femme à la fin de la transformation n'est autre que Paris Hilton. Belle allégorie ! 

Heide Hatry aime la peau de porc

Heide est une artiste néo-conceptuelle réputée pour ses réalisation qui choquent le grand public et font parfois scandale. Parmi ses réalisations majeures, la série Heads and Tales s'est attachée à reproduire des visages de femmes. Rien de bien étrange jusque-là. Sauf que la principale matière utilisée est la peau de cochon non traitée. De la chair et des organes de l'animal ont également été utilisés. Et pour les yeux des femmes, ce sont, bien entendu, ceux des porcs qui sont, la plupart du temps, recyclés. Notez que la plupart des oeuvres de l'artiste sont éphémères puisque peau et organes d'origine animale ne sont pas traités pour favoriser la conservation. Ça doit sentir bon dans les expos. 

Giovanni da Modena et sa version de l'Enfer

Ce peintre italien est célèbre pour avoir décoré les chapelles Bolognini, à Bologne et San Abbondio de San Petronio. Dans la deuxième, il peint notamment sa vision de l'Enfer et le moins que l'on puisse c'est qu'elle est très loin d'être accueillante. Outre les nombreux démons qui peuplent la fresque, on y découvre un Belzébuth central qu'il avale tout entier des hommes avant de les déféquer pour les remanger à nouveau. Sans doute une source d'inspiration pour Human Centipede. Notez que Mahomet est également présent sur la peinture et qu'il se fait dévorer par des démons. Une scène qui a poussé cinq membres d'Al-Qaïda à tenter de faire exploser la chapelle. Ils ont été arrêtés avant de passer à l'acte. 

Otto Dix considéré comme un dégénéré par les nazis

Peintre et graveur allemand, Otto Dix va être l'une des premières victimes du régime nazi qui le considère comme un bolchevik dégénéré. Ses oeuvres sont retirées des musées et brûlées pour certaines. Tout au long de sa carrière et durant son enrôlement de force pendant la guerre, il conservera son style très à part. Ce dernier s'exprime notamment dans les personnages qu'il peint. Souvent défigurés, ils sont le reflet de l'atrocité des combats et de leurs conséquences sur les corps. La violence sexuelle est également l'un de ses thèmes de prédilection, toujours dans un but de dénonciation. 

Zdzislaw Beksinski, le surréalisme au service du morbide

Peintre, dessinateur, sculpteur, graveur, Beksinski s'est essayé à de nombreuses techniques, mais toujours en gardant une ligne artistique très sombre. Paysages dévastés, corps mutilés, scènes post-apocalyptiques dans lesquelles squelettes et zombies se côtoient, l'ambiance est glauque à souhait. On vous laisse juger. 

Les bébés de Frederik Ruysch

Médecin et anatomiste, Ruysch a réalisé de nombreux dioramas, malheureusement disparus. Heureusement, certaines illustrations nous exposent un peu le travail du médecin et notamment ses recherches sur les nouveaux-nés. Veines, cages thoraciques, crânes, ossements divers, les illustrations jouent une nouvelle fois la carte du morbide. Certaines représentations font froid dans le dos et la mise en situation de ces squelettes d'enfants est particulièrement dérangeante. 

L'imagination débordante de Chris Mars

Peintre et musicien à la fois, Chris Mars fait preuve d'une incroyable imagination quand il s'agit d'inventer les personnages qui occupent le centre de ses oeuvres. Entre le grotesque et la vision cauchemardesque, on navigue dans un univers très particulier où les monstres les plus abominables côtoient des personnages plus familiers, mais arborant toujours des détails horrifiques, comme des cicatrices béantes ou des mains atrophiées. Admirez un partie de son travail ci-dessous et faites de beaux rêves surtout. 

Les animaux de Damien Hirst

Damien Hirst est notamment célèbre pour ses travaux sur les cadavres d'animaux. Il ne s'agit pas ici de faire des sculptures, mais de les découper pour les conserver ensuite dans d'immenses aquarium. Vaches, cochons, requins, moutons, un zoo bien particulier et éphémère puisque la conservation est juste ralentie, mais les cadavres sont voués à disparaitre. Sang d'animal et mouches mortes lui servent pour d'autres séries artistiques. Pour comprendre la démarche de l'artiste, sachez qu'il a travaillé dans une morgue durant ses études.