La Terre futuriste de Waterworld de Kevin Reynolds, la planète Kamino de Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones ou encore la planète de Miller dans Interstellar de Christopher Nolan, les planètes-océans sont d'ores et déjà présentes au cinéma. Des planètes particulières intégralement recouvertes d'eau qui pourraient bien avoir accueilli une nouvelle membre : TOI-1452 b.
TOI-1452 b, planète-océan
Située dans la constellation du Dragon, à 100 années-lumière de la Terre, TOI-1452 b est une exoplanète que les chercheurs de l'Institut de recherche sur les exoplanètes de Montréal considèrent comme une planète-océan. Découverte par Charles Cadieux, étudiant au doctorat, et ses collègues, cette planète est légèrement plus grosse et plus massive que la Terre. A en croire les données recueillies, l'eau composerait 30 % de la masse de TOI-1452 b.
"La Terre est une planète particulièrement aride. Même si on la surnomme parfois la planète bleue en référence aux océans qui couvrent quelque 70 % de sa surface, l'eau ne compte que pour une fraction négligeable de sa masse, moins de un pour cent" expliquent les chercheurs dans un communiqué.
Une fraction de la masse qui peut être observée chez divers satellites naturels de notre système solaire. Ganymède et Callisto, des lunes de Jupiter, mais également Titan et Encelade, deux lunes de Saturne, possèdent des caractéristiques similaires. Pour déterminer cette masse, les chercheurs ont observé son sytème à deux étoiles grâce à SPIRou, un instrument installé sur l'observatoire Canada-France-Hawaï basé à Hawaï, optimal pour observer les étoiles à la masse faible.
Après 50 heures d'observation, les chercheurs se sont servis d'une méthode d'analyse spécifique pour en estimer sa masse. Les résultats sont sans appel, TOI-1452 b serait presque cinq fois plus massive que la Terre. Pour le professeur Doyon, cette exoplanète pourrait être précisée par le télescope James Webb, dont les prouesses sont partagées régulièrement par la NASA. Seulement, le planning du télescope est chargé et l'Institut de recherche sur les exoplanètes de Montréal doit donc se montrer patient.
Si TOI-1452 b est en mesure de posséder de l'eau à sa surface, c'est grâce à sa distance avec son étoile. Une distance qui "lui permet de conserver une température ni trop chaude ni trop froide pour que de l’eau liquide existe à sa surface". Bien évidemment, avec la présence d'eau sur cette planète, la question de la vie extraterrestre a été posée. Mais pour le professeur Doyon, il est encore trop tôt pour émettre des théories : "C’est trop tôt pour répondre à cette question, mais on sait que l’eau liquide est essentielle au développement de la vie".
Par PL, il y a 2 ans :
Il faut visiter ce genre de planète... Ca doit être incroyable
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