Interview : découvrez les créateurs de Dragon Ball Z : The Fall of Men
Pour cette nouvelle interview, ce sont les créateurs de The Fall of Men qui se sont prêtés au jeu des questions et des réponses. On en apprend tout de suite un peu plus sur Yohan Faure, réalisateur, scénariste et producteur et sur Vianney Griffon, directeur artistique, superviseur sfx et également producteur. C'est parti pour plonger dans les entrailles d'un film tout simplement magnifique.
Avez-vous suivi des études particulières ?
Yohan Faure: J’ai fais des études de réalisation à l’IMC-Normandie de Cherbourg.
Vianney Griffon: J’ai fait des études de Design Produit Interactif au Strate College à Paris
À quel moment et surtout comment avez-vous eu l'idée de The Fall of Men ?
Vianney: Il y a 6 ans de ça on était en colloc et on s’est dit que ça serait cool de se revoir tout DBZ, alors à l’époque il n’y avait pas encore les DBZ KAI, donc c’était long ! (rires)
Yohan: Et il y a un épisode en particulier, le premier épisode où l’on voit Cell, on découvre une ville abandonnée de ses habitants, il y avait un côté vraiment flippant avec cette scène et là on s’est imaginé ça en film. Genre "Imagine un film qui commence par ça et à la fin de la scène tu découvres l’ombre de Cell".
Vianney : La scène est tellement cinématographique, c’était direct cool d’imaginer ce que cela pouvait donner en live. On a travaillé des idées autour de cette envie, comment nous, fans de l'oeuvre, nous nous représenterions cette scène avec un rendu ciné.
Où avez-vous majoritairement travaillé pour la création de The Fall of Men ?
Yohan : Dans les "bureaux" de BlackSmokeFilms ! (rires)
Vianney : Oui alors il faut savoir que quand on dit "bureaux" en fait c’est mon appart… Yohan a squatté mon petit appart pour toute la post prod du film et des fois on était 5 à bosser en même temps !
Yohan : Ouais ça ne ressemblait plus trop à grand chose (rires)
Comment décririez-vous le métier de producteur ?
Yohan : Croire au film qu’on produit et tout faire pour le faire exister ! Et convaincre une flopée de personnes pour rejoindre ton film.
Vianney : Et savoir poser des limites durant la production du film ! Tu as toujours envie de bosser plus sur telle ou telle chose, mais au bout d’un moment il faut savoir dire stop et passer à la suite.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans la création de The Fall of Men ?
Yohan : Pour moi l’intégralité du film, du scénario où tu dois plaire aux fans, mais en même temps faire ton propre truc, la prépa ultra courte, le tournage galère qu’on a eu, les différentes réécriture du scénario en post prod, la voix off mystérieuse mais qui doit guider la narration, les 7 monteurs différents qui sont passés sur le film, tous les vfx, trouver des musiciens… Chaque étape a été vraiment difficile… Bon en fait vraiment, les exports c’est chiant, je dirais les exports !
Vianney : Oula ! Moi je dirais les jours où on avait plus de café…
Combien de personnes au total ont travaillé sur ce projet et combien de temps cela vous a pris de l'idée de base à ce que nous avons pu voir il y a quelques jours ?
Vianney : Autour de 170.
Yohan : Ça nous a pris 2 ans et demi.
Pourquoi avoir spécifiquement choisi une voix off ?
Yohan: L’idée que l’on voulait c’était que tout a déjà été dit, Trunks, Bulma, Brief, n’ont plus besoin de parler, ils savent ce qui leur reste à faire. Et surtout la voix off permettait une révélation pour la fin et de jouer sur une double narration. L’avancée de Trunks à l’image et la rédemption de Végéta au son.
Vianney : L’idée était également de prêter à confusion par rapport au discours de la voix off, que les gens se demandent au bout d’un moment qui est en train de parler. Quand on connaît bien la personnalité de Trunks, on se doute qu’il y a quelque chose qui cloche dans son discours très dur.
Comment s'est déroulé le casting pour le choix des acteurs ?
Yohan : J’ai rencontré Benjamin Hubert au Kino Caen quand j’ai fait le test caméra de The Fall of Men. Pour moi c’était évident de le garder pour le film, car il représentait bien le Trunks de cette dimension parallèle du dessin-animé. Puis Aurélie Dujarrier j’avais déjà tourné avec elle dans Uchronia, un de mes anciens court-métrage, donc je savais ce dont elle était capable et physiquement on voulait une Bulma qui face penser à une Sarah Connor ou Ripley de Alien et donc Aurélie s’est avéré aussi comme une évidence. Le reste du casting j’ai cherché sur internet et sur des sites de cast pour trouver des profils qui correspondait à notre vision d’un DBZ réaliste.
Vianney : Le choix s’est fait assez spontanément, on voulait que chacun ait un côté marqué et badass. Par exemple pour nous Krilin n’était pas réellement un nain, mais quelqu’un de “trapu” et “puissant” car ce sont des combattants avant tout ! Le choix s’est tout de suite porté sur Christophe Perez qui savait incarner parfaitement cette robustesse qu’on voulait pour le personnage.
On a dû vous poser cette question des milliers de fois… mais avez-vous dans l'idée de faire une suite ou un autre film traitant de Dragon Ball (ou même de Full Metal Alchemist pour mon plus grand bonheur) ?
Yohan : Haha en effet Mike ! Mais je veux bien répondre à votre question quand même ! Alors en fait pour l’instant on est encore dans le film, on a mis deux ans à faire celui-là, on a envie de le faire vivre un peu avant de passer à un autre projet.
Vianney : On essaye surtout que les gens le voient sur un grand écran. Il a été pensé pour le cinéma donc pour le moment il n’y a pas de suite à The Fall of Men.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes voulant se lancer dans la production de leur propre film ?
Yohan : Dans le bureau chez Vianney j’avais imprimé cette citation d’Inception : "You mustn’t be afraid to dream a little bigger darling" ("N’ait pas peur de rêver plus grand chérie", ndlr) et que j’avais collé au mur. Et c’est personnellement la phrase qui a dicté toute la production de ce film. Donc je dirais ça.
Vianney : Que dire de plus ! Non je dirais qu’il faut surtout ne jamais lâcher prise, je sais que c’est pas évident, mais parfois ça en vaut la peine !
Un mot de fin pour les lecteurs de Hitek.fr ?
Yohan : "Porte", nan je déconne, je sais pas, "Salut ça va ? J’espère que le film vous a plu, moi aussi j’ai trop envie de voir le nouveau Star Wars !"
Vianney : Merci à tous et peut-être à bientôt à une projection !
Facebook : https://www.facebook.com/thefallofmen/
Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=HM20wwzl4Ds&feature=youtu.be
Infos projos décembre: 19 décembre à Paris, achetez vos billets ici.
Quand c'est pas la couleur, c'est la longueur ?
Vous fétichistes ou quoi ?!
Le second degrés n'est pas le point fort de tous le monde qu'il m'avait dit mais j'ai essayer quand même.
Parlons peu (ou pas) mais parlons bien.
Dans toute chose que l'Homme à créer, s'il ne faisais pas attention aux petits détails, vous pensez que nous aurions eux les mêmes résultats aujourd'hui ?
Les petites choses font la différence, c'est encore plus vrai dans les films, séries, manga. DBZ nous a tous marquer pour une raison X Y, ce qui fait la force et la réussite de certaine choses se sont les petits détails.
Si la Joconde (The référence) avait été fait en quelque coup de pinceau, je pense que nous pourrions tous prétendre être d'illustre peintre de notre époque. Cependant, pour arriver à un tel résultat, notre cher De Vinci à recommencer un grand nombre de fois afin d'avoir un résultat qui n'est pas parfait car cela n'existe pas mais qui s'en rapproche à un point que en 2015 bientôt 2016, on en parle toujours ! Et vous savez c'est due à quoi ? Aux petits détails.
Si les ingénieurs ne prenaient pas en compte les petits détails l'or de l'élaboration d'un plan, il n'y aurait aucun homme vivant dans l'espace actuellement.
Quand on récompense un acteur pour sa performance dans un film, ce n'est pas le texte qu'il a appris, c'est sa performance entière qui est pris en compte. Se qui donne de la force et du poids dans un dialogue entre Batman et le Joker, c'est bien les petites mimiques et autres qui font que l'on accroche ou pas.
Le cameraman qui se casse le cul voir les couilles à monter sur le toit d'une maison, c'est pas pour faire le concours du plus fou hein, mais bien pour avoir un putain d'angle de vue qui va faire le spectateur s'immerger dans ce qu'il regarde.
Des exemples il y en a à la pelle.
Les petits détails font la différence, c'est indéniable !
Certain dirons que j'en demande trop ! d'autre que j'ai raison, ou d'autre qui sans Balec, mais Peace les gens !