The Jane Doe Identity : la revisite du cinéma d'horreur
Alors que 2016 n'a pas été une année forte en films d'horreur, ce genre cinématographique revient enfin avec un vrai film digne de ce nom. Le film intitulé The Jane Doe Identity devrait en surprendre plus d'un, et certains même comme Stephen King préconisent de ne pas le regarder seul... Et pour vous mettre dans l'ambiance, rien de tel qu'on bon petit teaser pour vous donner un avant-goût.
Rendez-vous à la morgue
Qu'est-ce-que l'histoire peut nous raconter pour que ce soit si original ? Tout commence lorsque la police ramène à la morgue le corps immaculé d’une certaine Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité). Tommy Tilden et son fils, tous deux médecins-légistes, pensent alors que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Vous en vous doutez, l'histoire ne se passera pas spécialement comme prévu pour eux... Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium... Le tout dans une ambiance de thriller/horreur qui ne promet que du bon.
Le film, qui a pour titre original The Autopsy of Jane Doe, voit un début assez particulier et difficile pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre-là. En effet, le film commence avec une autopsie, ce qui implique par définition l’ouverture d’un corps, la découpe des os avec un sécateur, l’écartement nécessaire de la cage thoracique pour en extraire des organes, et des plans rapprochés sur les dits organes… Bref, la totale quoi. Toujours là ? Pas de doute, ce film est pour vous. Cela dit, si vous allez le voir dans les salles obscures, attendez vous à ce que vos voisins lâchent des "c’est immonde" toutes les dix secondes. Et pourtant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le réalisateur du film André Øvredal ne cherchait absolument pas à choquer avec ces images, puisque c’est tout bonnement le déroulement classique et authentique d’une autopsie. Sa manière de filmer est vraiment précise pour le coup, ce qui ajoute vraiment (et ce ne sont pas des paroles en l'air) au côté réaliste du film qui fait que l'on s'y croirait. Et c’est dans une froideur toute nordique et scientifique que le corps se dévoile.
Côté casting ?
On retrouve du lourd de ce côté-ci, avec pour les deux protagonistes principaux qui forment un duo fracassant. Et c'est exactement ce qu'il fallait, puisque c'est sur ce duo que repose essentiellement le film. Il est composé de Brian Cox (Le Sixième Sens) qui interprètera Tommy Hilden et Emile Hirsch (Into The Wild), dans le rôle de son fils, ce qui nous promet du grand spectacle. Et pour ce qui est de l'actrice incarnant la morte, Jane Doe, il s'agit de Olwen Catherine Kelly, que vous aurez certainement reconnue.
D'ailleurs, Richard Naing et Ian Goldberg, les deux scénaristes à l'origine du projet, se sont exprimés à ce sujet :
On n'aurait jamais pu envisager un casting pareil même dans nos rêves les plus fous. On se disait à chaque instant qu'ils allaient nous annoncer que c'était une blague et qu'ils ne feraient pas le film avec nous !
Et pourtant rien à voir avec une plaisanterie de mauvais goût, puisque Brian Cox et Emile Hirsch était tous les deux vraiment emballés par le projet :
C'est un scénario formidable. Je me suis dit que les auteurs avaient fait un boulot extraordinaire. J'ai été très impressionné par la vision et l'audace du texte. Ils méritent toute mon admiration Quant à André, c'est un réalisateur incroyable - une sorte d'Hitchcock d'aujourd'hui.
Des petites anecdotes ?
Jane Doe, incarnée par Kelly, est un rôle qui, comme vous pouvez vous en douter, nécessitait de rester allongée pendant des heures. Et afin de se préparer à cela, la comédienne a suivi des cours de yoga et de méditation, c'est ça être acteur :
Je me suis entraînée à la respiration superficielle un peu avant le tournage car on m'avait dit que c'était le meilleur moyen de faire semblant d'être mort. Mais la plupart du temps, je respirais en fonction des prothèses et de ma posture
Quant à ce qui est de l'inspiration du projet, Goldberg et Naing se seraient inspirés des oeuvres claustrophobes de Roman Polanski comme par exemple Le Couteau dans l'eau ou encore Répulsion. Maintenant, pour ce qui est de l'aspect visuel de The Jane Doe Identity, André Øvredal aurait pris pour modèle Seven, de David Fincher, qui est pour lui "un thriller extrêmement vraisemblable".
Une chose est sûre, nous attendons avec impatience sa sortie dans les salles obscures qui est programmée au 31 mai, une date qui s'approche à grands pas.
Et je rassure le teaser ne montre pas grand chose.
Rarement un film de super-héros ne m'aura autant touché, notamment grâce à ses personnages tous malaisant mais sincères qui se mentent tous pour se préserver d'une réalité crasseuse et malsaine, et qui iront au bout de leurs mensonges.
L'histoire est extrêmement originale aussi !
Bref, foncez !
Ne comprenant pas trop l'anglais, j'ai lu que Stephen king avait donné son avis, il dit
"THE AUTOPSY OF JANE DOE: Visceral horror to rival ALIEN and early Cronenberg. Watch it, but not alone."
Je ne comprends pas la partie early Cronenberg , que veut-il dire par rapport au réalisateur David Cronenberg, merci
Merci de votre réponse dombout ! J'ai compris, merci Croeneberg de la première heure, la meilleur période pour ce réalisateur.
Merci