Japon: Top 9 des animés les plus génialement débiles
Vous êtes passionné par les anime japonais, mais vous en avez marre des chasseurs de démons et des super guerriers aux couleurs de cheveux variées ? Vous êtes fatigué des intelligences artificielles qui découvrent la poésie d’un picotement pris dans le vent, ou des jeunes héros qui apprennent à grandir au contact d’êtres primordiaux issus du folklore japonais ? Nous avons ce qu'il vous faut : une liste d’animes tous plus génialement débiles les uns que les autres. Petit florilège de 8 comédies géniales et de nanars involontaires.
#9 Dr. Slump
Avant Dragon Ball, Akira Toriyama a donné naissance à Dr. Slump, une comédie à l’humour très « pipi-caca » où la logique est clairement optionnelle. L’histoire suit le génial mais irresponsable Senbei Norimaki, qui crée Arale, une petite androïde surpuissante mais naïve jusqu’à l’idiotie. Entre ses maladresses et son enthousiasme enfantin, Arale provoque des catastrophes à répétition dans le village Pingouin, peuplé de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Dr. Slump parodie plusieurs genres, du shônen au film de science-fiction, et adore briser le quatrième mur. Un joyau de l’humour régressif, où l’imagination débridée du jeune Toriyama faisait déjà des merveilles.
#8 Mister Ajikko alias Le Petit Chef
Sorti en 1986, Mister Ajikko est un manga culinaire de Daisuke Terasawa devenu un anime qui, bien que mettant en avant l'art de la cuisine, n'hésite pas à le transformer en véritables combats épiques à la Dragon Ball Z. Adapté en anime de 99 épisodes, diffusé en France sous le titre Le Petit Chef, l’histoire suit Thomas Agosti, un jeune garçon surnommé « Petit Chef » qui, armé de son couteau, défend l'héritage de son père en affrontant d’autres chefs dans des concours culinaires débridés.
Les compétitions dans Mister Ajikko ne sont pas de simples défis gastronomiques, mais de véritables duels dignes d’un anime de combat. Les plats préparés par Thomas génèrent d’énormes jets de lumière qui aveuglent juges et adversaires, créant des scènes pyrotechniques dignes de batailles dans un tournoi Budokai. À chaque plat, la tension monte, et chaque réalisation culinaire devient une explosion de saveurs et de techniques où la cuisine se transforme en un véritable art martial. Honnêtement, même l’épisode le plus tendu de Top Chef n’est pas à la hauteur des enjeux dantesques aperçus dans cet anime légendaire.
#7 Gibiate
Dans un futur post-apocalyptique, des samouraïs et ninjas venus de l'Edo affrontent des monstres créés par un virus nommé "Gibia", tandis qu'ils tentent de trouver un remède. Sorti en 2020, Gibiate est un anime tristement célèbre pour son utilisation catastrophique du CGI. L'animation traditionnelle est déjà médiocre, mais les CGI sont carrément horribles et semblent accusés un retard technique de 10 ou 15 ans.
Pour ne rien arranger, l'intrigue de Gibiate est d'une absurdité totale, impliquant des voyages dans le temps pour combattre une peste. Le peu de développement des personnages sert principalement à les tuer juste après leur présentation, sans trop de culpabilité. Ce qui rend l’ensemble joyeusement nanar, c’est qu’en prime, l’anime se prend incroyablement au sérieux.
#6 Sasuga no Sarutobi alias L’académie des ninjas
Sorti dans les années 1980, Sasuga no Sarutobi (L’académie des ninjas en V.F) traduit est une comédie d’action pleine de situations toutes plus débiles les unes que les autres, alliant guerre entre gangs de ninjas et comédie romantique. L'histoire suit Nicolas Sarutobi, un jeune garçon rondouillard et glouton qui ressemble étrangement à Cartman dans South Park. Nicolas possède un don unique : il peut contrôler le vent, une capacité qu'il utilise fréquemment pour soulever les jupes de ses camarades féminines. Son rêve ? Devenir un espion international ! Pour cela, il s'inscrit à l'académie des ninjas, un établissement réputé pour former les meilleurs espions du Japon.
Mais Nicolas ne se contente pas de ses exploits ninja : il est éperdument amoureux de Mandoline, la fille du directeur, qui d’ailleurs partage également ses sentiments. Ensemble, ils vont devoir affronter une guerre scolaire contre leurs voisins, l’école des Scorpions. Au milieu de ce chaos, une série de catastrophes et de situations non-sensiques ponctuent le quotidien des héros. Nicolas, avec ses techniques très personnelles comme le "Kamikaze du vent" et "le sifflet de l'estomac", et Mandoline, sa partenaire fidèle, mènent des combats épiques tout en essayant de s’en sortir dans un environnement scolaire atypique où un professeur mécontent peut soudainement décider de vous envoyer son bureau à travers la figure.
#5 Kinnikuman alias Muscleman
Kinnikuman, également connu en France sous le nom de Muscleman, est un manga culte au Japon, mais largement oublié à l’international. Il reste en grande partie une curiosité en raison de ses sorties chaotiques en dehors des frontières du Japon. L'influence de Kinnikuman sur d'autres anime shônen est indéniable, notamment en ce qui concerne les concepts de power-ups, qui ont inspiré des séries comme Dragon Ball Z et ses fameuses transformations en Super Saiyan.
Ce qui rend Kinnikuman gentiment crétin, c'est qu’il est tout simplement une parodie d’histoire de super-héros mélangée à du catch japonais. Les personnages, tels que Suguru Kinniku (alias Muscleman), sont ridicules et leur aspect physique cartoonesque. De fait, leurs actions exagérées n'en sont que plus drôles. Son ton perpétuellement dans l’excès et son univers décalé sont radicalement ancrés dans une culture japonaise. Mais ce qui fait rire au Japon ne fait pas forcément rire partout. Ainsi, l’utilisation de personnages habillés en soldats allemands de la Seconde Guerre mondiale n’a pas vraiment servi le programme, qui a été annulé chez nous et ne s’est que très peu exporté.
#4 Bobobo-bo Bo-bobo
Bobobo-bo Bo-bobo est sans doute l’un des animes les plus fous et absurdes jamais créés. À mi-chemin entre la parodie de shônen et la pure folie, il nous présente un héros, Bobobo, qui combat l’Empire de la Chasse aux Cheveux avec ses poils de nez. Oui, vous avez bien lu. Bobobo, avec son afro doré, utilise ses poils de nez pour affronter un tyran cherchant à rendre l’humanité chauve. Chaque épisode est un enchaînement de gags farfelus, totalement déconnectés de l’intrigue principale.
Le récit se moque éperdument des codes classiques du shônen, où les pouvoirs apparaissent sans raison et où les attaques les plus improbables sont utilisées pour un effet comique. Loin d’être sérieux, Bobobo-bo Bo-bobo se joue constamment des clichés du genre et est rempli de scènes absurdes qui n’ont aucun lien avec l’histoire. Un anime aussi déjanté qu’iconique, et une référence pour tous les fans de la jap' anime.
#3 High School! Kimengumi alias Un collège Fou Fou Fou
Sorti au début des années 1980, High School! Kimengumi est une série comique qui illustre parfaitement l'humour absurde des mangas et animes de cette époque. Adaptée du manga de Motoei Shinzawa, elle suit un groupe de lycéens marginaux, le "Kimengumi", et leurs aventures loufoques au quotidien. L'histoire est avant tout une succession de situations gentiment débiles, où l’humour repose largement sur des jeux de mots et des quiproquos prenant une ampleur exagérés. Tous les personnages ont des noms basés sur des calembours, renforçant encore l’aspect comique de la série.
Le personnage principal, Ichidō Rei (Ray en V.F), est un leader atypique, simple d'esprit et excentrique, surnommé "No-Eyebrows Rei". Ses compagnons, chacun avec une bizarrerie particulière, apportent une dynamique unique : Gō (Ted en V.F), l’amateur de catch alcoolique qui marche sur l’eau, Kiyoshi (Jeannot en V.F), personnage lubrique et stratège du groupe, Jin (Jim en V.F), un gourmand invétéré, et Dai (Dan en V.F), dont la personnalité féminine crée des situations imprévisibles. Leurs camarades, comme Kawa Yui et Uru Chie (Julie et Laura en V.F), apportent un contraste amusant à ce groupe déjanté.
#2 Cromartie High School
Cromartie High School est l'une des meilleures comédies animées absurdes et surréalistes qui aient jamais existé. C’est un peu l’héritier du Collège fou, fou, fou que nous évoquions juste avant. Dès l'introduction, l'anime affiche fièrement son diplôme en crétinerie avec une efficacité redoutable. Le lycée en question est pratiquement dépourvu de professeurs ou de matières académiques, et l'assemblée d'élèves est composée d'une bande de types bizarres, allant d'un gorille à un robot que personne ne semble reconnaître comme tel.
Les différentes saillies comiques ne font qu'ajouter à la géniale débilité ambiante de Cromartie High School, qui est pourtant étrangement dessinée de manière semi-réaliste. Et quand on juxtapose cela avec le fait que ces personnages clownesques sont censés être des délinquants endurcis, l'humour devient encore plus irrésistible. L'anime brise fréquemment le quatrième mur, garantissant que rien n'est jamais pris au sérieux. Une véritable explosion d'absurdité où chaque scène défie la logique.
#1 La première V.F de Ken le Survivant
Sur le papier, Ken le Survivant (ou Hokuto no Ken en V.O) n’est absolument pas une comédie. C’est même une aventure post-apocalyptique des plus sérieuses et dramatiques. On y suit Ken qui déambule sur une terre ravagée par une guerre nucléaire. Accompagné dans son périple par deux jeunes enfants nommés Bart et Lynn, Ken sera confronté à un grand nombre de gangs et devra affronter deux de ses frères adoptifs. L’ambiance ici est sombre et poussiéreuse, les enjeux sont shakespeariens et la violence est extrêmement graphique, pour ne pas dire carrément gore. Sauf que...
La première version française réalisée dans les années 1980 rend l’ensemble joyeusement débile. Effrayé par la violence de cet animé, dont il savait qu’il allait être programmé dans une émission à destination de la jeunesse, le directeur du plateau de doublage a pris l’initiative de changer les dialogues. Fini les gangs sauvages à la violence exacerbée, place au punk qui en veut à Ken d’avoir volé son ours en peluche et autres joyeusetés, le tout avec des voix rigolotes et surjouées. Donc soyons clairs, oui, Hokuto no Ken est un grand classique de la pop culture, mais sa V.F, elle, est un grand classique du nanar.
Et si les délires de la pop culture japonaise vous passionnent, vous pouvez également découvrir nos dossiers 10 animes au scénario débile qu'on adore malgré tout partie 1 et 2 ou notreTop 8 des mangas les plus WTF que vous pourrez lire ou encore notre article Japon : Ce village choqué par ses toilettes à 1 million de dollars.
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