Né en 1996, je suis de cette génération qui a grandi au rythme d'une culture geek encore jeune. La démocratisation de l'informatique, la multiplication des consoles et la création de sagas phares de la pop culture. Je peux me vanter d'avoir eu une enfance riche en souvenirs et expériences. Aujourd'hui, intéressons-nous à une franchise aussi vieille que moi, qui m'a aidé à grandir et à comprendre la nécessité de faire des choix. POKEMON !
Sortis la même année que ma naissance au Japon, les Pokémons Rouge et Vert peinent à pénétrer le marché occidental, ce n'est qu'à l'aube des années 2000 que s'exportent les cartouches. Les années 1999, 2000 et 2001 marquent respectivement l'arrivée du trio Rouge/Bleu/Jaune, du duo Argent/Or et de la réédition Crystal. A l'époque, je n'ai que 5 ans et mes parents me considèrent trop jeune pour la GameBoy Color, je dois alors me contenter de rêver sur les consoles des autres gamins que je connais. Par chance, mon oncle et ma tante sont plus influençables et mon cousin -du même âge que moi- obtient le jeu de couleur Bleu. Le jeu ne m'appartient pas, mais j'apprends auprès de lui et son Salamèche de type feu.
Or, la révélation
L'histoire s'accélère quand mon cousin reçoit Or de la seconde génération : il m'autorise à résilier sa sauvegarde de Bleu afin de commencer ma propre aventure. Je connaissais déjà le jeu, son fonctionnement et les trois évolutions définitives des starters de base. Mon préféré restait tout de même Dracaufeu, comme beaucoup, mais ne voulant pas imiter l'ancienne sauvegarde, mon choix se porta sur la dynastie eau et Carapuce. Comment aurais-je pu imaginer à cet instant que ce choix était en réalité le début d'une aventure incessante, un cheminement de génération en génération qui me fait aujourd'hui attendre Pokémon Z avec la plus grande impatience ?
Des centaines d'heures sur Pokémon Rubis
En 2003, je réussis à convaincre mes parents de m'offrir la GameBoy Advance pour Noël avec un jeu clé : Pokémon Rubis. Enfin un jeu à moi, qui m'appartient. Un jeu dans lequel je pouvais m'investir au maximum, jusqu'à dépasser les 500 heures de jeu toujours avant la sortie des rééditions de la première génération. Et pour la première fois, ce jeu, je ne le connaissais pas. Les starters, je ne les connaissais pas et leur monde non plus. Mon choix a donc été beaucoup plus instinctif : ce sera Gobou. Pourquoi ? Aucune raison particulière, à part qu'il avait une belle tête et que les deux autres m'inspiraient moins. Difficile à dire qui de Carapuce ou Gobou aura été mon premier choix décisif, mais les deux auront eu une importance capitale dans mon long parcours de dresseur, toujours inachevé en quête de nouvelles aventures. S'en souvenir rend nostalgique et rappelle de belles histoires : celles d'une amitié avec Pokémon qui aura été au fond plus longue que n'importe qu'elle autre.
Par jeanLucasec, il y a 9 ans :
Sympa comme idée. A décliner sur d'autres sujets ça peut être cool
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