Critique John Wick 4 : la saga atteint son apogée avec ce quatrième opus
La saga John Wick est de retour dans les salles obscures ce mercredi 22 mars. Apparu en 2014, le premier opus avait rencontré un franc succès. Purs films d'action, les longs-métrages avaient été acclamés par la critique pour ses scènes d'actions artistiques et le charisme de l'acteur canadien. Mais alors que vaut ce quatrième opus ? Si de nombreuses sagas ont tendance à s'essouffler avec le temps, vous allez comprendre que ce n'est ici clairement pas le cas.
petit rappel
Nous avons quitté John Wick il y a de ça presque quatre ans. Initialement prévu pour sortir courant 2021, le quatrième film a été retardé à cause de la pandémie de Covid-19. Souvenez-vous, le troisième long-métrage s'était terminé sur un coup de tonnerre. En ayant commis un meurtre dans le Continental de New York dans le deuxième opus, un hôtel sous la juridiction de la Grande Table, le héros principal a violé une des règles fondamentales : pas de business dans les établissements. Il est alors excommunié et sera traqué tout au long de l'épisode 3.
Il a été traqué par Zero et ses sbires de la Grande Table pour éliminer une bonne fois pour toute le héros principal. Winston s'allie finalement avec John Wick et tous deux tentent de repousser l'assaut. Alors qu'ils sont de retour à l'hôtel, Winston a alors collé une balle à son ami pour récupérer ses titres et rester directeur du Continental de New York, après avoir fait un pacte avec l'adjudicatrice. Le dur à cuire qu'il est s'en est évidemment sorti, récupéré par le Bowery King, interprété par Laurence Fishburne. Il réapparaît plus en forme que jamais dans ce quatrième opus.
Notre critique de John Wick 4
Impatients de découvrir la suite, les presque trois heures annoncées nous avaient toutefois un peu inquiété. Une inquiétude très vite dissipée à la découverte du film. On y retrouve un John Wick en cavale, dont la récompense pour sa tête ne cesse de grimper. Traqué par des mercenaires mais surtout par les minions de la Grande Table, la situation délicate dans laquelle il s'est mise donne des scènes d'action absolument grandioses. Pour les amateurs de flingues, de combats de rue et d'arts martiaux, vous allez être servis. Certes, le scénario peut tenir sur un seul post-it, mais on ne va pas voir un John Wick pour vivre une histoire romantique.
On s'y rend pour son action explosive et le spectacle d'effets spéciaux qui s'offre à nous. Filmée en contre-plongée, du dessus, de droite à gauche, et avec des plans très serrés, la réalisation de Chad Stahelski donne des plans séquences vraiment jouissifs à suivre. Acrobatique, ce quatrième volume ne lésine sur rien. Et c'est ce qui fait l'essence même de cette franchise qui vient d'atteindre son apogée : de l'action pur et dur. On oublie les grandes histoires complexes bombardées de rebondissements : on assiste à un véritable spectacle aux effets spéciaux toujours aussi maitrisés. Certaines scènes prêteront à sourire et apportent au film un humour très bien dosé, à des années lumières de blagues lourdes et gênantes de certaines productions qui veulent allier l'action à la comédie.
Le choix de Bill Skarskård comme principal antagoniste fait également partie des points qui assureront à ce quatrième opus un succès commercial. Charismatique, un poil flippant (peut-être l'effet Ça), il a tout pour plaire et les spectateurs prendront plaisir à le haïr. D'ailleurs, en jouant le rôle du marquis de Gramont, un français, chauvins comme nous sommes, nous avons grandement apprécié les superbes plans sur Paris, puisqu'une grande partie du long-métrage se situe au sein même de la Capitale. Tour Eiffel, Arc de Triomphe, Sacré-Cœur, les parisiens adoreront. Ian McShane prend toujours son rôle à cœur et s'est avéré être indispensable à cette franchise. On regrettera néanmoins un Laurence Fishburne en retrait, apparaissant que trop rarement pour apprécier sa posture.
Pour clore cette critique, nous vous recommandons vivement d'aller visionner le film en version originale. Une grande partie du film se situant à Paris, et le marquis de Gramont étant un français, on appréciera sans doute davantage la langue de Shakespeare combinée de temps à autre à celle de Molière.
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