Depuis la semaine dernière, Star Wars Battlefront II et EA ne cessent de faire face aux accusations des joueurs, pointant du doigt les micro-transactions présentes dans le jeu, bien trop présentes et nécessaires à leurs goûts. Seulement, les joueurs sont dans le faux, si l'on écoute un analyste de Wall Street.
"Les taux sont peu élevés et devraient être augmentés"
Les joueurs en ont eu assez des micro-transactions. Beaucoup trop mises en avant dans Star Wars Battlefront II au goût des premiers concernés, ces derniers s'en sont alors pris à EA, forçant l'éditeur à les retirer, au moins de façon temporaire. Evan Wingren, analyste financier chez KeyBanc Capital Markets, a indiqué que l'outrage qui s'est formé autour du prix des micro-transactions du jeu de tir d'EA n'est pas justifié :
"Les joueurs ne sont pas sur-chargés, ils sont sous-chargés (et nous sommes des joueurs). [...] Cette saga a été une tempête de réactions exagérées parfaite, impliquant EA, Star Wars, Reddit et certains journalistes de jeux vidéo puristes/revendeurs qui n'aiment pas les micro-transactions" a-t-il indiqué à CNBC.
Pour se justifier, Evan Wingren a calculer le coût moyen par heure de chaque divertissement. Ainsi, le coût par heure d'un jeu vidéo serait toujours inférieur à celui d'une télévision ou d'un film. Le calcul a été effectué tout en prenant en compte un supplément de 20$ par mois en micro-transactions, en plus des 60$ prévus pour le coût du jeu. En assumant que le joueur joue au jeu 2 heures et demi par jour pendant une année, le coût lui reviendrait à 40 centimes par heure, contre 60 pour la télévision et 80 pour la location d'un film. Pour les séances de cinéma, le prix a été estimé à 3$ de l'heure.
"Si vous prenez du recul et regardez les données, une heure de jeu vidéo reste une des formes de divertissement les moins onéreuses. Les analyses quantitatives montrent que les éditeurs de jeux vidéo font payer les joueurs à des taux relativement peu élevés, et devraient probablement les augmenter."
Le calcul s'arrête ici et a été retranscrit dans son intégralité. En effet, le coût du matériel tel que la télévision et la console a été oublié, ainsi que l'abonnement en ligne, que ce soit sur Xbox ou PS4. À côté de ça, l'analyste se cantonne au prix plutôt que d'analyser une des autres raisons pour laquelle les joueurs s'en sont autant pris aux micro-transactions : la possibilité de débloquer la totalité du contenu.
Certains clament que les micro-transactions ne devraient correspondre qu'à des cosmétiques, n'influençant pas le gameplay d'un titre. Evan Wingren s'est cantonné aux chiffres sans prendre d'autres facteurs en compte. De votre côté, êtes-vous d'accord avec lui ? N'hésitez pas à nous répondre via le sondage ci-dessous.
Par Guiguiche, il y a 6 ans :
Oula... Il serait temps que certains arrêtent la cocaïne...
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