Lundi soir, la chaîne du service public a fait fort : en effet, la présentatrice du journal télévisé a pu interviewer le milliardaire Elon Musk.
Des projets multiples et ambitieux
Le milliardaire de 51 ans, né en Afrique du Sud, a développé plusieurs concepts pour le moins révolutionnaires. À l'issue d'un procès, il obtient le titre de co-fondateur de Tesla, constructeur automobile de voitures électriques. Une entreprise très prospère, qui propose des modèles pour le moins futuristes. En effet, l'option Full Self Driving permet à l'utilisateur de s'installer tranquillement dans le véhicule... Qui se charge ensuite de la conduite. Outre cette lucrative société, Musk est particulièrement connu pour la passion qu'il voue à l'espace, véritable terrain de jeu potentiel. En ce sens, il dirige la compagnie américaine Space X, spécialisée dans l'astronautique. Au programme : des vols touristiques dans l'espace, un hypothétique tour de la Lune, mais aussi des missions en direction de l'ISS. De quoi en prendre plein les yeux !
Outre ces marquantes créations, le businessman a récemment fait parler de lui, et ce, concernant Twitter. L'homme comptait plus de 80 000 000 d'abonnés lorsqu'il a procédé au rachat du célèbre réseau social, pour la modique somme de 44 milliards de dollars. Un coup de théâtre qui n'a pas été du goût de nombreuses personnes, notamment en raison des mesures qui ont suivi le changement de direction. Depuis, beaucoup accusent le nouveau boss de l'entreprise de ne pas lutter - voire de favoriser, de par sa politique - les messages de haine sur Twitter, tout bonnement innombrables.
Une interview un peu tendue
Présent à Paris dans le cadre de Viva Tech, un salon centré sur les nouvelles technologies et l'innovation, les équipes de France Télévisions ont réussi à alpaguer Elon Musk, qui a accepté d'accorder un entretien au JT de France 2. Durant 27 minutes, Anne-Sophie Lapix a donc eu l'opportunité de questionner son interlocuteur. Toutefois, c'est bel et bien sur le chapitre Twitter que la discussion s'est légèrement tendue. Ainsi, la présentatrice évoque la prolifération des fameux "messages de haine" sur le réseau. Elle demande alors à Musk s'il ne "regrette pas" d'avoir renvoyé "à peu près 80 %" des salariés, dont nombre de modérateurs, justement supposés gérer ce type de comportements en ligne. Une interrogation intéressante mais, selon l'homme d'affaires, "l'activité de modération" n'a pas été impactée. Il assure que 4000 personnes œuvrent toujours sur ce sujet, et affirme que les discours de haine ont, depuis le rachat, "diminué de 20 à 40 %". Malheureusement pour lui, son interlocutrice ne s'est pas laissée démonter, niant immédiatement ses propos, preuves à l'appui.
En fait, c'est une explosion de ces discours-là qui a été relevée.
Plusieurs études américaines, présentées à l'écran, attestent que les "messages antisémites" ont augmenté de 150 %, contre 200 % pour les insultes racistes. Si Elon Musk assure ne pas reconnaître les statistiques dont elle parle, la journaliste continue sur sa lancée, qui mentionne les interactions parfois problématiques du PDG de Space X avec des "extrémistes", de même que le retour de personnalités bannies - coucou Donald Trump. "Sans les données, on ne peut rien prouver", a avancé le milliardaire. "On peut faire étude contre étude", a alors rétorqué Anne-Sophie Lapix, décidément très en forme. Ci-dessous, un extrait de ce fameux échange :
Anne-Sophie Lapix a bien fait le job. Musk est incapable de préciser de quelle étude il parle. Celles de Lapix sont sourcées. +105% de propos antisémites et + 200% de propos racistes depuis le rachat de Twitter #Facts . pic.twitter.com/2MVl9W4AOE
June 19, 2023
Par yolande44, il y a 10 mois :
Bien jouée meuf
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