Kaamelott : Hitek a interviewé six acteurs de la série d'Alexandre Astier

18 juin 2023 à 9h12 dans Cinéma

Six acteurs de la série Kaamelott d'Alexandre Astier se sont réunis ce week-end pour une bonne cause : Le Lizig Celt Fest. Ce festival médiévalo-celtique qui a lieu en ce moment même (du 16 au 18 juin 2023) a en effet été créé pour soutenir l'association "Faire danser Louise", qui soutient les familles d'enfants atteints de paralysie cérébrale. L'occasion pour Hitek de laisser la parole à ces comédiens qui nous ont parlé de leur engagement exceptionnel, de l'impact de Kaamelott dans la pop culture francophone et même de nous dire quelques mots sur le prochain film!

Kaamelott : Hitek a interviewé six acteurs de la série d

Une interview exclusive

À l'occasion de cette interview exceptionnelle et exclusive pour Hitek, nous avons pu réunir au tour de la table ronde d'Hitek:  le célèbre Roi Burgonde, Monsieur Guillaume Briat, une partie du casting romain de la série avec Jonathan Chiche (Papinus), Michelle Bernini (Vibius), l’interprète de la plus célèbre maîtresse du roi Arthur, Demetra (Caroline Pascal), l'un des comédiens du film, Yoann Vellaud (Libo), et enfin Bô Gaultier de Kermoal, le plus célèbre Hun de la série, qui est aussi le parrain de cet événement caritatif. (Pour soutenir l'association, c'est ici)

casting kaamelott

Comment pourrait-on présenter rapidement le Lizig Celt Fest ?

Bô Gaultier de Kermoal : Tout part d'une petite fille atteinte de paralysie cérébrale, Louise. Ses parents ont voulu agir pour elle, mais ne voulaient pas se contenter d'une simple collecte.

Guillaume Briat : Je pense que le papa est pas mal accro à la culture celtique et il est donc parti sur cette thématique.

Yoann Vellaud : Tout est dans le nom de l'asso : Faire danser Louise. Ce week-end, on va faire la fête jusqu'à pouvoir enfin faire danser cette petite fille et tous ceux qui font face à ce handicap.

Avec une thématique celtico-médiévale, Kaamelott est-il un passage obligé pour le festival ?

Bô Gaultier de Kermoal : Le papa de Louise m'a contacté, j'ai été touché et je lui ai proposé de tenter de réunir le plus de comédiens de la série et du film possible.

Yoann Vellaud : Après, c'est malheureusement une saison où il y a beaucoup de tournages qui commencent, donc c'était un défi un peu compliqué !

Guillaume Briat : Mais oui, Kaamelott est à cheval sur la culture bretonne et l'image qu'on peut parfois se faire du Moyen Âge ; donc c'est un univers qui matche bien avec les thématiques du festival, on est en plein dedans.

Caroline Pascal : Ce qui est cool avec cette série, c'est qu'elle touche tellement de publics que tu peux la retrouver mise en avant dans des événements qui sont surtout  axés sur la pop culture, et puis deux semaines après, ici, dans un événement axé celtique et médiéval. Et pourtant ça paraît toujours aussi logique et à propos.

Jonathan Chiche : Et puis, c'est génial d'avoir un univers si fort en France qui permet de fédérer et d'attirer du monde pour une jolie cause comme celle-ci. Kaamelott, quelle que soit l'identité qu'on met dessus, ça rassemble. Donc, si ça peut rassembler pour la bonne cause, on doit le faire.

Qu'est-ce que les fans de Kaamelott peuvent attendre de ce week-end ?

Guillaume Briat : Et bien, déjà le village de Sarrant [où se déroule le festival, ndlr] va directement les mettre dans l'ambiance. Si tu enlèves les lampadaires, c'est un véritable voyage dans le temps. Les spectateurs vont vraiment passer le week-end dans un décor de Kaamelott.

Michel Bernini : Et puis, on est là pour les rencontrer et échanger. S'ils sont passionnés de Kaamelott et qu'ils veulent échanger sur ce sujet, on n'est pas trop mal placés pour leur raconter des trucs.

Bô Gaultier de Kermoal : Et puis, il va y avoir les grands passages obligés de ce genre d'événement. Il y aura des conférences sur la série, avec la possibilité de questions-réponses, et évidemment, on va passer pas mal de temps à rencontrer le public lors de séances dédicaces.

Caroline Pascal : Oui, les séances de dédicaces sont des moments assez magiques, car même si cela peut être très bref, ce sont vraiment des instants privilégiés où beaucoup de choses passent.

Et qu'est-ce que le public peut faire pour l'événement ?

Bô Gauthier de Kermoal : Et bien, venir, venir en masse ! Ça c'est déjà pas mal.

Caroline Pascal : Exactement, un festival, c'est comme le théâtre ou le cinéma: c'est le public qui le fait vivre. Donc, pour tout dire, j'espère qu'il y aura même assez de monde pour qu'il  puisse y avoir une nouvelle édition, parce que c'est une jolie cause.

Jonathan Chiche : Et puis jouer le jeu ! C'est-à-dire que si tu viens, tu essaies de voir où est-ce que tu peux faire une dépense utile !

Michel Bernini : Et puis, il y a un truc qui, je crois, n'avait jamais été fait avant. On a un gros repas ce soir et on a proposé aux gens de donner à l'association, Faire danser Louise, et en contrepartie de se retrouver autour de la table avec nous. Donc, ça va être ambiance banquet d'Astérix.

Bô Gauthier de Kermoal : Exactement, et c'est d'ailleurs Michel qui va faire le service.

Michel Bernini : Ça risque d'être une grosse ambiance, il faudra éviter de répéter toutes les blagues qui seront dites ce soir, par contre, hein ?

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Le tournage de la série a commencé il y a 19 ans, comment expliquez-vous une telle longévité ?

Guillaume Briat : Ben déjà, ça ne nous rajeunit pas.

Bô Gautier de Kermoal : Et c'est une vraie chance de pouvoir faire partie d'un tel projet qui perdure comme ça dans le temps.

Yoann Vellaud : Kaamelott, c'est le Seigneur des Anneaux français en fait, en termes d'impact geek et culturel.

Jonathan Chiche : Je crois que c'est une série qui a un truc très universel. Retrouver Kaamelott, c'est un peu comme retrouver le repas du dimanche en famille ou le barbecue avec tes potes. Il y aura toujours des barbecues et des réunions de famille, du coup, il y aura toujours Kaamelott.

Guillaume Briat : Oui, je crois qu'il y a un vernis table ronde et chevalerie, mais qu'en fait la série parle surtout de choses qui nous touchent au quotidien : les engueulades de couple, le collègue qui ne fait rien au boulot, les beaux-parents envahissants, etc. En plus lors de son lancement c'était une diffusion bien pensée,  avec des épisodes courts qui ont impacté durablement les premiers spectateurs.

Michel Bernini : Aujourd'hui, ça passe et ça repasse encore, donc le public se renouvelle constamment. Pour tout dire, même moi, ce sont tous des copains dans la série, et pourtant, j'avais raté les premières diffusions. Bon, avec les redif en non-stop, depuis, j'ai largement eu le temps de rattraper mon retard.

Bô Gauthier de Kermoal : Et puis, il y a des personnages super forts et super bien écrits. Regarde, je ne suis même pas générique de mon premier épisode et pourtant dès la première saison, il y avait des gars qui me reconnaissaient dans la rue.

Michel Bernini : Oui, ça c'est fou ! Parce que quand tu y penses, là, si on cumule nos temps d'images à tous, on dépasse difficilement les 30 minutes d'apparitions à l'image sur je ne sais combien de centaines d'épisodes ! Et pourtant on peut venir dans un festival comme celui-ci et avoir un public qui vient nous voir, c'est fou !

Caroline Pascal : Il me semble aussi qu'Alexandre a su créer un univers unique avec une patte bien particulière qu'on n'avait jamais vu avant et qu'on a jamais retrouvée ailleurs après. Du coup, quand tu découvres Kaamelott, tu découvres quelque chose que tu ne retrouveras plus nulle part ailleurs.

Yoann Vellaud : Perso, je suis quelqu'un qui a baigné dans la culture geek. J'allais dans des événements comme la Japan Expo,etc... Et avant Kaamelott, les seules personnalités françaises qu'on voyait, c'était soit Bernard Minet soit les comédiens de doublage. Kaamelott, c'est le premier univers français qui a réussi à trouver sa place dans ces événements et c'est génial et vraiment inspirant. Je crois malheureusement qu'il y a trop peu de gens dans notre métier qui prennent la pleine mesure de l'impact de Kaamelott dans la pop culture et c'est dommage.

kaamelott roi burgonde

Il y a parmi vous des personnages qui étaient dans le film Kaamelott : Premier vVlet et qui sont susceptibles de pouvoir revenir, qu'est-ce que vous pouvez nous dire de cette suite en préparation et de votre place dans les prochains films ?

Yoann Vellaud : Là, ça sera la décision du coach ! Effectivement, j'ai eu l'honneur d'être dans le premier film, mais personne ne sait jamais à l'avance ce qu'Alexandre Astier prépare.

Guillaume Briat : Il a tendance à prévenir la veille pour le lendemain, donc c'est impossible à dire. Je considère que j'ai déjà eu une chance énorme de faire revenir mon personnage et d'avoir des affiches avec ma tête en énorme dans le métro, alors évidemment j'adorerais pouvoir continuer à faire vivre la culture Burgonde, mais encore une fois, c'est impossible à savoir (rire).

Jonathan Chiche : Alors moi, c'est particulier parce que Papinus était dans le film, mais enfant... Alors est-ce que ça veut dire qu'il reviendra et que je pourrai l'incarner ? Sincèrement, je ne vais pas te mentir, j'adorerais! Vraiment ! Jouer par Alexandre Astier, c'est un vrai privilège, c'est un tel luxe !

Michel Bernini : Oui, le gars est un musicien, donc on se retrouve à jouer des partitions écrites sur mesure pour nous. On devient des instruments à percussion ou à vents au service d'un orchestre qui joue sans jamais une fausse note, donc c'est génial.

Kaamelott premier volet

Vous pouvez soutenir l'association "faire danser Louise" en faisant un don juste :

les comédiens de Kaamelott

Cinéphage, sérivore , passionné par tout ce qui fait et tout ceux qui font la pop culture. Je soigne ma curiosité maladive et compulsive en faisant des articles chez Hitek.

Articles de Youri Gone
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Commentaires (2)
belle brochette!
photo de profil de toxic crusader Par toxic crusader, il y a 1 an Répondre
Michel Bernini, j'ai lu tout l'article sans savoir qui était ce mec jusqu'à ce que je vois la photo tout en bas de la page et là : "Ah, c'est lui ?!" J'ai bien aimé son personnage mais je doute qu'on ne le revoit dans les films. Il avait la 30 aine peut-être lorsqu'il était dans la milice à Rome et de là, jusqu'au film... Ça doit bien faire 30 piges aussi. Alors j'ai du mal à imaginer "l'asticot" se traîner jusqu'en Bretagne à plus de 60 ans. Par contre, je le vois bien diriger la milice après la mort de Glaucia (RIP à son interprète au passage). À moins que la milice ait été dissoute quelques temps après la mort de César...? Car il disait : "je l'ai toujours dit que ça servait à rien la milice urbaine." Papinus était bien marrant aussi mais vu qu'il était le pire des soldats, à cause de sa condition physique, il n'a pas dû faire long feu dans l'armée. Peut-être qu'il a ouvert un stand de crêpes. Qui sait ?
photo de profil de Dave Callaghan Par Dave Callaghan, il y a 1 an Répondre
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