Leonard de Vinci : un test ADN a permis de retrouver plusieurs de ses descendants
Leonard de Vinci continue d'impressionner les passionnés d'art. Le prodige était un peintre italien de la Renaissance. Architecte, théoricien et mathématicien, il était doué dans d'autres domaines. Depuis quelques années, un projet de suivi par ADN a été lancé pour retrouver des descendants vivants du peintre italien. Cette semaine, ce sont plus d'une dizaine qui ont été strictement identifiés.
des parents vivants originaires de toscane
14 ! C'est le nombre de descendants retrouvés grâce au prodigieux projet de suivi par ADN. Il avait pour but de confirmer si les restes retrouvés au château d'Amboise étaient bien les siens. Cette nouvelle recherche a ainsi détecté 14 parents vivants, tous de sexe masculin et tous originaires de Toscane, principalement autour de la ville de Vinci. Le projet a également pour but de s'étendre sur les associations génétiques mettant en relation ses incroyables talents ainsi que sa parfaite acuité visuelle.
Les résultats s'appuient sur le chromosome Y qui sont tous identiques. Il n'a pas changé pendant environ 25 générations. Les chercheurs ont également pu retrouver Michele da Vinci, ancêtre de Leonardo, comme la sixième génération de la famille.
Leonard de Vinci n'a jamais eu d'enfants
Les personnes retrouvées s'ajoutent aux 35 qui avaient été identifiées en 2016. Néanmoins, ce ne sont pas des descendants directs puisque Léonard de Vinci n'a jamais eu d'enfants. En revanche, son père en avait eu beaucoup. On dénombre pas moins de 22 demi-frères à Leonard de Vinci. Ainsi, l'arbre généalogique sur 690 ans a été complété.
De nombreux historiens ont conclus que Leonard de Vinci était homosexuel. D'ailleurs, il a comparu devant la justice en 1476 pour "sodomie active". Le seul élément était une lettre anonyme dénonçant le viol sur Jacopo Saltarelli par quatre jeunes gens, dont Leonard. L'affaire a été classée faute de preuves sérieuses, mais il a tout de même passé quelques années en prison.
La prochaine étape du suivi d'ADN sera de confirmer si les restes trouvés au château d'Amboise lui appartiennent vraiment. Si les résultats sont positifs, les chercheurs pourront utiliser cet ADN pour authentifier certaines œuvres prétendument réalisées par le peintre. Pour cela, il va falloir que les restes d'ADN disposés sur les œuvres ne soient pas endommagés.
Encore que bien souvent un monstre peut être vu autrement en fonction des époques, après tout un anti royaliste rebelle qui fait cuire des aristos, serait plus un proto héros républicain de nos jours.