Les Gardiens de la Galaxie 3 : James Gunn révèle l’inspiration derrière l’Orgoscope
Huit mois après la sortie de l'excellente production Marvel Les Gardiens de la Galaxie vol. 3, James Gunn lève enfin le voile sur les dessous de la conception de la super structure et siège du Maître de l'Evolution, l'Orgoscope. Il révèle s'être notamment inspiré de l'un des éléments du tout premier opus sorti en 2014.
La plus belle des conclusions pour James Gunn
James Gunn a achevé son deal avec Marvel de la meilleure des manières en signant une très belle conclusion à sa trilogie fétiche Les Gardiens de la Galaxie en 2023. Un dernier opus salué par la critique, et considéré comme l'une des meilleures productions de La Maison des Idées de ces dernières années, en plus d'avoir fait un score honorable au box-office, et ses 845 555 777 dollars de recettes dans le monde.
Plusieurs mois après, Les Gardiens de la Galaxie vol.3 fait toujours parler de lui. James Gunn se prête volontiers à l'exercice médiatique lorsqu'il s'agit de révéler des anecdotes sur son film. Il a ainsi confessé à Variety avoir mobilisé entre 75 à 90 artistes et maquilleurs pour donner vie à la planète nommée Contre-Terre, théâtre du 3e opus où vivent des animaux anthropomorphes et base du Maître de l'Evolution, OrgoCorp. "Nous avions deux personnes par prothèse pour que cela prenne moins de temps possible. Sur ce film, nous avons utilisé 22 542 prothèses, 117 paires de lentilles de contact, et 500 perruques", un véritable record pour une production Marvel. A l'heure où le tout CGI est roi, on ne peut que se montrer enthousiaste de voir que Gunn et ses équipes ont tenté de maximiser l'utilisation d'effets pratiques.
Les dessous de l'inspiration de l'Orgoscope
Récemment, celui qui est désormais à la tête du nouveau DCU a pu dialoguer avec ses fans sur le réseau Threads. En réponse à la question d'un internaute, le réalisateur a révélé les dessous de l'inspiration de l'Orgoscope, la structure organique hyper-sécurisée et QG d'OrgoCorp, "laboratoire arrête" et compagnie de bio-ingénierie intergalactique.
Il dit en effet s'être inspiré de la Xeno-architecture pour conceptualiser l'Orgoscope, dont il s'est déjà servi pour imaginer les Necrocraft, ces vaisseaux pilotés par les Sakaarians sous le commandement de Ronan l'Accusateur, dans le premier film Les Gardiens de la Galaxie.
J'ai beaucoup réfléchi à la façon dont l'architecture pourrait exister sur d'autres planètes", explique Gunn. "L'une des choses qui m'intéressait le plus était de savoir comment elle pouvait être cultivée biologiquement au lieu d'être construite. J'ai commencé à jouer avec cela avec le Necrocraft dans le volume 1, puis je m'en suis resservi dans le volume 3."
Cette esthétique gluante, un concentré de textures visqueuses et de tissus est caractéristique du genre de la science-fiction. Elle s'inspire notamment de l'esthétique bio-mécanique, considérée comme plus dark, de la licence Alien (Xeno, diminutif de Xénonomorphe, nom scientifique donné aux créatures), mais aussi du monde réel et post-apocalyptique de Matrix. Ici James Gunn la décline au sein d'un patchwork de couleurs plus vives et prononcées.