6 reproches qu'on fait souvent aux manga à cause des shonen
Chez Hitek, on adore les shonen, et plus généralement les manga. On remarque cependant que bon nombre de critiques qui sont faites aux manga sont en vérité dûs au genre shonen. En voici six exemples !
Attention : cet article n'a pas pour but de critiquer le genre shonen, mais de faire le bilan sur les reproches qui lui sont faits.
#1 les fillers
La nouvelle formule des animés japonais a tendance à inverser la donne, mais quand on parle shonen, on pense aux cadors du genre, ceux découverts dans les années 1990 à 2010, à savoir Dragon Ball, One Piece, Naruto. Trois oeuvres connues pour leur longévité excessive notamment à cause du rythme de production des épisodes qui se faisaient en simultané du manga. Alors, quand ce dernier n'avait pas de chapitre sorti, il fallait bien meubler avec du contenu uniquement créé pour l'animé et rapidement. Ces derniers sont souvent moches ou sous-traités et ayant une intrigue très creuse. Heureusement, ce n'est plus trop le cas actuellement.
#2 ils sont trop longs
Et en parlant de ces derniers justement, certains shonen ont une narration fluide, voire extrêmement rapide, comme Demon Slayer qui ne perd pas son temps en intrigue. Mais d'autres ressemblent à de véritables marathons, comme Naruto, Black Clover ou encore et surtout One Piece. Personne ne peut être heureux de se rendre compte qu'il doit regarder plus de mille épisodes pour être à jour.
#3 les héros se ressemblent tous
Certains shonen présentent des variations intéressantes dans l'écriture de leur personnage principal, comme Eren Jäger, devenant l'antagoniste de son propre manga. Mais la plupart sont stéréotypés à l'excès pour que l'adolescent masculin ciblé puisse s'identifier au héros. Si on vous sort la phrase suivante: : "C'est un héros qui veut devenir le plus fort, avec un pouvoir particulier, très joyeux et parfois à l'humour enfantin aimant beaucoup la nourriture" saurez-vous de quel personnage de shonen il s'agit ?
#4 le power-up est toujours la solution
Un problème ? La solution sera toujours de devenir plus fort. Dans un shonen, la victoire semble artificielle et bon marché, offerte par l'apparition d'un nouveau pouvoir, parfois sous la forme d'un Deus Ex Machina. Le plus fort à ce jeu c'est Bleach, quand Ichigo a réussi à contourner une décennie complète d'entraînement pour atteindre le Bankai en seulement trois jours. Heureusement, My Hero Academia et Demon Slayer sont moins ancrés dans cet archétype, puisque les power-up sont moins puissants et systématiquement douloureux.
#5 La représentation des femmes pose parfois problème
Ce que l'on appelle le "Fan Service" touche pourtant moins les shonen que d'autres genres, mais cela n'empêche pas les mangas d'avoir une mauvaise image des femmes en général. Un shonen se concentre sur un protagoniste masculin par définition. Mais quand il intègre des personnages féminins, c'est souvent pour en faire des pin-up faibles et fragiles aux formes avantageuses ou défiant toute logique. Heureusement que ce cliché s'améliore, puisque nous avons eu récemment Nobara Kagisaki, Ochaco Uraraka ou encore Nezuko Kamado.
#6 les héros ne meurent pas
Parfois, les shonen tuent leurs héros ou leurs personnages principaux. Les mangakas sont souvent trop délicats ou attachés pour tuer leurs personnages bien aimés par les fans. Fairy Tail s'est taillé une sacrée réputation à ce sujet, rendant caduque tout attachement avec les personnages, puisque la peur et la tension de les voir un jour disparaître s'efface au fil des saisons. Et de manière général, seuls certains archétypes meurent dans les shonen. La mort est réservée à la famille du héros ainsi qu'à ses ennemis, et plus rarement à ses compagnons, qui ressuscitent souvent.
Mais au fond, est-ce que c'est pas un peu pour toutes ces raisons que l'on apprécie autant ces oeuvres ? Si le shonen est votre genre de manga favori, alors vous avez surement entendu les rumeurs concernant le retour de Hunter X Hunter. La Shuesha qui produit le manga a tenu à mettre les choses au clair officiellement.
On aura compris que l'auteur est méga fan de démon slayer... mais bof quoi. C'est un manga qui se prétend shonen tout en séduisant la bien-pensance bobo-pretentieuse. Et c'est ce qui ouvre la porte aux wokistes pour imposer leurs idées et réviser ce qui les dérange dans le shonen traditionnel.
Mais stop quoi!!!
Ça partait bien et puis c'est parti en vrille
Le couple a bien réussi dans le manga ^^
C'est un point récurent de nombreuses séries animées américaines que trop de mangas (puis animés) copient ces dernières années (la référence en la matière étant 'One Punch Man', mais ce dernier n'est pas un shonen mais un manga parodique). Ca rend l'animé plus facile à suivre sur Netflix entre 2 matchs de foot, mais ca n'en fait pas une bonne série.